Avez-vous un article svp qui traite le sujet des actions chinoises ? Mes recherches sont infructueuses.Le problème, et il est majeur, est d'ordre politique. Depuis nos mésaventures chinoises il y a cela quelques années, nous nous sommes promis de ne plus investir en Chine continentale (= la République Populaire de Chine), pour des histoires de respects des actionnaires et de manipulation comptable trop fréquente.
Great Eagle Holdings (GEAHF) - ex Portefeuille daubasses 2
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Quelques éléments de réponse dans cet ancien article : Notre état d’esprit vis-à-vis des investissements en Chine en avril 2012.
Bonne lecture.
Bonne lecture.
-- Chasseurs de décotes depuis 2008 --
Merci.
Ce qui est déroutant c'est les Munger Pabrai... etc qui placent de gros billets sur BABA, Tencent. le risque politique, la manipulation des comptes etc ne semblent pas les dissuader d'investir.
Par ailleurs je fais le parallèle avec Sir John Templeton qui a misé sur le marché coréen lorsque tout le monde le fuyait pour les mêmes raisons sus cités.
NB : conseil de lecture estival : Richer Wiser Happier de Richard Green
Ce qui est déroutant c'est les Munger Pabrai... etc qui placent de gros billets sur BABA, Tencent. le risque politique, la manipulation des comptes etc ne semblent pas les dissuader d'investir.
Par ailleurs je fais le parallèle avec Sir John Templeton qui a misé sur le marché coréen lorsque tout le monde le fuyait pour les mêmes raisons sus cités.
NB : conseil de lecture estival : Richer Wiser Happier de Richard Green
C'est surprenant, l'action perd plus de 4% aujourd’hui à la bourse de Francfort au moment même où le message des daubasses était posté, et alors qu'il n'y a pas eu de telle variation à Honk Kong la veille.
Ce n'est quand même pas votre annonce qui à déclenché des ventes de nombreux membres faisant baisser autant le cours ?
De mémoire il y a toujours 4000 titre à la vente et à l'achat avec un spread en général autour de +/-1% vs cours HK.
Ce n'est quand même pas votre annonce qui à déclenché des ventes de nombreux membres faisant baisser autant le cours ?
De mémoire il y a toujours 4000 titre à la vente et à l'achat avec un spread en général autour de +/-1% vs cours HK.
Je pense bien que c'est ça... 14 000 titres échangés soit un record de 4 ans a priori, le tout après une 1ere vente de 315 titres à 15h15. Ce n'est pas très surprenant, on ne parle que de 40.000€ échangés soit l'équivalent de 40 abonnés soldant une ligne de 1 000€, et des arbitragistes qui peuvent en profiter.
Avec 177 titres échangés quotidiennement en moyenne, sa sortie du portefeuille Daubasses 2 pouvait difficilement se passer autrement.
De mon côté je conserve un peu, pas pressé
A+
Ravana
Avec 177 titres échangés quotidiennement en moyenne, sa sortie du portefeuille Daubasses 2 pouvait difficilement se passer autrement.
De mon côté je conserve un peu, pas pressé
A+
Ravana
"Le prix c'est ce que tu payes, la valeur ce que tu obtiens"
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Nous ne détenons aucune vérité absolue. Il y a peut-être encore de l'argent à se faire avec ce titre car la décote est énorme actuelle. Notre dernier objectif était de 8,87 EUR.
Ce qui est important pour nous, c'est de dormir tranquille avec les actifs que nous avons en portefeuille. Et au regard de ce qu'il se passe à Hong Kong, ce n'était plus le cas avec nos actions de Great Eagle Holdings.
-- Chasseurs de décotes depuis 2008 --
Bonjour,
je ne sais pas encore si je vais revendre ma ligne que j'ai acheté sur la place de Hong Kong en novembre. Les insiders continuent à acheter sous 27HKD.
Oui, la place est risquée. J'ai remarque des ventes de dirigeants sur la tech où des sociétés qui pourraient à terme déstabiliser le partie communiste chinois. Dans ces grand groupes, des ventes, des dons à des associations lié au PCC, ou des entrées de membre du PCC à des postes de directions.
Après, il est vrai qu'ils à beaucoup d'opportunités ailleurs. Quelques % de son portefeuille dans ce pays est à voir comme une diversification. Les marchés US sont ils moins dangereux ? Que dire de l'exposition importante au Japon du portefeuille ? ( Même s'il est très bien diversifié comparer à beaucoup de portefeuille ).
Le ratio du HSI contre le SP500. On va me dire que je suis en mode boule de cristal avec ce graph. A chacun son interprétation.
je ne sais pas encore si je vais revendre ma ligne que j'ai acheté sur la place de Hong Kong en novembre. Les insiders continuent à acheter sous 27HKD.
Oui, la place est risquée. J'ai remarque des ventes de dirigeants sur la tech où des sociétés qui pourraient à terme déstabiliser le partie communiste chinois. Dans ces grand groupes, des ventes, des dons à des associations lié au PCC, ou des entrées de membre du PCC à des postes de directions.
Après, il est vrai qu'ils à beaucoup d'opportunités ailleurs. Quelques % de son portefeuille dans ce pays est à voir comme une diversification. Les marchés US sont ils moins dangereux ? Que dire de l'exposition importante au Japon du portefeuille ? ( Même s'il est très bien diversifié comparer à beaucoup de portefeuille ).
Le ratio du HSI contre le SP500. On va me dire que je suis en mode boule de cristal avec ce graph. A chacun son interprétation.
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bonjour,
le message n'est pas très clair : est-ce qu'il sous tend que vous sortez l'intégralité de vos titres de Hong Kong?
le message n'est pas très clair : est-ce qu'il sous tend que vous sortez l'intégralité de vos titres de Hong Kong?
- les daubasses
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Oui.
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Bonjour,
Je suis surpris d'entendre des arguments assez inhabituels pour votre vente.
Je comprendrai très bien un raisonnement de type "nous vendons, car nous avons trouve une autre action avec un meilleur potentiel".
Rarement, ai-je entendu des arguments de type politique (Hong Kong n'est pas/plus une démocratie donc nous vendons) de votre part.
C'est d'ailleurs la raison de mon abonnement.
Habitant a Hong Kong depuis 17 ans et a la tete d'une petite PME locale depuis 6 ans, c'est un sujet que je connais plutôt bien.
La Chine n'a pas change les regles comptables, ni demande de ne pas respecte les actionnaires (les entreprises listees de HK payent de plantureux dividendes qui sont cerise sur le gateau net d’impôt), les manipulations comptables existent mais ne sont ni plus ni moins fréquentes qu'en Europe ou aux Etats-Unis (Wirecard, Tesla...), les regles de marche sont transparentes et bien etablies.
Oui, HK a son lot de problemes.
Tout comme la Belgique ou le Japon...le raisonnement ne devrait pas etre differente de nos net-net Japonaises.
Les inquietudes créent de la décote qui crée l'opportunite.
Attention donc a s'extraire du bruit actuel des journaux au sujet de la grande mechante Chine qui a cree le virus et qui veut conquerir le monde.
La Chine n'a jusqu'ici donne aucun signe de vouloir spolie les actionnaires (contrairement aux etats Euopeens qui taxent les gains sur les actions et les dividendes)
Au plaisir de vous entendre
Je suis surpris d'entendre des arguments assez inhabituels pour votre vente.
Je comprendrai très bien un raisonnement de type "nous vendons, car nous avons trouve une autre action avec un meilleur potentiel".
Rarement, ai-je entendu des arguments de type politique (Hong Kong n'est pas/plus une démocratie donc nous vendons) de votre part.
C'est d'ailleurs la raison de mon abonnement.
Habitant a Hong Kong depuis 17 ans et a la tete d'une petite PME locale depuis 6 ans, c'est un sujet que je connais plutôt bien.
La Chine n'a pas change les regles comptables, ni demande de ne pas respecte les actionnaires (les entreprises listees de HK payent de plantureux dividendes qui sont cerise sur le gateau net d’impôt), les manipulations comptables existent mais ne sont ni plus ni moins fréquentes qu'en Europe ou aux Etats-Unis (Wirecard, Tesla...), les regles de marche sont transparentes et bien etablies.
Oui, HK a son lot de problemes.
Tout comme la Belgique ou le Japon...le raisonnement ne devrait pas etre differente de nos net-net Japonaises.
Les inquietudes créent de la décote qui crée l'opportunite.
Attention donc a s'extraire du bruit actuel des journaux au sujet de la grande mechante Chine qui a cree le virus et qui veut conquerir le monde.
La Chine n'a jusqu'ici donne aucun signe de vouloir spolie les actionnaires (contrairement aux etats Euopeens qui taxent les gains sur les actions et les dividendes)
Au plaisir de vous entendre
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Bonjour guillaumek,
Si vous êtes surpris de nos exclusions de certains pays de notre univers d'investissement, c'est que vous êtes un nouvel abonné et probablement un investisseur néophyte en entreprises chinoises.
Comme nous le soulignions dans cet article daté de 2012, nous avons connu dans le portefeuille daubasses 1er du nom ainsi que dans nos portefeuilles personnels un nombre disproportionné de fraudes comptables avec des faillites totales à la clef. Et nous avions alors décidé de ne plus investir en Chine continentale communiste. Tout en précisant que nous nous laissions une ouverture pour les zones chinoises à statut particulier et capitalistes : Hong Kong, Macao et Taïwan.
Extrait de l'article qui est une réponse à un abonné qui nous posait des questions sur les chinoiseries :
Le problème c'est qu'on ne parle pas d'une fraude géante tous les 5 ans à la Enron ou Wirecard ici... mais de centaines de fausses entreprises chinoises frauduleuses. Juste de notre expérience, ce sont déjà des dizaines d'entreprises !
Dans le seul portefeuille daubasses 1 :
Qiao Xing Universal Resource : -100%, perte totale
China Crescent : -93%
T-Bay Holding : -88%
New Dragon Asia : -63%
Parmi les pertes les plus élevées de notre histoire et une surreprésentation d'entreprises chinoises avec pourtant un bilan en béton armé et de très beaux bénéfices !
---
Votre retour terrain est intéressant. Que vous gériez avec brio une PME à Hong Kong c'est une chose. Nous vous en félicitons.
La réalité est que pour les entreprises cotées, c'est un univers à part où les chinois ont un malin plaisir à récupérer des capitaux occidentaux via des introductions foireuses ou des entreprises qui sont en réalité des coquilles vides.
Connaissez-vous le formidable travail de Citron Research ? Nous suivons depuis maintenant près de 20 ans les travaux de Andrew Left. C'est un spécialiste du short (vente à découvert). Il a eu un succès incroyable en shortant un nombre considérable d'entreprises chinoises cotées aux US. En fait, c'étaient des coquilles vides qui rachetaient des entreprises déjà cotées aux US (également des coquilles vides) pour ainsi avoir accès à la cotation US sans jamais avoir eu besoin de réaliser une introduction en bourse avec tout le formalisme réglementaire. C'est le principe de "reverse merge" (fusion inversée). Astucieux pour monter de très belles arnaques.
On ne trouve plus les archives sur le site de Citron Research , seulement la liste des analyses qui ont débouclées sur une intervention des autorités compétentes, plus de 50.
[ajout : les archives sont bien disponibles sur le site : https://citronresearch.com/citron-report-archives/ ]
Heureusement, on avait travaillé sur ce phénomène et avons gardé une copie de toutes les opérations de l'époque !
155 analyses de 2001 à 2015. Un beau panel.
Le succès a été phénoménal avec quasiment un sans faute de 2001 à 2008 avec que des faillites ou des entreprises qui ont disparus.
Ensuite, Citron Research s'est orienté sur des entreprises américaines classiques (= non chinoises) et là le succès a été moins bon.
Sur toute la période étudiée par nos soins :
80% de pertes totales = gains de +100% pour un shorteur ! 124 faillites sur 155 entreprises analysées !!
12% de semi-réussites (gains mais pas encore de faillite)
8% de pertes (grosses hausses des actions)
Un jolie palmarès qu'on vous invite à découvrir ici :
Certains investisseurs faisaient même des enquêtes en Chine et se rendaient compte que la moitié des usines n'existaient pas et que lorsqu'elles existaient, elles étaient vides !
De mémoire, on peut vous citer quelques cas connus comme Sino Forest, une entreprise qui était sensée détenir des forêts...
On vous renvoie vers l'article de La Tribune intitulé L'étrange comptabilité des sociétés chinoises fait scandale à Wall Street.
Extraits :
Quant à votre conclusion :
La Chine a un track record incroyable de spoliation des actionnaires occidentaux. C'est le champion toute catégorie en la matière.
On le voit encore aujourd'hui avec de belles chinoiseries qui font (feraient plutôt...) du minage de bitcoin en Chine et cotées aux USA. Regardez Future FinTech Group Inc (FTFT) ou Bit Digital, Inc. (BTBT) par exemple.
De très très nombreuses entreprises chinoises cotées ont été créées par le passé dans le seul but de spolier les actionnaires occidentaux... et c'est encore le cas aujourd'hui !
Pour finir, notre objectif est de bien dormir avec les actifs que nous avons en portefeuille. Avec le bruit de bottes sur Hong Kong et le non respect des traités signés lors de la rétrocession de Hong Kong en 1997 du Royaume-Uni à la Chine avec un statut "Un pays deux systèmes" qui devait perdurer 50 ans, soit jusqu'en 2047... et donc déjà spolié (!), la coupe est pleine.
Sans doute qu'en tant que résident hongkongais vous avez une vision et un avantage particulier pour analyser et profiter de la situation actuelle. Tant mieux. Mais en tant qu'investisseur à distance, on voit tout cela d'un mauvais œil. Quelle sera la prochaine étape ? Comment les valorisations vont retrouver des couleurs dans ce contexte ? Quid de l'attractivité future de la place de Hong Kong et de l'arrivée des capitaux étrangers ?
Ce sera donc sans nous pour la Chine continentale communiste à laquelle nous intégrons aujourd'hui Hong Kong que nous considérons comme n'étant plus une zone autonome, démocratique et capitaliste.
Il y a tellement d'entreprises cotées à travers le monde, pourquoi s'embêter à prendre des risques démesurés ?
Si vous êtes surpris de nos exclusions de certains pays de notre univers d'investissement, c'est que vous êtes un nouvel abonné et probablement un investisseur néophyte en entreprises chinoises.
Comme nous le soulignions dans cet article daté de 2012, nous avons connu dans le portefeuille daubasses 1er du nom ainsi que dans nos portefeuilles personnels un nombre disproportionné de fraudes comptables avec des faillites totales à la clef. Et nous avions alors décidé de ne plus investir en Chine continentale communiste. Tout en précisant que nous nous laissions une ouverture pour les zones chinoises à statut particulier et capitalistes : Hong Kong, Macao et Taïwan.
Extrait de l'article qui est une réponse à un abonné qui nous posait des questions sur les chinoiseries :
A ce moment de notre réflexion, nous étions motivés pour investir à Hong Kong.
Question de Nicolas :
-En quoi la Chine serait un pays qui « trafiquerait » plus ? La SEC ne les sanctionne pas ? Ils n’ont pas les mêmes règles comptables que nous ?
-N’est-il pas possible de savoir qui triche au cas par cas au lieu de supprimer de ses recherche une région aussi importante ?
-Et respecter l’actionnaire minoritaire ça veut dire quoi ? Verser des dividendes ? On s’en fout ce n’est pas le but de l’approche daubasses non ?
Les « Daubasses » :
Ce serait un peu long à expliquer dans un simple mail, nos abonnés ont pu suivre nos pérégrinations en Chine au travers des différentes lettres mensuelles. Pour les sociétés que nous avons en portefeuille, citons en vrac : dilution à l’excès des actionnaires, litiges non déclarés, surestimations d’actifs, …
« On s’en fout ce n’est pas le but de l’approche daubasses non ? »
==> non, l’approche « daubasses » consiste à chercher des sociétés sous évaluées par rapport à leurs actifs, pas des sociétés gérées par des directions malhonnêtes. Vous nous demandiez pourquoi votre portefeuille fictif avait fait – 40 %, c’est notre réponse à cette question.
« N’est-il pas possible de savoir qui triche au cas par cas au lieu de supprimer de ses recherche une région aussi importante ? »
==> Hélas, non
---
Voilà donc pour cet échange riche en enseignements.
D’emblée, nous ne pouvons pas nous empêcher de ranger Nicolas parmi les investisseurs intelligents chers à Ben Graham. Pourquoi ?
Tout d’abord pour sa démarche. En effet, Nicolas a décidé de chercher lui-même des sociétés décotées et de retenir les sociétés correspondant aux critères « Value » bien précis expliqués par Ben Graham et appliqué par les « Daubasses » depuis plus de 3 ans dans un portefeuille réel.
En plus, en investisseur intelligent, il essaie de faire au mieux ses devoirs, c’est-à-dire en tentant d’analyser les sociétés. Que l’analyse n’ait pas été suffisante n’est pas la question … ce qui nous intéresse ici, c’est la démarche de Nicolas qui veux comprendre et fournit la somme de travail obligatoire que tout investisseur doit fournir. Nous reviendrons sur cela dans quelques lignes.
Ensuite sa lucidité d’investisseur a automatiquement généré de la prudence. La lucidité de Nicolas consiste en fait en sa capacité à douter à la fois de lui-même et de ses trouvailles. Ce qui devrait être le premier réflexe de tout investisseur mais qui est finalement peu courant. En fait, il a d’abord posé un regard objectif et sans concession sur ses propres recherches. Il a sans doute trouvé trop beau le potentiel global de sa sélection. Ensuite il a jugé ses analyses un peu trop superficielles. Et sa décision, malgré un « process » de sélection rigoureux qui lui fait pourtant dire qu’il est confiant, c’est de faire un portefeuille fictif … pour voir.
C’est, selon nous, tout ce cheminement qui a permis à notre ami d’éviter une catastrophe bien réelle.
Revenons sur la Chine et les sociétés chinoises cotées aux USA ou en UK. Nous aurions d’ailleurs pu intituler cette question des lecteurs : Pourquoi ai-je perdu 40% de mon capital en 6 mois sur des Daubasses chinoises cotées aux USA ?
Si vous faites régulièrement des chasses à la « Daubasse » comme nous le faisons depuis bientôt 4 ans, vous vous rendez compte aujourd’hui qu’il est possible de dénicher sur le champ au moins une cinquantaine de sociétés chinoises présentant des décotes sur leur valeur Net-Net d’au moins 50%. Tant le marché américain que le marché anglais regorgent de ce type d’occasions que nous n’hésitons pas à qualifier aujourd’hui de piège.
En fait si nous avons compris que les sociétés chinoise étaient des pièges, c’est pour la simple raison que nous en avons jusqu’à présent possédé 6 en portefeuilles. Une d’entre elles a été revendue à plus de 4 fois notre coût d’achat, une autre, toujours en portefeuille, présente un gain modeste et, enfin, les quatre autres ont été revendues ou sont toujours détenues avec des moins-values autour de 90 % ! Notre bilan chinois est donc très largement négatif.
C’est en suivant nos sociétés au fil des trimestres au travers des mises à jour chiffrées mais également des déclarations des directions et autres informations que sont apparues de nombreuses irrégularités.
Tout comme Nicolas, nous nous sommes dit que la SEC ou le gendarme boursier du marché anglais étaient garants d’une certaine ligne de conduite.
Et bien non ! Quand une direction a décidé d’être malhonnête, elle ne se soucie guère des « gendarmes » Et au fil de nos observations, sur ces sociétés chinoises, nous avons vu des bilans ou le compte client était immuablement figé comme si les clients avaient obtenu des délais de paiement d’une durée illimitée, des dilutions extravagantes et à répétions de 100% par émissions d’actions sans que rien ne soit proposé aux actionnaires minoritaire ou encore des commissaires aux comptes ayant pignon sur rue du style PricewaterhouseCoopers , se faire « remballer » pour évidemment avoir pointer un problème dans le bilan.
Le plus énervant, c’est que nous n’avons pas été capables de nous rendre compte de ces problèmes dès le départ mais seulement en observant les symptômes sur 2 ans et demi.
C’est donc pourquoi nous ne nous pensons pas nous tromper quand nous répondons à Nicolas qu’il n’est pas possible de trier au cas par cas. Car même avec une analyse minutieuse à un moment X, les problèmes surgissent à un moment Y ou Z quand vous êtes déjà investi et c’est trop tard.
Pourquoi cette véritable « discrimination » sur les sociétés chinoises ? Soyons sérieux : des entreprises au management malhonnête, il en existe partout dans le monde. Et nous avons bien évidemment rencontré depuis 2008 des directions américaines du même acabit ou il est impossible de détecter, même avec une analyse minutieuse, les coups fourrés futurs. La seule différence se situe sur la proportion de problèmes rencontrés. Et sur ce plan, les compagnies chinoises décrochent la médaille d’or !
A partir du moment où nous avons jugé que la probabilité est plus importante de rencontrer des problèmes futurs sur ces sociétés chinoises, nous avons jugé avec bon sens que notre taux de réussite allait forcément en diminuant. Et c’est donc pour cette raison que nous avons pris la décision, à partir de la mi-juin 2011, de ne plus renforcer sur cette zone géographique tant que la SEC et autres gendarmes boursiers ne feraient pas leur boulot pour rétablir la confiance et surtout proposer aux investisseurs des documents comptables fiables, reflétant de manière authentique la situation financière de la société.
C’est vrai que c’est toujours difficile de prendre ce type de décision et, comme l’exprime Nicolas, de faire passer à la trappe un pays aussi important que la Chine avec sans aucun doute des sociétés qui en valent la peine et qui subissent, par contagion, la réputation « chiffonnée » de managers peu scrupuleux.
Mais comme l’équipe des « Daubasse » est plutôt têtue, tout en suivant une ligne de bon sens qui consiste à penser que la première règle en investissement est d’éviter les pertes, nous avons poursuivi nos recherches en privilégiant ce que nous appelons des investissements par la « bande », indirectement, sur la Chine continentale.
Il s’agit surtout de trouver des sociétés installées dans des pays développés qui exercent des activités en Chine. Bien évidemment, il y a plein de sociétés américaines, anglaises ou encore européennes qui répondent à ce critère … mais nous croyons avoir trouvé mieux avec des sociétés chinoises, actives dans des territoires chinois capitalistes depuis des dizaines d’années, avec des règles de contrôles aussi strictes que chez nous et surtout une tradition capitaliste bien ancrée. Ces sociétés se trouvent dans les paradis du libéralisme que sont Hong Kong, Taiwan ou Macao.
Bien entendu, nous sommes entrés d’abord avec le petit « orteil » subissant collectivement un biais négatif mais, à ce jour, nous n’avons rien relevé de particulier, sur ces « nouvelles chinoises » dont le chiffre d’affaires en Chine continentale est souvent bien plus important que celui de beaucoup d’entreprises européennes ou américaines.
L’équipe des Daubasses est donc toujours positionnée sur la Chine mais pas tout-à-fait de la même manière et plus vigilante que jamais.
Pour terminer, nous voudrions vous rappeler ce que signifie pour nous cette aventure « Daubasses » et surtout le rapport que nous avons voulu instaurer avec vous, ami(e) lecteur(trice) ou abonné(e) en partageant cette aventure.
guillaumek a écrit : ↑24 juillet 2021, 07:26
La Chine n'a pas change les regles comptables, ni demande de ne pas respecte les actionnaires (les entreprises listees de HK payent de plantureux dividendes qui sont cerise sur le gateau net d’impôt), les manipulations comptables existent mais ne sont ni plus ni moins fréquentes qu'en Europe ou aux Etats-Unis (Wirecard, Tesla...), les regles de marche sont transparentes et bien etablies.
Le problème c'est qu'on ne parle pas d'une fraude géante tous les 5 ans à la Enron ou Wirecard ici... mais de centaines de fausses entreprises chinoises frauduleuses. Juste de notre expérience, ce sont déjà des dizaines d'entreprises !
Dans le seul portefeuille daubasses 1 :
Qiao Xing Universal Resource : -100%, perte totale
China Crescent : -93%
T-Bay Holding : -88%
New Dragon Asia : -63%
Parmi les pertes les plus élevées de notre histoire et une surreprésentation d'entreprises chinoises avec pourtant un bilan en béton armé et de très beaux bénéfices !
---
Votre retour terrain est intéressant. Que vous gériez avec brio une PME à Hong Kong c'est une chose. Nous vous en félicitons.
La réalité est que pour les entreprises cotées, c'est un univers à part où les chinois ont un malin plaisir à récupérer des capitaux occidentaux via des introductions foireuses ou des entreprises qui sont en réalité des coquilles vides.
Connaissez-vous le formidable travail de Citron Research ? Nous suivons depuis maintenant près de 20 ans les travaux de Andrew Left. C'est un spécialiste du short (vente à découvert). Il a eu un succès incroyable en shortant un nombre considérable d'entreprises chinoises cotées aux US. En fait, c'étaient des coquilles vides qui rachetaient des entreprises déjà cotées aux US (également des coquilles vides) pour ainsi avoir accès à la cotation US sans jamais avoir eu besoin de réaliser une introduction en bourse avec tout le formalisme réglementaire. C'est le principe de "reverse merge" (fusion inversée). Astucieux pour monter de très belles arnaques.
On ne trouve plus les archives sur le site de Citron Research , seulement la liste des analyses qui ont débouclées sur une intervention des autorités compétentes, plus de 50.
[ajout : les archives sont bien disponibles sur le site : https://citronresearch.com/citron-report-archives/ ]
Heureusement, on avait travaillé sur ce phénomène et avons gardé une copie de toutes les opérations de l'époque !
155 analyses de 2001 à 2015. Un beau panel.
Le succès a été phénoménal avec quasiment un sans faute de 2001 à 2008 avec que des faillites ou des entreprises qui ont disparus.
Ensuite, Citron Research s'est orienté sur des entreprises américaines classiques (= non chinoises) et là le succès a été moins bon.
Sur toute la période étudiée par nos soins :
80% de pertes totales = gains de +100% pour un shorteur ! 124 faillites sur 155 entreprises analysées !!
12% de semi-réussites (gains mais pas encore de faillite)
8% de pertes (grosses hausses des actions)
Un jolie palmarès qu'on vous invite à découvrir ici :
Certains investisseurs faisaient même des enquêtes en Chine et se rendaient compte que la moitié des usines n'existaient pas et que lorsqu'elles existaient, elles étaient vides !
De mémoire, on peut vous citer quelques cas connus comme Sino Forest, une entreprise qui était sensée détenir des forêts...
On vous renvoie vers l'article de La Tribune intitulé L'étrange comptabilité des sociétés chinoises fait scandale à Wall Street.
Extraits :
---Une vingtaine de sociétés retirées de la cote
Au cours des derniers mois, des dizaines de sociétés chinoises ont défrayé la chronique (China Electric, Duoyan...). D'après l'agence Reuters, trente ont vu leur cabinet d'audit démissionner et une vingtaine ont dû suspendre leur cotation sur des Bourses américaines. Dernier développement : lundi soir, l'éditeur de logiciels Longtop Financial Technologies a averti que le gendarme des marchés financiers américain (SEC) pourrait le poursuivre en justice, en raison de ses pratiques comptables.
Disciples chinois de Bernard Madoff
Mais c'est le cas de Sino-Forest qui fait le plus de bruit. Le 2 juin dernier, Muddy Waters publie un rapport révélant, documents à l'appui, que le groupe a exagéré la taille de ses revenus et de ses actifs forestiers. Le « short seller » Carson Block n'hésite alors pas à comparer les pratiques de la direction à celles de Bernard Madoff ! Celle-ci se défend, en vain...
Quant à votre conclusion :
Un peu de sérieux s'il-vous plait... Pas de complotisme ou amalgame ici. Rapportez des faits et des chiffres SVP pour soutenir vos propos.guillaumek a écrit : ↑24 juillet 2021, 07:26
Attention donc a s'extraire du bruit actuel des journaux au sujet de la grande mechante Chine qui a cree le virus et qui veut conquerir le monde.
La Chine n'a jusqu'ici donne aucun signe de vouloir spolie les actionnaires (contrairement aux etats Euopeens qui taxent les gains sur les actions et les dividendes)
La Chine a un track record incroyable de spoliation des actionnaires occidentaux. C'est le champion toute catégorie en la matière.
On le voit encore aujourd'hui avec de belles chinoiseries qui font (feraient plutôt...) du minage de bitcoin en Chine et cotées aux USA. Regardez Future FinTech Group Inc (FTFT) ou Bit Digital, Inc. (BTBT) par exemple.
De très très nombreuses entreprises chinoises cotées ont été créées par le passé dans le seul but de spolier les actionnaires occidentaux... et c'est encore le cas aujourd'hui !
Pour finir, notre objectif est de bien dormir avec les actifs que nous avons en portefeuille. Avec le bruit de bottes sur Hong Kong et le non respect des traités signés lors de la rétrocession de Hong Kong en 1997 du Royaume-Uni à la Chine avec un statut "Un pays deux systèmes" qui devait perdurer 50 ans, soit jusqu'en 2047... et donc déjà spolié (!), la coupe est pleine.
Sans doute qu'en tant que résident hongkongais vous avez une vision et un avantage particulier pour analyser et profiter de la situation actuelle. Tant mieux. Mais en tant qu'investisseur à distance, on voit tout cela d'un mauvais œil. Quelle sera la prochaine étape ? Comment les valorisations vont retrouver des couleurs dans ce contexte ? Quid de l'attractivité future de la place de Hong Kong et de l'arrivée des capitaux étrangers ?
Ce sera donc sans nous pour la Chine continentale communiste à laquelle nous intégrons aujourd'hui Hong Kong que nous considérons comme n'étant plus une zone autonome, démocratique et capitaliste.
Il y a tellement d'entreprises cotées à travers le monde, pourquoi s'embêter à prendre des risques démesurés ?
-- Chasseurs de décotes depuis 2008 --
Inhabituel mais c'est déjà arrivé par exemple avec un fonds fermé sur l'Ukraine (à l'époque de l'annexion de la Crimée). Et c'était la bonne décision de sortir (j'ai malheureusement gardé).guillaumek a écrit : ↑24 juillet 2021, 07:26Je suis surpris d'entendre des arguments assez inhabituels pour votre vente.
La valeur de Great Eagle est très liée à Hong Kong donc les arguments daubassiens s'entendent, même si je ne crois pas à une arnaque dans ce cas. Je pense plus à une perte d'attractivité de HK. Je conserve par contre mon holding hongkongais car je suis rassuré (un peu) par la détention de parts dans des entreprises australiennes.
Mais quel timing : juste après cette discussion enflammée, la Chine interdit les cours de soutien scolaires à titre lucratif!
Les actionnaires occidentaux des groupes cotés du secteur apprécient la nouvelle, regardez la courbe de TAL Education Group (TAL) par exemple
Et en ricochet Hong Kong perd 4% ajd…
Les actionnaires occidentaux des groupes cotés du secteur apprécient la nouvelle, regardez la courbe de TAL Education Group (TAL) par exemple
Et en ricochet Hong Kong perd 4% ajd…
- les daubasses
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Un exemple récent des actions anti-démocratiques du pouvoir chinois...
Le milliardaire chinois Sun Dawu, qui émet régulièrement des critiques contre le pouvoir, a été condamné à 18 ans d'emprisonnement pour une série d'infractions et de malversations, a annoncé ce mercredi un tribunal chinois. Le procès de ce médiatique patron de 67 ans, dirigeant d'un groupe spécialisé dans l'agriculture, était jugé par ses défenseurs comme emblématique de la manière dont le gouvernement communiste perçoit les puissants magnats du secteur privé.
(...)
Sun Dawu avait fondé le groupe Dawu en 1984 comme une entreprise familiale d'élevage de poulets et de cochons. Il l'a depuis transformée en un immense empire couvrant également la santé et le tourisme.
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Dans cet article de BFM Bourse La SEC met en garde les sociétés chinoises cotées à Wall Street, est précisé ce qu'est être "actionnaire" d'une entreprise chinoise pour un non chinois :
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Les entreprises chinoises doivent ainsi clairement faire état du fait qu'elles n'offrent pas directement des parts de leurs sociétés, mais une "exposition" à ces groupes, selon le terme de la SEC. Les investissements directs de capitaux étrangers au capital de ces entreprises étant interdits par le gouvernement chinois, les prétendants recourent à un double mécanisme complexe, appelé VIE côté chinois et ADR (ou ADS) côté américain, pour entrer à Wall Street et lever des capitaux.
Concrètement, les investisseurs détiennent des parts d'une société miroir du groupe chinois concerné, les deux entités ayant des liens contractuels, mais pas capitalistiques. Gary Gensler rappelle aussi que les sociétés chinoises désirant se faire coter à Wall Street doivent informer les investisseurs du fait que "de futures décisions du gouvernement chinois pourraient affecter significativement les performances financières" de l'entreprise.
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Après avoir lu cet article, qui explique en partie la correction du luxe aujourd'hui (Kering -8%, Hermès -4%, LVMH -5.5%) :
A+
Ravana
Le président chinois Xi Jinping a appelé ses compatriotes les plus fortunés à oeuvrer davantage à "la prospérité commune", et promis un "ajustement" des revenus excessifs, dans un pays où l'essor économique fulgurant a creusé les inégalités.
alors on comprend mieux celui là : Hong Kong confrontée à un exode «sans précédent»Dans un souci d'équité sociale, des dispositions doivent être prises pour "augmenter les revenus des groupes à faible revenu" et "ajuster les revenus excessifs", a souligné Xi Jinping, selon un compte rendu de la réunion.
Il n'est pas précisé comment l'homme fort de Pékin compte parvenir à cet objectif mais ses directives donnent généralement le ton des priorités du pays pour les mois à venir.
Sauve-qui-peut ou simple fluctuation conjoncturelle? Près de 90.000 résidents ont quitté Hong Kong au cours de ces douze derniers mois, un exode «sans précédent», selon le South China Morning Post. La population de la région administrative spéciale chinoise a ainsi chuté de 1,2% en une année, passant à 7,39 millions d'habitants, soit sa plus forte baisse depuis le début des données de recensement en 1961.
Du coup je profite du cours à 2.70 EUR ce jour et je solde ma ligne, adieu Hong Kong.Autre signe inquiétant: le montant des retraits de fonds anticipés en raison d'un départ permanent a atteint un niveau record de 6,6 milliards de dollars hongkongais (720 millions d'euros) en 2020, soit une hausse de 27% par rapport à l'année précédente.
Les ressortissants hongkongais, réputés riches, éduqués et qualifiés, sont en tout cas accueillis à bras ouverts par de nombreux pays.
A+
Ravana
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Pour en remettre une couche sur le risque chinois : la filiale chinoise à 49% d'ARM en roue libre où le PDG chinois Allen Wu fait la loi. Un exemple incroyable de ce qu'il peut se passer en Chine :
Article à lire : « Le casse du siècle » : que se passe-t-il avec la filiale d’ARM en Chine ?
(...)
Le conflit a alors pris une dimension nouvelle. Il a été rapporté que dans les bureaux d’ARM China, selon les informations du quotidien économique, Allen Wu a mis en place sa propre équipe de sécurité pour interdire l’entrée aux représentants d’ARM ou du conseil d’administration d’ARM China. En outre, les mails envoyés par le siège d’ARM aux employés sont bloqués par un système de filtrage.
Le dossier s’est également judiciarisé. En avril 2021, trois personnes qui avaient été nommées par le conseil d’administration d’ARM China pour remplacer Allen Wu, ont été licenciées par ARM China. Les trois individus ont été remis en place par cette instance, en riposte, avant que des plaintes ne soient déposées contre eux par ARM China. Motif ? Ils auraient été à l’origine de graves manquements.
Article à lire : « Le casse du siècle » : que se passe-t-il avec la filiale d’ARM en Chine ?
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Bonjour,
Je comprends la prudence des Daubasses parfaitement et les évolutions récentes ne m'enchantent pas.
Cela dit, je suis convaincu par l'analyse d'un Charles Gave qui postule que la Chine a besoin de HK pour disposer d'une place financière à même de finaliser le projet chinois de dedollarisation de l'Asie.
Aussi, il me semble que le contexte a changé : la simple prédation était très efficace en période de rattrapage de la Chine, mais maintenant qu'elle se pose comme le pilier d'une des futures monnaies de référence, je vois mal les chinois se tirer une balle dans le pied en matraquant HK, donc en foutant la trouille à tous ceux qui ont commencé à régler leurs échanges non en dollar mais en yuan.
De plus, le règlement en cours du problème Evergrande de façon assez capitalistique, semble montrer le souhait de rassurer les partenaires notamment asiatiques.
Personnellement, je conserve une ligne GEAHF. Si HK doit devenir la place de référence asiatique, c'est gagné. Sinon vous aurez été plus avisés.
On verra.
Je comprends la prudence des Daubasses parfaitement et les évolutions récentes ne m'enchantent pas.
Cela dit, je suis convaincu par l'analyse d'un Charles Gave qui postule que la Chine a besoin de HK pour disposer d'une place financière à même de finaliser le projet chinois de dedollarisation de l'Asie.
Aussi, il me semble que le contexte a changé : la simple prédation était très efficace en période de rattrapage de la Chine, mais maintenant qu'elle se pose comme le pilier d'une des futures monnaies de référence, je vois mal les chinois se tirer une balle dans le pied en matraquant HK, donc en foutant la trouille à tous ceux qui ont commencé à régler leurs échanges non en dollar mais en yuan.
De plus, le règlement en cours du problème Evergrande de façon assez capitalistique, semble montrer le souhait de rassurer les partenaires notamment asiatiques.
Personnellement, je conserve une ligne GEAHF. Si HK doit devenir la place de référence asiatique, c'est gagné. Sinon vous aurez été plus avisés.
On verra.
JOMO-sapiens
Le président exécutif et directeur général a récemment acheté pour 3,5 millions de dollars HK d'actions
Le 28 février, Ka Shui Lo a acheté environ 177 000 actions sur le marché à environ 19,71 dollars HK par action. Il s'agit du plus gros achat effectué par un initié au cours des 3 derniers mois. Ka Shui a été acheteur au cours des 12 derniers mois, achetant un total net de 64 millions de dollars de Hong Kong en actions.
Le 28 février, Ka Shui Lo a acheté environ 177 000 actions sur le marché à environ 19,71 dollars HK par action. Il s'agit du plus gros achat effectué par un initié au cours des 3 derniers mois. Ka Shui a été acheteur au cours des 12 derniers mois, achetant un total net de 64 millions de dollars de Hong Kong en actions.