Gévelot (ALGEV) - ex Pépites PEA

Anciennes actions du Portefeuille Pépites PEA et sociétés du portefeuilles dévoilées
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les daubasses
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Message par les daubasses » 13 avril 2021, 18:38

Cours actuel = 190 EUR

Gévelot vient de publier ses résultats annuels. Ils ont été impactés par la crise sanitaire mais la tendance s'est quand même bien améliorée sur le 2ème semestre.

Le chiffre d'affaires est en repli de 13,7% à 89,5 M EUR. Le résultat opérationnel courant ressort à 4,1 M EUR (-52%) et le résultat net à 1,0 M EUR (-88%). Pour rappel le résultat opérationnel était de -0,6 M EUR au S1 et le résultat net de -2,1 M EUR. Les 6 derniers mois de l'année ont donc permis de bien redresser la barre.

La position de trésorerie reste solide à 146,0 M EUR (190 EUR par action) contre 150,5 M EUR au 30.06.2020. La société cote donc au niveau de son cash net, c'est rassurant.

Nous notons également une hausse du dividende à 2,00 EUR par action contre 1,60 EUR au titre de l'exercice 2019.
Les perspectives restent incertaines mais le groupe entend poursuivre sa stratégie de croissance externe et s'attend hors éléments exceptionnels à une amélioration des résultats en 2021.

Nous attendons désormais la publication du rapport annuel pour mettre à jour notre objectif.

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Lien vers le communiqué :
Gévelot - Arrêté des comptes 2020
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Message par les daubasses » 30 avril 2021, 17:46

Cours actuel = 191 EUR

On continue de mettre à jour nos objectifs de cours avec la publication du rapport annuel de Gévelot.

Les aspects opérationnels et la situation financière ont déjà été commentés dans notre message précédent. Sans plus tarder, voici donc notre nouvelle valorisation cible !

Pour rappel, nous valorisons la société sur la base d'un ratio VE/EBITDA = 8x. Lors de notre dernière mise à jour de l'objectif en avril 2020, nous avions pris une marge de sécurité de 20% pour tenir compte du contexte de chaos sur les marchés (les cours du pétrole étaient alors 3x inférieurs aux cours actuels !). Cette marge de sécurité n'a plus lieu d'être aujourd'hui.

Avec un EBITDA de 7,7 M EUR (hors amortissements des dettes locatives) et une trésorerie nette de 151,9 M EUR (hors dettes locatives), notre objectif ressort donc à :

( 8 x 7,7 ) + 151,9 = 213,5 M EUR, soit 277,45 EUR par action* (dont 197,39 EUR pour la seule trésorerie !)

*le nombre d'actions est inchangé (769 500) et il n'y a pas d'auto-contrôle

>> Nouvel objectif de cours = 277,45 EUR (potentiel de +45%)
C'est une progression de +6% par rapport à notre objectif précédent (261,36 EUR).

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Nous apprenons par ailleurs dans le rapport que la société a procédé à des dépréciation des écarts d'acquisition des sociétés canadiennes Cougar pour un montant de 7,9 M EUR (ces sociétés avaient été acquises à l'automne 2019). S'agissant d'actifs incorporels, il n'y a pas d'impact sur la trésorerie et une part importante de la dépréciation est dû à la reprise du earn-out de 5,3 M EUR (= annulation de dette). Cette mauvaise nouvelle n'est donc pas aussi mauvaise qu'on pourrait le penser.

La société a fait un bon coup de ménage dans ses actifs incorporels (1,8 M EUR d'écarts d'acquisition au 31.12.2020 contre 10,1 M EUR en début d'exercice) et on ne devrait donc plus avoir de grosses charges exceptionnelles de ce genre à l'avenir. Tant mieux.

Espérons maintenant que la société utilise son beau trésor de guerre pour saisir de belles opportunités. Les montants ne sont pas énormes, mais elle semble avoir déjà fait de belles affaires en août dernier :
Extrait du rapport annuel (p.22) :
PCM Artificial Lift Solutions Inc. a finalisé début août 2020 le rachat pour 1,5 MCAD (1 M€) de certains actifs d'Halliburton Energy Services Inc. connu sous le nom d'Europump Systems Inc. Cette acquisition d'actifs s'inscrit dans la stratégie d'investissement de PCM dans l'Artificial Lift et dans la croissance du marché canadien. L’analyse de cette acquisition sous IFRS 3 a conduit à considérer cette opération comme un regroupement d'entreprises. De ce fait l’ensemble des éléments acquis a été comptabilisé à la juste valeur. L’écart entre cette juste valeur et le prix d’acquisition est un produit et figure dans le compte de résultat en autres produits opérationnels pour 2,0 M€.
La société a déboursé 1 M EUR pour acquérir des actifs dont la juste valeur a été estimée à 3 M EUR. Chapeau !

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Lien vers le rapport :
Gévelot - Rapport annuel 2020
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Message par Snowball » 21 juin 2021, 17:51

GEVELOT tenait son AG a huis clos jeudi dernier.

Les dirigeants en ont profité pour donner une indication sur l’activité à fin mai 2021, comparée à fin mai 2020. La croissance est de 9 %, mais le CA reste inférieur à ce stade à celui de 2019. Au niveau des zones géographique on a :

• Une forte croissance sur la zone Amérique du Nord, surtout au Canada. C’est la division Oil & Gaz qui porte cette croissance.
• De la stabilité sur les zones Europe et Moyen-Orient
• Un léger repli sur la zone Asie.

Voici le document qui a été présenté et commenté en AG
CA Gevelot 05 2021.jpg
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Message par les daubasses » 24 juin 2021, 11:03

L'entreprise a publié hier sur son site le compte-rendu d'AG 2021 avec les questions-réponses.

Nous en avons sélectionné quelques unes :

Marché pétrolier, stratégie

Q : La remontée très importante du cours du pétrole dynamisée par une certaine reprise de la consommation, a-t-elle amené à une hausse des projets d’investissement des clients de PCM et nos filiales ?

R : Oui en Amérique du Nord (en forte progression), non dans le reste du monde.

(...)

Programme de rachat d’actions

Q : Au vu de la trésorerie nette positive de l’ordre de 95M€ et de la valorisation extrêmement faible de notre société, notre groupe envisage-t-il la mise en place d’un nouveau programme de rachat d’actions, étant donné que le cours de l’action de notre groupe est inférieur aux derniers rachats de bloc d’actions à 200 € ?

R : Pas proposé lors de cette dernière assemblée, nous ne pouvons pas totalement l'exclure à l'avenir.

(...)

Gestion du cash

Q : Je souhaiterais connaitre la réflexion de notre conseil sur l’éventuel usage de cette trésorerie et notamment savoir si notre conseil envisageait ou non la possibilité d’une distribution d’un dividende exceptionnel ?

R : Pas proposé lors de cette dernière assemblée où les dividendes votés sont en augmentation afin de compenser la baisse des ceux distribués en 2020. Pour le reste même réponse que pour le programme de rachat d'actions.

N'hésitez pas à lire le document en entier pour prendre connaissance de cet échange !
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Message par Snowball » 11 octobre 2021, 19:35

Gévelot a publié ce soir dans une grande discrétion ses résultats semestriels 2021. Les états financiers font partie de cette publication.

Voici, les principales données :
GEVELOT S1 2021.jpg
On note un CA en croissance de 11 % par rapport à 2020 pour s’établir à 47,4 M€. Le résultat opérationnel courant progresse de 1,3 M€ et passe dans le vert à 0,7 M€. Grâce à une bénéfice non récurrent de 1,1 M€ (je n’ai pas trouvé l’info sur la nature de ce bénéfice), le Résultat opérationnel se monte à 1,8 M€. Le RNC sur 6 mois est un bénéfice de 1,5 M€ à comparer à une perte de 2,1 M€ en 2020.

Côté bilan, tous les indicateurs sont au vert, avec des capitaux propres, part du groupe qui s’élèvent à 197 M€ (+ 2,1 M€). La trésorerie nette hors IFRS 16 totalise 101 M€ (+ 8 M€ en 6 mois).

Au paragraphe " prévisions du groupe pour l'exercice 2021 ", le communiqué se contente d'un laconique :
Le Chiffre d’affaires consolidé devrait être en croissance par rapport à celui de l’exercice 2020, à périmètre comparable.
Le Résultat net consolidé 2021 devrait rester bénéficiaire.
Des réflexions se poursuivent toujours afin de développer l’activité du Secteur Pompes à l’international.
Il n’est pas certain que Gévelot déploie la meilleure allocation d’actifs de la place. Ce qui est certain en revanche, c’est que le bilan est en béton, que l’activité est rentable et qu’avec une capitalisation boursière de 131 M€, le titre est vraiment bon marché.

Hâte de lire le nouvel objectif de cours de nos hôtes.

Snowball

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Message par les daubasses » 12 octobre 2021, 17:41

Cours actuel : 169 EUR
Snowball a écrit :c’est que le bilan est en béton, que l’activité est rentable et qu’avec une capitalisation boursière de 131 M€, le titre est vraiment bon marché.
On est d'accord. La seule trésorerie nette du groupe (y-compris les dépôts bancaires à terme de plus de 3 mois) représente 196 EUR par action. Au cours actuel, le marché nous offre donc un rabais de 14% sur le cash. Le business rentable est offert.

L'écart entre le résultat opérationnel courant et le résultat opérationnel s'explique par la cession d'actifs immobilisés, mais le rapport (p.28) ne donne guère plus de détails à ce sujet.

Pour rappel, notre objectif de cours est basé sur un ratio VE / EBITDA = 8x.

Nous calculons un EBITDA de 2,4 M EUR au S1 2021 contre 0,9 M EUR au S1 2020. Sur l'ensemble de l'exercice 2020, la société avait réalisé un EBITDA de 7,7 M EUR. Les dirigeants étant plutôt avares de commentaires concernant les perspectives pour l'exercice 2021 et compte tenu du contexte particulier de l'exercice 2020, nous nous garderons de faire des prévisions d'EBITDA pour la deuxième moitié de l'année.

Notre objectif de cours (composé à 70% de cash) est donc maintenu à 277,45 EUR pour le moment.
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Message par les daubasses » 07 avril 2022, 09:56

Cours actuel : 191,00 EUR

Gévelot a arrêté hier ses comptes annuels 2021.
Gévelot résultats 2021.png
Après un exercice 2020 pénalisé par la crise sanitaire, les résultats sont en nette amélioration.

Le chiffre d'affaires est en hausse de 13,2% à 101,3 M EUR (+12,9% à change constant). Le résultat opérationnel courant ressort en hausse de 41,4% à 5,8 M EUR (marge opérationnelle de 5,7%) contre 4,1 M EUR (marge opérationnelle de 4,6%). Enfin le résultat net part du groupe s'établit à 7,3 M EUR contre 1,0 M EUR un an plus tôt. On est en encore en dessous des niveaux de résultats de 2019 (résultat opérationnel courant de 8,6 M EUR et résultat net part du groupe de 8,7 M EUR).

Les résultats 2021 ont été impacté par la hausse du coût des matières premières (acier et produits chimiques notamment), ainsi que par des délais d'approvisionnement plus long. Le groupe s'attend à ce que ces vents contraires continuent d'impacter significativement la rentabilité.

La trésorerie nette est en recul de 3,4 M EUR à 142,6 M EUR (185 EUR par action contre 196 EUR au 30 juin 2021).
Une position toujours très confortable qui couvre quasiment la capitalisation boursière de l'entreprise.

Il sera proposé à l'assemblée générale du 15 juin 2022 un dividende de 3,00 EUR par action (contre 2,00 EUR l'an dernier).
Il procure au cours actuel un rendement de 1,6%.

Nous attendons désormais la publication du rapport annuel à la fin du mois pour mettre à jour notre objectif de cours.

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Gévelot - Résultats annuels 2021
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Message par les daubasses » 29 avril 2022, 09:30

Cours actuel : 186 EUR

Le rapport annuel est paru et nous permet de mettre à jour notre objectif de cours.

Les résultats ont été commentés dans le message précédent.

Côté bilan, nous notons une hausse des capitaux propres part du groupe à 204,9 M EUR (+4,9%). La trésorerie nette ressort à 147 M EUR, en baisse de 4 M EUR par rapport au 31 décembre 2020. Gévelot est toujours assis sur un gros matelas de cash qui représente 191 EUR par action (toujours plus que le cours actuel).

Valorisation

Pour rappel, nous valorisons la société sur la base d'un ratio VE/EBITDA = 8x.

Avec un EBITDA de 9,4 M EUR (hors amortissements des dettes locatives) et une trésorerie nette de 147 M EUR (hors dettes locatives), notre objectif ressort à :

( 8 x 9,4 ) + 147 = 222,2 M EUR, soit 289 EUR par action*

*le nombre d'actions est inchangé (769 500) et il n'y a pas d'auto-contrôle

>> Nouvel objectif de cours = 289 EUR (potentiel de +55%)
C'est une progression de +4% par rapport à notre objectif précédent.

Rachats d'actions

Il sera proposé à la prochaine assemblée générale une résolution afin de mettre en place un programme de rachat d'actions en vue de leur annulation. C'est une bonne nouvelle. Gévelot va enfin mettre à contribution une petite partie de son trésor de guerre. Au cours actuel (sous le cash net), cette opération sera relative pour les actionnaires. Ce programme d'une durée de 18 mois portera au maximum sur 2,5% du capital de la société, soit 19 230 actions pour un montant maximal de 4 M EUR (soit 208 EUR par action).

Perspectives

Malgré des cours du pétrole élevés qui devraient en théorie soutenir la croissance du secteur oil & gas, le groupe se montre prudent du fait des tensions actuelles qui pourraient impacter la disponibilité et le coût des matières premières.

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Rapport annuel 2021
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Viga
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Message par Viga » 31 mai 2022, 09:46

Plusieurs actionnaires (famille Martignoni) ont souscrit à un "engagement collectif de conservation" ( = ils s'engagent à conserver les actions pour une durée minimale) de 2 ans. Cela concerne 51,56 % des actions de Gévelot.
Cela écarte une possible OPA mais stabilise aussi l'entreprise.

Source: https://fr.finance.yahoo.com/actualites ... 55813.html

Dagano
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Message par Dagano » 31 mai 2022, 13:40

En complément, cela signifie surtout qu'une partie des titres vont être donnés dans le cadre du dispositif Dutreil (exonération de 75% des droits de mutation prévue par l'article 787 B du CGI). Pour une société côtée, un engagement collectif de conservation doit être pris a minima sur 10% des droits financiers et 20% des droits de vote de la société. Le fait que l'engagement ait été pris à un niveau plus important laisse penser que l'ensemble des titres vont être transmis.

Après l'engagement collectif de conservation, les bénéficiaires des donations seront tenus d'un engagement individuel de conservation pour une durée de 4 ans.

Une partie importante des titres va donc a priori être hors marché pour une période de 6 ans (2 + 4).

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Message par Snowball » 10 juin 2022, 14:21

Bonjour à tous,

Gevelot tiendra son AG mercredi prochain, 15 juin, à 10h30, au siège social de la société à Levallois Perret. La convocation est ici.

Je serai présent à cette réunion. Si certains parmi vous ont des questions, merci de le noter ici. Je les poserai lors de l'AG.

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Message par Snowball » 16 juin 2022, 11:21

L’AG de Gévelot a eu lieu hier. C’était la deuxième pour moi, la première en présentiel. Elle se tenait au siège social de la société, un immeuble de Levallois Perret, sans âme ni cachet particulier. Gévelot est propriétaire de 3 étages sur 5 de ce bâtiment, en occupe un, loue les deux autres et cherche à acquérir les deux niveaux qui lui manquent.

La salle de réunion était très bien remplie pour cette AG. Nous étions une grosse vingtaine. Il n’y avait plus trop de chaises libres. Étaient présents :

Deux cadre dirigeants : Le DAF, Daniel Utter, présent dans le structure depuis 3 ou 4 ans, la cinquantaine compétente et le DGD, Philippe Barbelane, environ 75 ans dont 48 de présence chez Gévelot, la mémoire de l’entreprise.

La famille dirigeante est également là. J’ai compté quatre représentants, dont Roselyne Martignoni, qui sera secrétaire de séance et Armelle Caumont-Cami, la sœur du PDG, qui est scrutatrice. Elle a un tempérament bouillant de Méditerranéenne et supporte mal que l’on remette en question certains choix du groupe. Bien entendu Mario Martignoni préside. Mario est le PDG de Gévelot. C’est aussi le chef du clan familial. Un italien à l’élégance exquise.

Les CAC sont venus tous les deux, représentant les cabinets RSM et Price.

Il y a enfin une quinzaine d’actionnaires. Pas de retraités ni de pique-assiette dans l’assemblée : Gévelot n’organise pas de buffet et ne distribue pas de goodies. D’autres société cotées devraient peut-être s’en inspirer ! Il y a des fonds et quelques particuliers fortunés. Pas vraiment de petits porteurs. Au vu des résultats chiffrés des votes, j’estime que les actionnaires présents dans la salle, hors famille dirigeante, détiennent entre 20 et 25 % du capital de la boîte. Pas étonnant dans ces conditions que les questions posées aient été de grande qualité. Il y avait beaucoup de fins connaisseurs du dossier pour des échanges d’une rare qualité. Merci à Mario d’avoir répondu avec autant de patience et de transparence aux nombreuse interrogations des actionnaires.

Au final, l’AG a durée 2h30. Il me sera impossible de tout retranscrire ici. Je ne choisirai donc que quelques points saillants.


Le business

Depuis la cession de son activité historique d’extrusion en 2017, Gévelot est principalement engagé dans le la technologie des pompes et fluides au service de l’industrie, principalement en Oil & Gaz et dans l’agroalimentaire. En 2021 ces deux débouchés étaient à peu près équilibrés dans le CA de Gévelot.

L’activité est très internationale avec 77 % du CA réalisé hors de France : 33 % sur le continent américain, principalement au Canada ; 7 % en Asie, 9 % en Afrique et Moyen Orient et le solde en Europe.


La guerre en Ukraine

Le groupe est présent en Ukraine et en Russie, mais avec de très faible volumes. Sur 100 M€ de CA en 2021, les ventes combinées dans ces deux pays représentaient moins de 3 M€. Le guerre n’aura donc pas d’impact direct et significatif sur l’activité.

Plus ennuyeux, le groupe disposait d’un stock d’acier entreposé en Ukraine (mais pourquoi donc ???). Ce stock est pour l’instant inaccessible. Voilà qui est bien regrettable en cette période de tension sur les matières premières. Le montant du stock en question n’a pas été dévoilé.

Ennuyeux également, le présence d’un peu de trésorerie, en roubles, dans la filiale russe. Pas sûr que l’on puisse la rapatrier rapidement. On parle d’environ 500 000 €


L’inflation

Le groupe subit comme tout le monde la forte augmentation du prix des matières premières et de la logistique.

Mario estime qu’il arrive à contrebalancer ces augmentations par des hausse de prix. Dans l’agro-alimentaire, les prix de Gévelot ont augmenté de 13 % ces douze derniers mois. Dans l’Oil & Gaz, les prix de vente ont gagné 10 %. C’est logiquement suffisant pour couvrir l’inflation des intrants et préserver les marges.

Si l’inflation semble donc ne pas poser de problème au groupe, il en va autrement de la pénurie de certains composants, notamment des produits chimiques, et de la pénurie de main-d’œuvre. L’activité commerciale est très soutenue, le carnet de commandes est plein… mais le groupe peine à produire aussi vite que souhaité en raison de ces deux goulets d’étranglement.


2022

Exclusivité de l’AG, Mario nous a donné le CA consolidé sur les 5 premiers mois de l’année. Il se monte à 51,5 M€, en progression de 31 % par rapport au 39,3 M€ de la période janvier / mai 2021. A change constant, la croissance est de 27 %. Le groupe, qui réalise un partie significative de son activité au Canada, bénéficie aussi du renforcement du dollar.

Cette magnifique performance s’explique avant tout par l’excellente santé du secteur Oil & Gaz, qui est en progression de 40 % environ en un an. Le groupe profite du rebond de ce secteur. Il bénéficie aussi des investissement qu’il a réalisé depuis des années, notamment au Canada. Lentement mais sûrement Gévelot est en train de recréer un petit Kudu. Pour ceux qui connaissent moins le dossier : Kudu est le nom de cette activité de pompes pour le pétrole appartenant à Gévelot et cédée en haut de cycle et au prix fort à Schlumberger en 2014.

La secteur agroalimentaire est lui en souffrance. Il recule sur 2022 d’environ 10 %. Les industriels diffèrent leurs investissement dans le contexte actuel.

Mario voit cette tendance se prolonger avec quelques très bonnes années à venir sur l’Oil & Gaz. Mais tôt ou tard, cette activité disparaîtra (dans 15 an, 20 ans ?) et il faudra que Gévelot ait investi dans d’autres secteurs pour poursuivre son développement.


La fin du deal avec Schlumberger

Comme je viens de l’indiquer, Gévelot a cédé une de ses activités, Kudu à Schlumberger en 2014. Principalement pour des raisons fiscales, une partie de ce deal a fait l’objet d’un traitement comptable compliqué avec 60 M$ qui ont été étalé sur 10 ans. L’argent est totalement encaissé (depuis 2017), mais la reconnaissance du produits est fait par dixième jusqu’à la mi 2024.

Il faut donc prévoir une nette baisse des revenus (et de l’EBIT) à compter de juin 2024. Heureusement, la bonne santé de la nouvelle activité pompes au Canada devrait permettre d’assurer une transition sans trop de douleurs sur les comptes.


La Trésorerie

Gévelot dispose d’une trésorerie très imposante et sans rapport avec son niveau d’activité : environ 150 M€ nette de dettes. C’est principalement le fruit des ventes de filiales dans les années 2010. Ce niveau de trésorerie soulève beaucoup de questions, surtout dans le contexte économique actuel.

Le groupe réfléchit en permanence à son allocation d’actifs et recherche activement des opportunité d’investissements. Deux axes sont privilégiés : l’immobilier et la croissance externe dans l’industrie. J’y reviendrai un peu plus bas.

Une troisième piste va être activée : le rachat d’actions propres. Là encore, j’y reviendrai.

En revanche Mario a clairement exclu le versement d’un dividende exceptionnel. Pour lui ce serait socialement intenable. Ses syndicats le lui reprocheraient et il devrait faire face à des grèves et des revendications salariales compliquées.

Gévelot va donc avoir durablement beaucoup d’argent dans ses comptes. Pour essayer de muscler un peu le rendement de cet actif, le groupe souscrit depuis la fin 2021 des produits structurés, assis sur le rendement du l’Eurostock 50. Globalement, ces placements devraient rapporter 5 % annuellement avec une barrière désactivante si l’indice de référence perd 50 %. Mario envisage de consacrer un maximum d’un tiers de sa trésorerie à ce type de produits.

Cela a beaucoup inquiété la majorité des actionnaires présents, et je m’inscris dans cette équipe. Si tout se passe comme prévu, Gévelot gagnera 5 % sur ces 50 M€. Si un cygne noir passe et que les marché dévissent vraiment, ou que l’émetteur (BNP Paribas) est en difficultés, alors le groupe devra faire face à une perte en capitale importante. C’est pour moi la principale ombre au tableau de cette assemblée.


L’immobilier

Mario aime l’immobilier et voudrait y consacrer quelques dizaine de millions d’euros dans son allocation d’actifs. En plus des investissements récents au Canada, dans de l’immobilier industriel (le groupe a déboursé environ 15 MCAD des trois dernières années pour remonter un outil industriel sur place. Cet investissement-là est fait. Il n’y a pas d’autres CAPEX significatif à venir au Canada), le groupe voudrait acheter des bureaux à Paris.

Heureusement, ils sont pingres et ne trouvent rien à un prix qui leur convient. Ces cinq dernières années, ils ont regardé une centaine de dossiers, effectué une trentaine de visites, remis deux propositions et effectué aucune transaction.

Je ne suis pas un grand fan de l’immobilier locatif dans un groupe industriel. Je prends donc comme un bonne nouvelle le fait qu’ils ne trouvent rien à acheter. C’est bien entendu un avis qui n’engage que moi.


Les changements de périmètre du groupe

Le groupe continue à procéder à des acquisition ciblées de sociétés pour développer son CA.

Dans la quasi-totalité des cas, c’est le groupe tout seul qui identifie des cibles potentiel et qui mène les pourparlers. Mario nous a cité le cas de sa dernière acquisition, en avril 2022, où il a fait lui-même une trentaine de déplacements en Italie pour convaincre un dirigeant de le laisser rentrer au capital.

Cette nouvelle acquisition italienne s’appelle IP Prinz. La société a développé une technologie de pompe double vis métal qui intéresse Gévelot. Les débouchés sont dans l’agro-alimentaire, le pétrole, le gaz, la cryogénie et, potentiellement un jour, l’hydrogène. Le groupe a déboursé 1,2 M€ pour 40 % d’IP Prinz, via une augmentation de capital, avec une option d’achat sur les 60 % restant. Cette nouvelle filiale italienne a dégagé un CA de 3 M€ en 2021 avec un résultat à l’équilibre et vise rapidement 6 à 7 M€ de CA pour 1,5 M€ d’EBITDA.

Gévelot cherche en permanence d’autres cibles, mais ne rachètera que si les conditions financières lui semblent très avantageuses.


Rachat d’actions

L’AG a validé hier un programme de rachat d’actions portant sur 2,5 % du capital avec une enveloppe maxi de 4 M€. On est donc parti pour racheter 19 230 titres à un cours maxi de 208 €. Pour mémoire, le groupe a très régulièrement recouru au rachat d’actions qui sont ensuite détruites, permettant une nette relution des actionnaires restants. C’est à mes yeux la meilleure utilisation qui peut être faite du trésor de guerre actuel.

Les rachats d’actions n’ont pas plus d’ampleurs pour une raison simple : ils font franchir de manière passive des paliers de détention à la famille dirigeante et pourrait la forcer à déclencher une OPRA dont elle ne veut pas à ce stade. Dommage !


Les 200 ans

Le groupe a été créé en 1820. Des festivités étaient prévues pour ce 200ème anniversaire, qui a eu la mauvais goût de tomber en pleine période de COVID et de confinement.

On oublie donc les festivités. Ce que je retiens en revanche ce sont les mots de Mario : « le groupe est là depuis 200 ans. Moi je pense à son développement pour les 100 prochaines années ». Un actionnariat familial fort, compétent, impliqué avec une vraie vision long terme. What else ?


Ma conclusion

Toutes les nouvelles annoncées hier ne sont pas bonnes : Le recours récents aux produits structurés ou les précision apportées sur le deal Schlumberger sont indiscutablement à ranger dans la colonne des mauvaises nouvelles.

Pour autant, je reste actionnaire ici avec enthousiasme. Entre les résultats à venir qui vont être très bons, le nouveau programme de rachat d’actions qui se met en place et la trésorerie plantureuse, le cours a beaucoup de raisons de monter dans les mois qui viennent. Et s’il devait être emporté dans la tourmente des marchés, je me renforcerai.


Snowball
Qui a envie de se mettre à l’Italien après avoir écouté longuement Mario hier.

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Message par les daubasses » 16 juin 2022, 11:49

Comme d’habitude, superbe compte-rendu !
Snowball a écrit :
La Trésorerie

(...)

En revanche Mario a clairement exclu le versement d’un dividende exceptionnel. Pour lui ce serait socialement intenable. Ses syndicats le lui reprocheraient et il devrait faire face à des grèves et des revendications salariales compliquées.
Intéressant. C'est un aspect que les investisseurs oublient souvent : une action = une entreprise, ce sont plein de parties prenantes qu'il faut aussi savoir gérer. Dont, bien sûr, les salariés.

Snowball a écrit :
Gévelot va donc avoir durablement beaucoup d’argent dans ses comptes. Pour essayer de muscler un peu le rendement de cet actif, le groupe souscrit depuis la fin 2021 des produits structurés, assis sur le rendement du l’Eurostock 50. Globalement, ces placements devraient rapporter 5 % annuellement avec une barrière désactivante si l’indice de référence perd 50 %. Mario envisage de consacrer un maximum d’un tiers de sa trésorerie à ce type de produits.

Cela a beaucoup inquiété la majorité des actionnaires présents, et je m’inscris dans cette équipe. Si tout se passe comme prévu, Gévelot gagnera 5 % sur ces 50 M€. Si un cygne noir passe et que les marché dévissent vraiment, ou que l’émetteur (BNP Paribas) est en difficultés, alors le groupe devra faire face à une perte en capitale importante. C’est pour moi la principale ombre au tableau de cette assemblée.

Clairement pas le rôle d'une entreprise industrielle. Pas le cœur de métier et une asymétrie défavorable dans le ratio gain potentiel limité à 5% / pertes potentielles de 50%.

Et pour revenir au point précédent, par sûr que ce genre d'investissement rentre dans l'objet social de l'entreprise. Les parties prenantes (dont les salariés) pourraient reprocher des pertes importantes sur ce genre de d'opérations si cela pouvait mettre l'entreprise en difficultés... étonnant !

On préfère que le cash soit préservé et que le management réalise des petites acquisitions structurantes pour l'avenir ainsi que des investissements dans ses filiales industrielles. Un trésor de guerre en cash en cas de fort ralentissement économique serait bienvenu pour récupérer des actifs à bon compte. Mais il faut être patient...

Snowball a écrit :
Rachat d’actions

L’AG a validé hier un programme de rachat d’actions portant sur 2,5 % du capital avec une enveloppe maxi de 4 M€. On est donc parti pour racheter 19 230 titres à un cours maxi de 208 €. Pour mémoire, le groupe a très régulièrement recouru au rachat d’actions qui sont ensuite détruites, permettant une nette relution des actionnaires restants. C’est à mes yeux la meilleure utilisation qui peut être faite du trésor de guerre actuel.

Les rachats d’actions n’ont pas plus d’ampleurs pour une raison simple : ils font franchir de manière passive des paliers de détention à la famille dirigeante et pourrait la forcer à déclencher une OPRA dont elle ne veut pas à ce stade. Dommage !
Sur la papier, on adore les rachats d'actions surtout quand ils sont effectués à bon prix. Ce qui est le cas de Gévelot, bradé en bourse. Par contre, on voit un double défi dans le cas de Gévelot :

1/ Cotation au fixing avec une faible liquidité : comment racheter des actions dans ces conditions ? A moins que ce soit par blocs auprès d'actionnaires actuels ?

2/ La liquidité est déjà faible. Si on réduit le flottant, cela ne va rien arranger. Et on part dans un potentiel cercle vicieux où la faible liquidité va faire plafonner le cours de bourse car il va y avoir de moins en moins d’actionnaires potentiels intéressés (pour éviter d'être "collés" comme on le voit avec certains fonds chez Gaumont par exemple, type HMG et GayLussac). On peut déjà dire au revoir aux institutionnels au regard de la valo actuelle et de la liquidité déjà riquiqui. Ce serait donc des achats créateurs de valeur sur la papier, mais dans la réalité ils rendraient les actionnaires actuels encore plus dépendants de la famille pour la cristallisation de la valeur de leurs actions. Car même si les actions prennent d'avantage de valeur, qui, in fine, leur rachèteraient à part la famille Martignoni ?

Double warning donc. Une action, ou plutôt une entreprise, pour un fonds de portefeuille et pour des investisseurs (très) patients, en accord avec la stratégie familiale.
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slechart
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Message par slechart » 16 juin 2022, 21:10

Concernant le produit structuré souscris par Gevelot : quand on parle de barrière désactivante a -50%, cela signifie que le rendement de 5% par an est désactivé et qu’alors on est remboursé au prix du sous-jacent, c’est bien cela?
On perd la garantie en capital mais on peut toujours espérer un retour en grâce du sous-jacent.
A voir à quelle vitesse ils vont (ont?) déployé cette stratégie d’investissement.

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Snowball
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Message par Snowball » 17 juin 2022, 08:45

Bonjour Slechart,

Oui, c'est le principe. Le contrat structure rapporte 5 % par an, tant que le floor, ou barrière désactivante, n'est pas atteint. S'il devait l'être l'émetteur sort du contrat et rembourse Gévelot avec le sous-jacent... qui a donc perdu 50 % (et qui aura un réel potentiel d'appréciation j'en conviens).

Le sous-jacent est systématiquement l'Eurostock 50. Mario nous a affirmé avoir signé ses contrats avec cet indice de référence sous les 3 600 points. Il faudra donc s'inquiéter si l'Eurostock 50 passe sous les 1 800 points. Nous en sommes loins... pourvu que ça dure.

Sur le rythme de déploiement, il est progressif, faits sur de multiples contrats, avec des maturités différentes. Mais je ne serait pas étonné que le groupe ait plusieurs dizaines de millions d'euros de produits structurés sur son prochain bilan, fin 2022.

Snowball

PMO
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Message par PMO » 17 juin 2022, 09:30

Bonjour SLechart, Snowball,

Tout d'abord merci à Snowball pour ce compte-rendu d'AG.
Un petit complément sur les risques liés aux produits structurés :
- ne pas oublier le risque de crédit lié à la notation de l'émetteur - si la note de crédit de BNPP est dégradée, en général le produit structuré émis subit une réelle décote
- par ailleurs le marché secondaire de tels produits n'est pas tout rose, et ne suit pas réellement le cours du sous-jacent... donc si sortie avant la maturité, on est également pénalisé
- sans parler bien sûr du risque de faillite de l'émetteur

Je trouve effectivement bien osé pour un industriel d'aller vers de telles optimisations de trésorerie... l'avenir nous dira si Gevelot a eu raison

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okavongo
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Message par okavongo » 17 juin 2022, 11:52

Je comprends les arguments anti-distribution de la direction (demandes salariales du personnel) mais un dividende exceptionnel ou un retour en capital qui ferait mécaniquement baisser le cours de bourse dans la foulée (opération "neutre") semble possible à expliquer. Pas facile, mais possible...

Dans ces conditions, à défaut de distribution, mieux vaut effectivement que le management se concentre sur son métier d'industriel plutôt que dans l'immobilier ou les produits structurés... Gevelot donne l'impression d'être un peu l'anti-Bassac en terme de culture financière.
Snowball a écrit :
16 juin 2022, 11:21
Le groupe continue à procéder à des acquisition ciblées de sociétés pour développer son CA.

Dans la quasi-totalité des cas, c’est le groupe tout seul qui identifie des cibles potentiel et qui mène les pourparlers. Mario nous a cité le cas de sa dernière acquisition, en avril 2022, où il a fait lui-même une trentaine de déplacements en Italie pour convaincre un dirigeant de le laisser rentrer au capital.
(...)

Gévelot cherche en permanence d’autres cibles, mais ne rachètera que si les conditions financières lui semblent très avantageuses.
Si Snowball a l'oreille de Mario, il peut lui suggérer de regarder du coté du Japon ;) . Diversification géographique + sociétés bon marché, le cocktail pourrait plaire.

Une cible potentielle : le fabricant de pompes Yamada Corporation. Le capital ne semble pas verrouillé. L'activité automobile est un peu hors du champ de Gévelot mais elle ne pèse "que" 30% de l'activité. La trésorerie a fondu mais Gévelot n'en manque pas et en contrepartie l'outil industriel de Yamada a été modernisé. Je préfère même une participation minoritaire dans Yamada que des produits structurés qui enrichissent sûrement plus la BNP que les actionnaires de Gévelot... Si Mario veut placer notre argent sur les marchés alors qu'il prenne un abonnement aux Daubasses ! Je serai plus rassuré...

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Snowball
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Message par Snowball » 22 juin 2022, 10:13

@ Okavongo,

Non, je n'ai pas l'oreille de Mario et non, je ne parle toujours pas italien.

Mais chiche ! la proposition est assez intéressante. Je vais prendre ma plus belle plume et écrire un mot à Mario pour pour lui suggérer le nom de Yamada Corporation. Je vais d'abord me renseigner un peu plus avant sur cette société japonaise. Si tu as plus d'info de ton côté, peut-être pourrais-tu tu les transmettre aux administrateurs qui feront suivre.

L'initiative a naturellement peu de chance de succès, mais j'aime assez l'idée que le communauté de petits porteurs que nous sommes puisse suggérer des pistes de réflexions aux dirigeants.

Snowball

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Message par les daubasses » 28 juin 2022, 09:21

Cours actuel : 180 EUR

Premiers rachats d'actions propres dans le cadre du plan voté lors de la dernière AG :

36 titres ont été rachetés à un cours compris entre 180,50 EUR et 182,00 EUR pour un montant de 6,5 k EUR.
ALGEV actions propres 20-24.06.2022.png
Déclaration hebdomadaire des opération de rachat d'actions au 27.06.2022
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Message par les daubasses » 15 juillet 2022, 09:43

Cours actuel : 181 EUR

Les rachats d'actions propres prennent leur petit rythme de croisière.
108 titres ont été rachetés entre le 1er et le 12 juillet pour un montant de 19,4 k EUR.
ALGEV 01-06.07.2022.png
ALGEV 07-12.07.2022.png
Au total, ce sont 144 titres qui ont été rachetés à un prix moyen de 180,30 EUR.

---
Déclaration hebdomadaire des transactions sur actions propres du 1 au 6 juillet 2022
Déclaration hebdomadaire des transactions sur actions propres du 7 au 12 juillet 2022
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Message par les daubasses » 15 août 2022, 14:15

Cours actuel : 178 EUR

Les rachats d'actions propres se sont poursuivis sur les 4 dernières semaines à un cours compris entre 179,00 et 181,50 EUR :

- semaine du 13/07 : 37 titres
- semaine du 20/07 : 35 titres
- semaine du 27/07 : 31 titres
- semaine du 03/08 : 29 titres

Total des rachats depuis le 20 juin 2022 : 276 titres / 19 230 autorisés par le programme

---
Source : site gévelot
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Message par les daubasses » 09 septembre 2022, 10:13

Cours : 176,00 EUR

Achat historique d'actions par le PDG Mario Martignoni : 5 393 action @ 176 EUR = 949 168 EUR

source : https://www.insiderscreener.com/fr/entr ... gevelot-sa
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UmBerZohan
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Message par UmBerZohan » 13 octobre 2022, 18:17

Sortie du rapport : https://www.gevelot-sa.fr/news/gevelot- ... 9fd0c890f/

" Résultat net du premier semestre 2022 (Part du Groupe) est bénéficiaire de 1,7 M€ contre un gain net de 1,5 M€ au premier semestre 2021."

" Fin avril 2022, une prise de participation minoritaire de 40 % et un accord-cadre de coopération ont été conclus avec la société italienne 3P Prinz Srl. Cette société fabrique des pompes volumétriques dans les technologies du pétrole et du gaz.

Son chiffre d’affaires s’élève à environ 4 M€ par an. "


" Un premier investissement immobilier tertiaire (à hauteur de 6,3 M€ hors droits) en région parisienne en vue de rendements locatifs devrait être conclu dans les semaines à venir. "

Annulation de 9890 actions soit 1.3% si je ne me trompe.

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Snowball
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Message par Snowball » 14 octobre 2022, 09:26

Merci pour le suivi en temps réel UmBerZohan.

Ce qui me semble important de souligner dans cette publication c’est que l’activité de Gévelot repart à la hausse et que les profits explosent.

Le CA gagne 33 % à 63,1 M€ sur le semestre.

Le Résultat Opérationnel Courant, lui, est multiplié par 6,3 passant de 0,7 à 4,4 M€.
iGEVELOT S1 2022.jpg
Cela confirme que Gévelot est en train de reconstruire un business rentable dans les pompes en Oil & Gaz. Cela marque aussi que Gévelot est une valeur dollar : la majorité des coûts sont en €, alors que la majorité des revenus sont en $. Là où tous les importateurs souffrent, Gévelot tire profit de l’évolution des taux des devises.

Le redressement de l’activité est magique pour les actionnaires, car, à ce stade, il est GRATUIT. Gévelot ayant environ 200 € de trésorerie nette par titre (191 € au 31 décembre dernier), lorsque l’on achète le titre 186 € comme hier, on achète la tirelire et on paie zéro pour le business.

Le destruction par la société de ses propres actions rachetées à des prix très faibles ces dernier mois est la cerise sur le gâteau. C’est relutif pour les actionnaire qui restent. J’en suis.

Snowball

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