Ce qui nous permet de réaliser une plus-value en devises (après encaissements des dividendes nets de taxes de : 6,5 + 6,5 + 9 + 9 CAD) de +43,3% en dollars canadiens en 1 an, 1 mois et 1 semaine.
Et grâce à un gain de change sur le dollar canadien, le gain net en euros ressort à +58,7%.
L'achat avait été effectué avec un taux de change EUR / CAD = 1,4667 et la vente avec un taux de change : EUR / CAD = 1,3240.
Nous vendons pour plusieurs raisons :
1/ Nous n'avons pas d'objectif de cours sur cette action (cf. notre analyse initiale). Le but avec cet achat était de surfer sur le prix élevé du baril de pétrole à moindre risque via une entreprise de royalties. La mission est remplie. Il reste probablement du potentiel mais c'est spéculer sur une hausse future des prix de l'énergie. Possible à long terme, à court terme nous n'en savons strictement rien.
2/ Les prix actuels de l'énergie sont élevés. Nous ne savons pas si c'est durable, si un nouveau paradigme est en cours. On préfère donc prendre notre plus-value.
3/ Nous n'avons que modérément confiance dans le management qui semble plus servir ses intérêts que ceux des actionnaires, à la recherche d'une croissance (grossir pour grossir) au détriment de la création de la pure création de valeur actionnariale : cf. les acquisitions et les versements de dividendes au détriment des rachats d'actions. Ce que nous n'avons cessé de dénoncer :
les daubasses a écrit : ↑20 juillet 2021, 17:24Compléments avec la conférence call de ce matin :
(...)
o L'acquisition de 155 M CAD est la plus importante depuis 2017. A en croire le CEO, cela fait 3 ans qu'ils sont sur cette affaire et qu'ils attendaient le moment opportun. C'est l'affaire du siècle ou quoi ?
Ils annoncent la couleur : doublement de la production sur la zone Clearwater acquise qui passera de 10 000 BOE /d à 20 000 BOE / d d'ici 2024 sans avoir besoin d'investir le moindre dollar (canadien).
o Le dividende c'est pour remercier les fidèles actionnaires. Mouais. On se fait plaisir et on rappelle qu'on a racheté 5% des actions en circulation sous 10 CAD ces 12 derniers mois. Mais on omet de mettre en face les actions créées pour être distribuées aux managers. Re-mouais...
o Ce dividende de 0,09 CAD par trimestre ne va bouffer "que" 50% des cash flows à horizon 2022 avec hypothèse d'un baril WTI à 50 USD (67 USD actuellement). Cela pour dire qu'il reste encore de la place pour réaliser d'autres acquisitions opportunistes et des rachats d'actions. On espère ! Enfin, surtout les rachats d'actions.
les daubasses a écrit : ↑30 novembre 2021, 10:31
Ce qui nous fait peur c'est l'incapacité du management à ne rien faire. A encaisser les redevances tranquillement et à racheter ses actions pour les annuler. L’entreprise qui se définit selon leurs propos comme (selon leurs propos) une entreprise "sœur" du champion boursier Texas Pacific Land fait pour le moment tout l'inverse : de la croissance externe + des gros versements de dividendes.
Est-ce qu'on cherche à grossir pour grossir et à justifier ses gros salaires ? Espérons que non...
En attendant, il faudra entre 2 et 3 ans de flux de trésorerie (si les cours du pétrole se maintiennent aux niveaux actuels élevés) pour rembourser cette dette. Ce qui signifie probablement aucun rachat d'actions à venir. Dommage. On pense que la création de valeur est là pour les actionnaires de long terme !
Est-ce que le prix payé est "cher" ?
Ou formulé autrement : "est-ce une bonne opération ?"
Les royalties achetés pour 728 M CAD produisent l'équivalent de 2 700 barils par jour (BOE / d). Ce qui correspond à un multiple payé de 269,6 k CAD / BOE / d.
Or dans notre analyse de juin dernier, à un cours de 13,50 CAD, PrairieSky était valorisée 156 k CAD le "BOE / d". Le prix payé est donc a priori élevé. Même si nos calculs ne sont que théoriques, car nous n'avons aucune connaissance du potentiel des surfaces acquises...
Au regard des chiffres, il semblerait plus pertinent de racheter des actions pour les annuler. Vous aurez compris : on est dubitatifs. Surtout au regard des prix élevés du pétrole et du gaz lors des négociations. Alors que les prix ont chuté de plus de 10% ces derniers jours. Quel timing catastrophique ! (pour l'acheteur, pas le vendeur...)
4/ Cet afflux de capital va nous permettre de saisir d'autres opportunités qui pourraient apparaître sur les marchés et/ou renforcer nos lignes actuelles.
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Fidèle à notre principe de transparence, voici ci-dessous la copie du bordereau issue de notre courtier Degiro :