LDC (LOUP)
Publié : 22 mai 2023, 13:04
Analyses et idées d'investissement. Première communauté d'investiseurs en actions francophones !
https://forum.daubasses.com/
Feuille de route 23/24 :Malgré un environnement très complexe, le poids lourd européen de la volaille (Maître Coq, Le Gaulois, Loué) a publié des résultats solides pour son exercice 22-23.
Sur le plateau de l'Actu Bourse, Philippe Gélin, le directeur général de LDC, revient sur ces chiffres et détaille les perspectives du groupe, son rôle dans l'économie locale et ses ambitions financières pour la période 23-24.
climatisor a écrit : ↑25 juin 2023, 06:15J'aime aussi cette entreprise mais je la trouve encore un peu chère en ce moment. Ou du moins on va dire qu'elle est au prix. Je ne vois pour l'instant pas vraiment de décote. On a un PER de 12 ce qui est la moyenne exacte sur 20 ans.
C'est peut être à cause de tout ces changements IFRS, GAARP et non GAARP. Moi j'ai regardé vite fait sur wisesheet j'ai 165 M de net income en IFRS. Cela donne 9.42 par action. Cela peut arriver aussi que wisesheet donne des chiffres faux.
J'ai tendance à penser qu'au regard de la bonne performance du T1 et des perspectives plutôt favorables (à nuancer toutefois car nous pourrions avoir une hausse des volumes mais en même temps une baisse des prix de vente et des intrants) l'estimation d'un CA de 6000M est sous-évaluée. Il est donc plus probable d'avoir une bonne surprise dans le déroulé de cet exercice. Avec ce T1 de 1514.8M nous avons un reste à faire sur les 9 prochains mois de 4485.2M à comparer aux 4504.2M des 9 derniers mois de l'exercice précédent soit une régression de -0.4%. Pas très crédible après avoir fait +12.9% sur le T1. Un CA annuel de 6200M me semble plus probable ce qui donnerait un ROC de 310M (selon guidance à 5%). La valorisation serait donc celle-ci :La sortie de l’influenza aviaire devrait conditionner le retour progressif des volumes dans la volaille et ainsi favoriser une politique de soutien de la consommation, au travers notamment de la relance des opérations promotionnelles. La détente sur les prix des matières premières devrait par ailleurs se traduire par une baisse des prix de vente dans la volaille dans le cadre de la règlementation EGALIM. Les prochains mois seront également consacrés au développement de l’activité œufs du Groupe avec notamment l’intégration de la société OVOTEAM depuis le 1er avril 2023. Pour rappel, cette société a généré un chiffre d’affaires annuel de 110 M€ en 2022.
Au regard de ce début d’année, LDC confirme ses objectifs de dépasser un chiffre d’affaires de 6 milliards d’euros avec un maintien du taux de marge opérationnelle courante autour de 5%.
J'ai enfin pris le temps de lire cette note, beaucoup de pages type étude de marché (un peu lourd..) et pas mal d'infos sur l'historique du groupe.
La marge sera meilleure que prévue (plus que 5% initialement prévu).Le Groupe LDC annonce le chiffre d’affaires du 1er semestre de l’exercice 2023-2024. Sur la période de mars 2023 à fin août 2023, les ventes du Groupe s’élèvent à 3 022,3 M€ contre 2 735,5 M€ au 1er semestre 2022-2023 en hausse de 10,5% (+8,2% à périmètre identique1 et taux de change constant). Sur l’ensemble du semestre, les volumes commercialisés sont en retrait de 1,9% (-2,2% à périmètre identique) malgré une tendance plus favorable constatée sur le 2ème trimestre avec le retour progressif de la production après les épisodes d’influenza aviaire.
LDC : une marge plus élevée qu'attendu
Des chiffres bien orientés
Volaille. Le champion français de la volaille LDC a dégagé une croissance interne de 8,2% sur la première moitié de l'exercice décalé 2023/2024. Si les volumes se sont inscrits en léger repli, la société profite des revalorisations tarifaires effectuées pour tenir compte de l'inflation. Grâce à cette bonne performance, LDC devrait dépasser l'objectif de 5% de marge opérationnelle prévu initialement sur l'ensemble de l'exercice... Dans un passé récent, la société sarthoise a déjà démontré sa capacité à protéger ses marges dans un contexte adverse. Cela a été le cas lors de la grippe aviaire qui est venue frapper les élevages de l'ouest de l'Hexagone...
Débouchés. Sur le fond, LDC met l'accent sur les gammes les plus contributrices comme les pièces élaborés déjà cuites... A l'international, la firme est présente dans quatre pays avec la Pologne, la Hongrie, le Royaume-Uni et la Belgique. Elle va consolider sa présence en Pologne à travers l'acquisition du numéro 1 de la dinde dans le pays qui a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 228 ME. Pourvu d'une situation financière très saine, LDC veut consolider ses positions actuelles mais aussi pénétrer de nouveaux débouchés dans le monde du traiteur comme les pâtes ou les salades. Dans les plats cuisinés, rappelons que LDC est déjà propriétaire de la marque Marie...
PER. Le management a aussi acté de forts investissements dans l'outil de production. Cela devrait contribuer à augmenter la productivité industrielle pour, in fine, reconquérir le marché français de la volaille. En s'appuyant sur un avantage compétitif, les importations représentent aujourd'hui la moitié des volumes. C'est particulièrement le cas dans l'univers de la restauration collective... L'action LDC se négocie sur la base d'un PER évalué à 10 pour l'année en cours. Il est difficile d'affirmer que ce niveau est réellement déprécié car la valeur a toujours été dotée de faibles multiples. Nous préférons empocher une partie des gains alors que le cours de LDC s'envole de 45% sur une année glissante.
On prend une partie de ses gains sur LDC...