Verde Agritech (NPK) -P
Un belle histoire ?
Analyse au 22/11/2020
Cours à cette date : 0,72 CAD
Nb actions : 48,4 millions
Capitalisation : 35 mCAD
Cash au 30/09/20 : 2,4 mCAD
Dette au 30/09/20 : 2,9 mCAD
EV : 35,5 mCAD
EV / Ebitda transformé ici en EV / profit opérationnel « conservateur » (sur 9 mois de 2020)
Ratio = 35,5 / 1,1 = 32
La pirogue manque de potasse et de belles histoires. Verde Agritech nous offre les 2. Mais notre petite embarcation, spécialiste des ruisseaux de traverse, ne fait pas les choses à moitié. La potasse est sous une forme particulière et l'objectif de Verde est de sauver la planète !
Pour une fois, l'approche quantitative ne sera ici pas notre motivation principale. Alors, autant évacuer d'entrée cet aspect. Verde est « presque » en situation de cash net. Nous avions déjà « tordu » un peu ce critère avec Atico Mining. Mais Atico était très profitable. Ce n'est pas (encore ?) le cas avec Verde ou un ratio ressemblant à EV/EBITDA donne un chiffre supérieur à 30. Mais attention aux ratios, car si je le calcule sur la base du seul dernier trimestre, il est à 6. Et ne veut rien dire, car Verde a une activité saisonnière... Au niveau quantitatif, on se contentera donc du « presque » cash net, de la profitabilité qui arrive et d'une marge brute confortable (67%).
Mais alors où est la valeur ? Dans le projet. Je passe sur les chiffres de NPV (Net Present value) car il nous donnerait le tournis et pour faire avancer une pirogue, il faut ramer. Et non pas rêver la tête dans les étoiles. A la rigueur, avec une société de royalties, on peut se laisser porter par le courant. Pas ici. Chez Verde on a besoin de toute l'énergie du management, des équipes commerciales et marketing pour que la « success story » se réalise.
Il était une fois un piroguier qui s'intéresse aux secteurs de matières premières. Après le secteur des mines juniors et autres explorateurs dans les métaux précieux, il tente une expérience dans la potasse (utilisation principale, les engrais). L'objectif est de trouver des projets de mines low-cost qui pourraient un jour concurrencer les géants du secteur. La potasse, c'est l'image d'Epinal d'un cartel qui contrôle les prix pendant des années. Mais en 2014, un vilain petit canard low-cost russe, Uralki, décide d'augmenter ses parts de marchés et se lance dans la guerre des prix. Nous voilà face à un bouleversement qui a englouti des milliards de dollars. Par exemple, BHP a déjà dépensé 2,7 milliards de dollars dans un mega projet au Saskatchewan qui est à l'arrêt. Il manque presque 5 milliards d'investissement pour rendre la mine opérationnelle. C'est les limites du cartel, si de nouveaux entrants veulent une part du gâteau et que l'on n'est pas partageur, alors le cartel ne tient plus.
Pour revenir à notre piroguier, Okavongo, il achète quelques petites lignes de juniors et continue à suivre le secteur. Il rate de peu Verde, car il tombe sur la valeur juste après une hausse spectaculaire. Pas dans son esprit radin de courir après le cours. Il continue sa navigation potassière couvant du regard sa belle Erythérenne, reine du désert du Danakil. Des années plus tard, le secteur de la potasse souffre toujours (sa sélection de valeurs aussi) et il retombe sur Verde.
Le premier achat est fin février 2020. Le raisonnement est alors basique : on aura toujours besoin de potasse pour les cultures (malgré l'épidémie) et la mine de Verde est d'une simplicité désarmante. Trouver des images de la mine et du projet n'a pas été facile à ce moment là. Pourquoi ? Car ce n'est pas spectaculaire : on creuse, on broie et on met en sac. Génial
Pour éventuellement augmenter son investissement, notre chercheur de pépites doit mieux comprendre les entreprises. Et en creusant, il s'aperçoit que Verde n'est pas l'histoire simplissime qu'il avait cru voir. Pas coté mine, mais coté produit. Car nous ne sommes pas avec de la potasse classique mais avec un produit contenant de la potasse. Extraire de la potasse de ce mix serait trop coûteux. Il faut donc commercialiser le produit en tant que tel. Sacré challenge qui change la donne !
Le marché de la potasse est principalement divisé entre MOP (muriate de potasse) et SOP (sulfate de potasse). Pour faire simple, le MOP est la forme de potasse la moins chère et la plus courante. Mais il contient du chlore (ou quelque chose du genre), qui peut être mauvais pour des cultures plus fragiles, comme les légumes. Lesquelles utilisent alors le SOP, plus cher mais moins « agressif ». Verde extrait de la glauconite, un minerai verdâtre contenant 10% de potasse (contre 50% dans le SOP). Les noms commerciaux du produit sont K Forte au Brésil et Super Greensand à l'export. Le nom n'est pas choisi par hasard. Il fait référence à la glauconite du New Jersey, connue sous le nom de Greensands et contenant 6% de potasse. Cet engrais est connu depuis longtemps, on trouve d'ailleurs sur le web une étude de 1922. C'est un peu une « potasse du pauvre » qui a été utilisé en période de vaches maigres.
L'inconvénient majeur de la faible teneur en potasse est d'ordre logistique. Car transporter de la potasse est coûteux. Le cours par m3 est équivalent au minerai de fer, pour lequel la chaîne logistique est cruciale dans l'exploitation d'un gisement. Heureusement, Verde extrait sur son marché principal, le Brésil. Cela annule l'inconvénient de la teneur au niveau coût de transport, mais il faut aussi oublier l'avantage de la proximité. Match nul.
Nous pouvons écrire maintenant une première fin pour cette histoire dont Verde est le héros. La glauconite est vendue, au prix du marché, comme source de potasse. La mine se développe comme prévue selon 3 phases successives. A ce jour, il manque encore des permis et des capitaux pour atteindre la pleine capacité, mais il n'y a pas d'obstacles majeurs. Un développement prudent, par un CEO qui veut garder le contrôle, doit permettre à l'investisseur patient de s'exposer d'une manière originale au marché de la potasse.
Si Christiano Veloso, CEO de Verde, veut garder une part importante de son bébé (17,75% à ce jour), il a aussi beaucoup d'ambition. Son but est d'améliorer la santé des gens et de la planète. Pas très attractif pour un investisseur à sang froid... Mais cohérent avec son produit. Car si Verde Potash est devenu Verde Agritech, c'est que la glauconite c'est plus que de la potasse.
K Forte contient aussi : silicium 25% - magnésium 1,5% - manganèse 0,1% - zinc 0,01% - cobalt 0,002%. Le challenge de l'équipe de Verde, c'est de valoriser ces autres composants. Ils ont un intérêt pour les plantes (magnesium) et pour les sols (silicium). Mais les clients sont-ils prêts à payer plus que la seule source de potasse ? A ce jour non. Mais Verde communique (interview client sur YouTube) et cherche à démontrer (études sur les cultures). C'est la fin alternative, celle où la belle histoire pour la planète devient aussi une belle histoire pour l'investisseur.
Okavongo, qui aime les belles histoires exotiques, et a peut-être aussi envie de rentabiliser des heures de recherche (attention au biais d'ancrage), augmente son exposition à Verde et embarque la valeur dans la pirogue.
Epilogue (ou retour sur terre) : attention, le Brésil est une terre difficile pour faire du business. C'est toujours un critère secondaire pour la pirogue mais peut-être pas pour vous.
A part ça, la mine a une durée de vie longue (36 ans), le siège de Verde Agritech est en Grande Bretagne mais Binck ne le propose pas en PEA (car cotation Canada), le CEO communique beaucoup et de manière assez transparente, y compris en répondant aux questions des investisseurs dans des sessions vidéo, le K Forte est compatible avec l'agriculture bio et joue aussi la carte de spécialiste de l'agriculture tropicale.
Verde et son CEO « envoient » du rêve entre étude de pré-faisablité alléchante (mais attention ce n'est qu'une PFS) et discours enthousiaste. Ça fait un peu peur et il faut être prudent. Mais pour une valeur dans une pirogue diversifiée, je crois que l'on peut tenter l'expérience. C'est notre alibi « ESG », notre exception « growth potentielle » et notre vitrine « techno »
Analyse au 22/11/2020
Cours à cette date : 0,72 CAD
Nb actions : 48,4 millions
Capitalisation : 35 mCAD
Cash au 30/09/20 : 2,4 mCAD
Dette au 30/09/20 : 2,9 mCAD
EV : 35,5 mCAD
EV / Ebitda transformé ici en EV / profit opérationnel « conservateur » (sur 9 mois de 2020)
Ratio = 35,5 / 1,1 = 32
La pirogue manque de potasse et de belles histoires. Verde Agritech nous offre les 2. Mais notre petite embarcation, spécialiste des ruisseaux de traverse, ne fait pas les choses à moitié. La potasse est sous une forme particulière et l'objectif de Verde est de sauver la planète !
Pour une fois, l'approche quantitative ne sera ici pas notre motivation principale. Alors, autant évacuer d'entrée cet aspect. Verde est « presque » en situation de cash net. Nous avions déjà « tordu » un peu ce critère avec Atico Mining. Mais Atico était très profitable. Ce n'est pas (encore ?) le cas avec Verde ou un ratio ressemblant à EV/EBITDA donne un chiffre supérieur à 30. Mais attention aux ratios, car si je le calcule sur la base du seul dernier trimestre, il est à 6. Et ne veut rien dire, car Verde a une activité saisonnière... Au niveau quantitatif, on se contentera donc du « presque » cash net, de la profitabilité qui arrive et d'une marge brute confortable (67%).
Mais alors où est la valeur ? Dans le projet. Je passe sur les chiffres de NPV (Net Present value) car il nous donnerait le tournis et pour faire avancer une pirogue, il faut ramer. Et non pas rêver la tête dans les étoiles. A la rigueur, avec une société de royalties, on peut se laisser porter par le courant. Pas ici. Chez Verde on a besoin de toute l'énergie du management, des équipes commerciales et marketing pour que la « success story » se réalise.
Il était une fois un piroguier qui s'intéresse aux secteurs de matières premières. Après le secteur des mines juniors et autres explorateurs dans les métaux précieux, il tente une expérience dans la potasse (utilisation principale, les engrais). L'objectif est de trouver des projets de mines low-cost qui pourraient un jour concurrencer les géants du secteur. La potasse, c'est l'image d'Epinal d'un cartel qui contrôle les prix pendant des années. Mais en 2014, un vilain petit canard low-cost russe, Uralki, décide d'augmenter ses parts de marchés et se lance dans la guerre des prix. Nous voilà face à un bouleversement qui a englouti des milliards de dollars. Par exemple, BHP a déjà dépensé 2,7 milliards de dollars dans un mega projet au Saskatchewan qui est à l'arrêt. Il manque presque 5 milliards d'investissement pour rendre la mine opérationnelle. C'est les limites du cartel, si de nouveaux entrants veulent une part du gâteau et que l'on n'est pas partageur, alors le cartel ne tient plus.
Pour revenir à notre piroguier, Okavongo, il achète quelques petites lignes de juniors et continue à suivre le secteur. Il rate de peu Verde, car il tombe sur la valeur juste après une hausse spectaculaire. Pas dans son esprit radin de courir après le cours. Il continue sa navigation potassière couvant du regard sa belle Erythérenne, reine du désert du Danakil. Des années plus tard, le secteur de la potasse souffre toujours (sa sélection de valeurs aussi) et il retombe sur Verde.
Le premier achat est fin février 2020. Le raisonnement est alors basique : on aura toujours besoin de potasse pour les cultures (malgré l'épidémie) et la mine de Verde est d'une simplicité désarmante. Trouver des images de la mine et du projet n'a pas été facile à ce moment là. Pourquoi ? Car ce n'est pas spectaculaire : on creuse, on broie et on met en sac. Génial
Pour éventuellement augmenter son investissement, notre chercheur de pépites doit mieux comprendre les entreprises. Et en creusant, il s'aperçoit que Verde n'est pas l'histoire simplissime qu'il avait cru voir. Pas coté mine, mais coté produit. Car nous ne sommes pas avec de la potasse classique mais avec un produit contenant de la potasse. Extraire de la potasse de ce mix serait trop coûteux. Il faut donc commercialiser le produit en tant que tel. Sacré challenge qui change la donne !
Le marché de la potasse est principalement divisé entre MOP (muriate de potasse) et SOP (sulfate de potasse). Pour faire simple, le MOP est la forme de potasse la moins chère et la plus courante. Mais il contient du chlore (ou quelque chose du genre), qui peut être mauvais pour des cultures plus fragiles, comme les légumes. Lesquelles utilisent alors le SOP, plus cher mais moins « agressif ». Verde extrait de la glauconite, un minerai verdâtre contenant 10% de potasse (contre 50% dans le SOP). Les noms commerciaux du produit sont K Forte au Brésil et Super Greensand à l'export. Le nom n'est pas choisi par hasard. Il fait référence à la glauconite du New Jersey, connue sous le nom de Greensands et contenant 6% de potasse. Cet engrais est connu depuis longtemps, on trouve d'ailleurs sur le web une étude de 1922. C'est un peu une « potasse du pauvre » qui a été utilisé en période de vaches maigres.
L'inconvénient majeur de la faible teneur en potasse est d'ordre logistique. Car transporter de la potasse est coûteux. Le cours par m3 est équivalent au minerai de fer, pour lequel la chaîne logistique est cruciale dans l'exploitation d'un gisement. Heureusement, Verde extrait sur son marché principal, le Brésil. Cela annule l'inconvénient de la teneur au niveau coût de transport, mais il faut aussi oublier l'avantage de la proximité. Match nul.
Nous pouvons écrire maintenant une première fin pour cette histoire dont Verde est le héros. La glauconite est vendue, au prix du marché, comme source de potasse. La mine se développe comme prévue selon 3 phases successives. A ce jour, il manque encore des permis et des capitaux pour atteindre la pleine capacité, mais il n'y a pas d'obstacles majeurs. Un développement prudent, par un CEO qui veut garder le contrôle, doit permettre à l'investisseur patient de s'exposer d'une manière originale au marché de la potasse.
Si Christiano Veloso, CEO de Verde, veut garder une part importante de son bébé (17,75% à ce jour), il a aussi beaucoup d'ambition. Son but est d'améliorer la santé des gens et de la planète. Pas très attractif pour un investisseur à sang froid... Mais cohérent avec son produit. Car si Verde Potash est devenu Verde Agritech, c'est que la glauconite c'est plus que de la potasse.
K Forte contient aussi : silicium 25% - magnésium 1,5% - manganèse 0,1% - zinc 0,01% - cobalt 0,002%. Le challenge de l'équipe de Verde, c'est de valoriser ces autres composants. Ils ont un intérêt pour les plantes (magnesium) et pour les sols (silicium). Mais les clients sont-ils prêts à payer plus que la seule source de potasse ? A ce jour non. Mais Verde communique (interview client sur YouTube) et cherche à démontrer (études sur les cultures). C'est la fin alternative, celle où la belle histoire pour la planète devient aussi une belle histoire pour l'investisseur.
Okavongo, qui aime les belles histoires exotiques, et a peut-être aussi envie de rentabiliser des heures de recherche (attention au biais d'ancrage), augmente son exposition à Verde et embarque la valeur dans la pirogue.
Epilogue (ou retour sur terre) : attention, le Brésil est une terre difficile pour faire du business. C'est toujours un critère secondaire pour la pirogue mais peut-être pas pour vous.
A part ça, la mine a une durée de vie longue (36 ans), le siège de Verde Agritech est en Grande Bretagne mais Binck ne le propose pas en PEA (car cotation Canada), le CEO communique beaucoup et de manière assez transparente, y compris en répondant aux questions des investisseurs dans des sessions vidéo, le K Forte est compatible avec l'agriculture bio et joue aussi la carte de spécialiste de l'agriculture tropicale.
Verde et son CEO « envoient » du rêve entre étude de pré-faisablité alléchante (mais attention ce n'est qu'une PFS) et discours enthousiaste. Ça fait un peu peur et il faut être prudent. Mais pour une valeur dans une pirogue diversifiée, je crois que l'on peut tenter l'expérience. C'est notre alibi « ESG », notre exception « growth potentielle » et notre vitrine « techno »
Pour ceux qui veulent en savoir un peu plus sur Verde, cette session vidéo est longue mais instructive :
J'y avais capté beaucoup d'informations, comme par exemple sur le changement de moulin. L'ancien avait été acheté d'occasion il y a peu et l'augmentation de capacité me semblait faible pour justifier déjà un remplacement. Mais ce changement est rentable et la revente d'occasion de l'actuel outil rassure sur l'impact financier pour Verde. Ça nous en apprend beaucoup sur la gestion conservatrice de Cristianio Veloso.
Le risque avec les vidéos c'est de tomber sous le charme de l'intervenant et/ou d'attacher trop d'importance à la forme plutôt qu'au fond. Mais je trouve que ça apporte un vrai plus dans la compréhension d'un dossier. Ça permet d'aller dans les détails et aussi de comprendre le type de bonhomme à qui on a affaire. Pour mon CEO préféré, j'ai l'impression de voir un idéaliste qui a les pieds sur terre. Sûrement l'expérience des années de galère à développer à partir de rien ce projet. Mais là aussi, je peux avoir un biais car j'aime bien ce genre de personnages. Ou attacher trop d'importance à l'histoire. A chacun de se faire son idée et éventuellement de venir la partager dans cette file.
De même, je ne suis pas un spécialiste des engrais même si j'ai travaillé le sujet. Peut-être que dans notre communauté un utilisateur de potasse pourrait apporter un éclairage pratique ?
J'y avais capté beaucoup d'informations, comme par exemple sur le changement de moulin. L'ancien avait été acheté d'occasion il y a peu et l'augmentation de capacité me semblait faible pour justifier déjà un remplacement. Mais ce changement est rentable et la revente d'occasion de l'actuel outil rassure sur l'impact financier pour Verde. Ça nous en apprend beaucoup sur la gestion conservatrice de Cristianio Veloso.
Le risque avec les vidéos c'est de tomber sous le charme de l'intervenant et/ou d'attacher trop d'importance à la forme plutôt qu'au fond. Mais je trouve que ça apporte un vrai plus dans la compréhension d'un dossier. Ça permet d'aller dans les détails et aussi de comprendre le type de bonhomme à qui on a affaire. Pour mon CEO préféré, j'ai l'impression de voir un idéaliste qui a les pieds sur terre. Sûrement l'expérience des années de galère à développer à partir de rien ce projet. Mais là aussi, je peux avoir un biais car j'aime bien ce genre de personnages. Ou attacher trop d'importance à l'histoire. A chacun de se faire son idée et éventuellement de venir la partager dans cette file.
De même, je ne suis pas un spécialiste des engrais même si j'ai travaillé le sujet. Peut-être que dans notre communauté un utilisateur de potasse pourrait apporter un éclairage pratique ?
Cette mise en garde concerne le business de la boîte ou le choix en tant qu'actionnaire d'investir dans une boîte qui oeuvre au Brésil ? Et dans ce dernier cas, peux-tu développer un peu plus ?
Merci pour le long développement en tout cas.
Ça concerne la difficulté de faire des affaires au Brésil. Le CEO de Verde a insisté sur ce point dans un sondage envoyé aux actionnaires. Il soulignait que le Brésil est classé 124ème sur 190 pays dans le classement "Ease of doing business ranking" de la Banque Mondiale 2019. Selon le classement Fraser 2019, qui concerne spécifiquement le secteur minier, le Brésil est en début de 2ème moitié. Comparativement aux autres juridictions d'Amérique du Sud (états et régions pour l'Argentine), le Brésil est un peu au dessus de la moyenne. Assez loin des bons élèves comme le Chili ou le Pérou, et à peine mieux que des destinations difficiles comme la Bolivie ou l'Equateur.
Ce n'est pas un hasard il me semble si Verde est immatriculée en Grande Bretagne. Certes, Cristiano Veloso y a fait une partie de ses études. Mais ça semble aussi (surtout ?) un moyen d'éviter le Brésil. Reste que la mine et les principaux clients de Verde sont brésiliens et qu'il faut donc faire avec le contexte local.
J'ai l'impression que l'obtention des permis prend du temps. Mais à ce stade, ça ne me semble pas un obstacle majeur. Car avant d'augmenter les capacités de la mine, il faut trouver des clients. En cela, Verde n'est pas une entreprise classique de matière première. Vendre du fer, du cuivre ou de l'or n'est pas difficile. La matière est "standardisée". Vendre de la potasse MOP ou SOP n'est pas non plus compliqué, il suffit de trouver un partenaire. Vendre du K Forte va demander plus d'efforts et on peut comprendre que les équipes de Verde aimeraient une juridiction plus facile pour se concentrer sur la partie commerciale/marketing qui aura un impact crucial dans la suite de l'histoire.
Ce n'est pas un hasard il me semble si Verde est immatriculée en Grande Bretagne. Certes, Cristiano Veloso y a fait une partie de ses études. Mais ça semble aussi (surtout ?) un moyen d'éviter le Brésil. Reste que la mine et les principaux clients de Verde sont brésiliens et qu'il faut donc faire avec le contexte local.
J'ai l'impression que l'obtention des permis prend du temps. Mais à ce stade, ça ne me semble pas un obstacle majeur. Car avant d'augmenter les capacités de la mine, il faut trouver des clients. En cela, Verde n'est pas une entreprise classique de matière première. Vendre du fer, du cuivre ou de l'or n'est pas difficile. La matière est "standardisée". Vendre de la potasse MOP ou SOP n'est pas non plus compliqué, il suffit de trouver un partenaire. Vendre du K Forte va demander plus d'efforts et on peut comprendre que les équipes de Verde aimeraient une juridiction plus facile pour se concentrer sur la partie commerciale/marketing qui aura un impact crucial dans la suite de l'histoire.
Je me faisais fort jusqu'ici de faire court dans la présentation de mes pistes d’investissements mais avec Verde, je suis particulièrement bavard. Il faut dire que le dossier est différent. Ce n'est pas une mine traditionnelle, ni même un produit classique. Il me semble important de comprendre où on met notre argent quitte, comme le précise avec humour le CEO de Verde (avant une session de 2 heures de questions / réponses essentiellement), à faire aussi long que Fidel Castro dans ses discours.
Pour lire la transcription de la présentation des résultats du dernier trimestre de Verde (une vidéo YouTube de la session devrait suivre) : https://seekingalpha.com/article/439142 ... transcript
Je ne vais pas évoquer les résultats (ils sont bons malgré une chute de 27% des cours de la potasse), mais plutôt des éléments qui permettent de comprendre le dossier et qui me semble confirmer ma vision du dossier. En vrac :
Cristiano Veloso ne veut pas entendre parler de rachat ou de fusion. Il souhaite tracer son chemin avec ses équipes et s'imposer sur le marché brésiliens des fertilisants. Il ne mésestime pas la difficulté et indique qu'il est très compliqué de convaincre les fermiers de changer de forme de potasse alors qu'ils ont toujours fait d'une certaine manière et sont devenus riches comme cela. Cela confirme que la prochaine étape, c'est de continuer à augmenter les volumes avec un niveau de prix identique au chloride de potassium. Il est conscient de la puissance de feu commerciale et marketing des grands acteurs. Pouvoir vendre le K Forte plus cher que la potasse traditionnelle dans des volumes importants ne se fera pas du jour au lendemain. Si ça se fait un jour...
Anecdotique, K Forte pourra être bien adaptée à la culture du cannabis d'après les commentaires de ceux qui achètent le produit sur Amazon. Certains importateurs de Greensand visent ce marché mais encore faut-il être dans une juridiction qui l'autorise...
J'ai découvert les débuts du projet. Au départ, ils voulaient faire de la thermo-potasse en chauffant leur minerai. Puis, ils se sont aperçus que sans traitement thermique les résultats obtenus étaient très bons et ont décidés de commercialiser le minerai quasiment brut. D'autant qu'entre temps, la fin du cartel de la potasse a fait plonger les cours et économiser sur les coûts de production est devenu vital. Ils estiment que la valorisation des entreprises du secteur a chuté de 50 milliards de $ suite à la fin du cartel.
Les délais de paiement sont longs. Dans l'idéal les fermiers aimeraient payer un an après la livraison...
Guidance 2021 : 346 000 tonnes (106 kt sur le Q3-2020) – 50 mR$ (35, MR$ prévu en 2020)
Il n'a aucune idée du prix du cours de la potasse en 2021. Et s'il y a une chose qu'il a appris c'est que personne ne le sait vraiment... Je plussoie Il affirme aussi qu'ils se préparent pour le pire et espère le meilleur. Il dit aussi qu'ils sont les fournisseurs les plus low-cost de potasse sur le marché brésilien.
A plusieurs reprises il souligne l'importance de la saison des pluies. Il faut prévoir les travaux (comme l 'asphaltage du site qui était en terre battue jusqu'alors), les livraisons et aussi l'extraction en fonction de cela. Il leur faut tenir compte de ces contraintes opérationnelles et aussi de la saisonnalité des cultures (il faut mettre l'engrais avant la pluie) qui impacte les ventes.
Il affirme de façon très radicale qu'il ne veut pas diluer les actionnaires. Il espère ne plus avoir jamais à faire un placement privé ou une augmentation de capital. C'est important pour les investisseurs que nous sommes d'intégrer ce point. Ça peut déplaire car cela signifie aussi un développement moins rapide.
Freins principaux au développement : la moindre facilité d'application (potasse conventionnelle en granulé contre K Forte en poudre) et la concurrence qui est capable de proposer une large gamme de produits, ce qui simplifie la vie du cultivateur qui n'a qu'un interlocuteur. Il ne pense pas que le prix soit un frein. Et il pense que vendre moins cher pourrait même être contre-productif en dévalorisant le produit.
Des points techniques sur les micronutriments. Je n'ai pas compris le détail mais on voit où ils veulent aller en valorisant tous les composants de leur produit et en s'appuyant sur la technologie. Pour que le fermier puisse piloter les différentes sources dont son sol et ses cultures ont besoin ? Pour créer de nouveaux produits, de mélanges contenant du K Forte ? Réponse le 15 décembre où ils vont présenter leurs technologies.
Il confirme une de mes craintes, le K Forte ayant une moindre teneur en potasse, cela nécessite plus de travail pour le paysan qui doit en théorie répandre 6 fois plus de produit que pour une potasse « classique ». Mais il tempère aussi cette impression car, au moins pour certaine culture comme le café, la potasse ne peut pas être administrée en une seule fois car elle est très soluble et à la première pluie une partie de cette potasse serait perdue sans avoir profité aux plantes. A l'inverse la potasse de Verde est moins soluble (pour cette raison le Greensand n'indique contenir que 0,2% de potasse pour être conforme à la législation américaine qui ne tient compte que de la potasse soluble) et peut être appliquée en une seule fois. Voilà un moyen de compenser l'inconvénient de départ.
Les fermiers ne paieront pas plus pour un produit respectueux de l'environnement. Ils ne le feront que sous la pression des consommateurs et nous en sommes très loin aujourd'hui sur le marché brésilien.
Cette session confirme la transparence du discours et la volonté de ne pas cacher les difficultés. Ça confirme aussi l'ambition de Cristiano Veloso. Le seul bémol me concernant porte sur sa présentation dithyrambique de ses équipes commerciales et marketing. Un moyen de les motiver ?
Pour lire la transcription de la présentation des résultats du dernier trimestre de Verde (une vidéo YouTube de la session devrait suivre) : https://seekingalpha.com/article/439142 ... transcript
Je ne vais pas évoquer les résultats (ils sont bons malgré une chute de 27% des cours de la potasse), mais plutôt des éléments qui permettent de comprendre le dossier et qui me semble confirmer ma vision du dossier. En vrac :
Cristiano Veloso ne veut pas entendre parler de rachat ou de fusion. Il souhaite tracer son chemin avec ses équipes et s'imposer sur le marché brésiliens des fertilisants. Il ne mésestime pas la difficulté et indique qu'il est très compliqué de convaincre les fermiers de changer de forme de potasse alors qu'ils ont toujours fait d'une certaine manière et sont devenus riches comme cela. Cela confirme que la prochaine étape, c'est de continuer à augmenter les volumes avec un niveau de prix identique au chloride de potassium. Il est conscient de la puissance de feu commerciale et marketing des grands acteurs. Pouvoir vendre le K Forte plus cher que la potasse traditionnelle dans des volumes importants ne se fera pas du jour au lendemain. Si ça se fait un jour...
Anecdotique, K Forte pourra être bien adaptée à la culture du cannabis d'après les commentaires de ceux qui achètent le produit sur Amazon. Certains importateurs de Greensand visent ce marché mais encore faut-il être dans une juridiction qui l'autorise...
J'ai découvert les débuts du projet. Au départ, ils voulaient faire de la thermo-potasse en chauffant leur minerai. Puis, ils se sont aperçus que sans traitement thermique les résultats obtenus étaient très bons et ont décidés de commercialiser le minerai quasiment brut. D'autant qu'entre temps, la fin du cartel de la potasse a fait plonger les cours et économiser sur les coûts de production est devenu vital. Ils estiment que la valorisation des entreprises du secteur a chuté de 50 milliards de $ suite à la fin du cartel.
Les délais de paiement sont longs. Dans l'idéal les fermiers aimeraient payer un an après la livraison...
Guidance 2021 : 346 000 tonnes (106 kt sur le Q3-2020) – 50 mR$ (35, MR$ prévu en 2020)
Il n'a aucune idée du prix du cours de la potasse en 2021. Et s'il y a une chose qu'il a appris c'est que personne ne le sait vraiment... Je plussoie Il affirme aussi qu'ils se préparent pour le pire et espère le meilleur. Il dit aussi qu'ils sont les fournisseurs les plus low-cost de potasse sur le marché brésilien.
A plusieurs reprises il souligne l'importance de la saison des pluies. Il faut prévoir les travaux (comme l 'asphaltage du site qui était en terre battue jusqu'alors), les livraisons et aussi l'extraction en fonction de cela. Il leur faut tenir compte de ces contraintes opérationnelles et aussi de la saisonnalité des cultures (il faut mettre l'engrais avant la pluie) qui impacte les ventes.
Il affirme de façon très radicale qu'il ne veut pas diluer les actionnaires. Il espère ne plus avoir jamais à faire un placement privé ou une augmentation de capital. C'est important pour les investisseurs que nous sommes d'intégrer ce point. Ça peut déplaire car cela signifie aussi un développement moins rapide.
Freins principaux au développement : la moindre facilité d'application (potasse conventionnelle en granulé contre K Forte en poudre) et la concurrence qui est capable de proposer une large gamme de produits, ce qui simplifie la vie du cultivateur qui n'a qu'un interlocuteur. Il ne pense pas que le prix soit un frein. Et il pense que vendre moins cher pourrait même être contre-productif en dévalorisant le produit.
Des points techniques sur les micronutriments. Je n'ai pas compris le détail mais on voit où ils veulent aller en valorisant tous les composants de leur produit et en s'appuyant sur la technologie. Pour que le fermier puisse piloter les différentes sources dont son sol et ses cultures ont besoin ? Pour créer de nouveaux produits, de mélanges contenant du K Forte ? Réponse le 15 décembre où ils vont présenter leurs technologies.
Il confirme une de mes craintes, le K Forte ayant une moindre teneur en potasse, cela nécessite plus de travail pour le paysan qui doit en théorie répandre 6 fois plus de produit que pour une potasse « classique ». Mais il tempère aussi cette impression car, au moins pour certaine culture comme le café, la potasse ne peut pas être administrée en une seule fois car elle est très soluble et à la première pluie une partie de cette potasse serait perdue sans avoir profité aux plantes. A l'inverse la potasse de Verde est moins soluble (pour cette raison le Greensand n'indique contenir que 0,2% de potasse pour être conforme à la législation américaine qui ne tient compte que de la potasse soluble) et peut être appliquée en une seule fois. Voilà un moyen de compenser l'inconvénient de départ.
Les fermiers ne paieront pas plus pour un produit respectueux de l'environnement. Ils ne le feront que sous la pression des consommateurs et nous en sommes très loin aujourd'hui sur le marché brésilien.
Cette session confirme la transparence du discours et la volonté de ne pas cacher les difficultés. Ça confirme aussi l'ambition de Cristiano Veloso. Le seul bémol me concernant porte sur sa présentation dithyrambique de ses équipes commerciales et marketing. Un moyen de les motiver ?
Version vidéo de la présentation des résultats :
Les vidéos du début alimentent le coté "idéaliste" alors que le reste des échanges faisait pencher la balance du coté "pragmatique". Les voici :
Bande annonce (vue 8 millions de fois) du film "Kiss the ground" :
Vidéo réalisée en interne par Verde "improve the health of people and the Planet" (avec 156 vues à ce stade, ça ne va pas beaucoup peser sur le destin de la planète) :
Les vidéos du début alimentent le coté "idéaliste" alors que le reste des échanges faisait pencher la balance du coté "pragmatique". Les voici :
Bande annonce (vue 8 millions de fois) du film "Kiss the ground" :
Vidéo réalisée en interne par Verde "improve the health of people and the Planet" (avec 156 vues à ce stade, ça ne va pas beaucoup peser sur le destin de la planète) :
Verde lance sa nouvelle technologie avec une vidéo sur fond vert (normal pour une boite qui soigne son image verte) avec vent et gazouillements d'oiseaux :
A ce propos, nous avons droit dans la vidéo à un cours sur les sources de macro nutriments qui sont : l'azote, le phosphate, la potasse, le calcium et le soufre. Cristiano assène aussi une formule choc : un kilogramme de KCI (chlorure de potasse) revient à répandre 8 litres d'eau de javel dans le sol.
Le nouveau produit s'appelle BAKS et confirme que Verde Potash (ancien nom) poursuit sa transformation vers Verde Agritech.
Comme souvent, la vidéo "envoie du rêve" avec un objectif de part de marché de 60 à 80% pour le Brésil et une nouvelle étude de préfaisabilité tenant compte du nouveau produit. Je ne suis pas fan, je préfère lors d'une prochaine vidéo en savoir plus sur le soufre (provenance et coût), sur le process (mélange très simple à faire je suppose) et le prix de vente du produit. J'ai l'impression que Verde a identifié que l'ajout de soufre au K Forte coûte peu et peut rapporter gros car les produits concurrents sont chers à priori. Si ma théorie se vérifie, ce serait alors une diversification plutôt astucieuse. L'utilisateur profiterait des vertus du mélange K Forte qui est peu soluble et permettrait au sol de mieux profiter de l'apport de soufre. Attention, à prendre avec des pincettes, car je ne suis pas un spécialiste et c'est juste ma lecture...
Dans cette vidéo Christiano Veloso a fait le show en mode "tech". Je préfère quand il est plus "terre à terre". J'espère que ma lecture "on fait de l'esbrouffe avec le mot technologie mais c'est juste du soufre ajouté au K Forte" est la bonne et que l'apport de soufre peut effectivement doper les ventes en simplifiant la vie des agriculteurs. Car c'est avant tout le développement des ventes qui fera le succès de Verde.
J'avais presque deviné La nouvelle technologie s'appelle Micro S et consiste à ajouter du soufre dans les sacs de K Forte. C'est la version démystifiée du discours. Si on est plus optimiste, on peut se dire que c'est un moyen d'améliorer l'intérêt du produit pour les agriculteurs en y ajoutant un nutriment indispensable. Les adeptes du billard à 3 bandes peuvent imaginer que ça permet de souligner aussi indirectement l'apport en magnesium du K Forte en mettant l'accent sur les nutriments plutôt que sur la seule potasse.okavongo a écrit : ↑25 novembre 2020, 19:32Des points techniques sur les micronutriments. Je n'ai pas compris le détail mais on voit où ils veulent aller en valorisant tous les composants de leur produit et en s'appuyant sur la technologie. Pour que le fermier puisse piloter les différentes sources dont son sol et ses cultures ont besoin ? Pour créer de nouveaux produits, de mélanges contenant du K Forte ? Réponse le 15 décembre où ils vont présenter leurs technologies.
A ce propos, nous avons droit dans la vidéo à un cours sur les sources de macro nutriments qui sont : l'azote, le phosphate, la potasse, le calcium et le soufre. Cristiano assène aussi une formule choc : un kilogramme de KCI (chlorure de potasse) revient à répandre 8 litres d'eau de javel dans le sol.
Le nouveau produit s'appelle BAKS et confirme que Verde Potash (ancien nom) poursuit sa transformation vers Verde Agritech.
Comme souvent, la vidéo "envoie du rêve" avec un objectif de part de marché de 60 à 80% pour le Brésil et une nouvelle étude de préfaisabilité tenant compte du nouveau produit. Je ne suis pas fan, je préfère lors d'une prochaine vidéo en savoir plus sur le soufre (provenance et coût), sur le process (mélange très simple à faire je suppose) et le prix de vente du produit. J'ai l'impression que Verde a identifié que l'ajout de soufre au K Forte coûte peu et peut rapporter gros car les produits concurrents sont chers à priori. Si ma théorie se vérifie, ce serait alors une diversification plutôt astucieuse. L'utilisateur profiterait des vertus du mélange K Forte qui est peu soluble et permettrait au sol de mieux profiter de l'apport de soufre. Attention, à prendre avec des pincettes, car je ne suis pas un spécialiste et c'est juste ma lecture...
Dans cette vidéo Christiano Veloso a fait le show en mode "tech". Je préfère quand il est plus "terre à terre". J'espère que ma lecture "on fait de l'esbrouffe avec le mot technologie mais c'est juste du soufre ajouté au K Forte" est la bonne et que l'apport de soufre peut effectivement doper les ventes en simplifiant la vie des agriculteurs. Car c'est avant tout le développement des ventes qui fera le succès de Verde.
J'attendais avec impatience la statistique annoncée sur le taux de renouvellement des clients. Elle se trouve dans la lettre mensuelle.
Je ne sais pas vraiment l'analyser... Je m'attendais à mieux je crois mais la progression de ce taux est quand même favorable. Et la croissance du nombre de clients est intéressante. Par contre, le produit n'est pas miraculeux, sinon on aurait de meilleurs taux même si le suivi commercial a été défaillant (ce que semble montrer les chiffres). Les résultats à court terme suite à l'application de KForte ne sont donc pas spectaculaires. Le contraire eût été étonnant car l'avantage du produit est plus dans la préservation des sols, qui j'imagine prend du temps a être évaluée, que dans un effet spécial au niveau engrais. C'est juste une forme de potasse.
J'ai visionné le documentaire Netflix "Kiss the ground" (trailer dans un message plus haut). J'ai apprécié le fait qu'il ne soit pas que dans la dénonciation mais aussi dans la proposition de solutions. Je comprends que Verde le mette en avant car leur produit colle parfaitement à cette approche. Mais le chemin risque d'être long pour 2 raisons : le Brésil ne me semble pas le marché le plus propice et les pesticides sont la première cible. Les engrais ne devraient arriver qu'ensuite. Par contre, le produit de Verde Agritech va indéniablement dans le sens de l'Histoire et ça me fait plaisir d'avoir dans la pirogue une valeur écolo
J'ai visionné le documentaire Netflix "Kiss the ground" (trailer dans un message plus haut). J'ai apprécié le fait qu'il ne soit pas que dans la dénonciation mais aussi dans la proposition de solutions. Je comprends que Verde le mette en avant car leur produit colle parfaitement à cette approche. Mais le chemin risque d'être long pour 2 raisons : le Brésil ne me semble pas le marché le plus propice et les pesticides sont la première cible. Les engrais ne devraient arriver qu'ensuite. Par contre, le produit de Verde Agritech va indéniablement dans le sens de l'Histoire et ça me fait plaisir d'avoir dans la pirogue une valeur écolo
Cours actuel : 1,75 CAD
Verde enchaîne les séance dans le vert +23% aujourd'hui, ça mérite de boire une verre à la santé de la potasse. Surtout, ça mérite d'aller à la pêche aux infos.
Ne cherchez pas coté opérationnel. Je pense plutôt que l'explication vient du coté du communiqué sur l'exercice des warrants et de la partie "corporate update".
C'est une leçon d'optimisme. Et aussi un peu une ode au gourou Veloso. En 2020, il a touché 550 000 $ et il vient de réinvestir la totalité dans la boite en exerçant ses options (cours achat 1 CAD). Il a déjà par le passé, quand la situation était tendue, accepté de n'être payé qu'en actions. Et depuis 2017 il n'en a pas vendu une seule. Pour 2021, il peut gagner 630 000 $. 420 000 $ si l'EBITDA progresse de 115% et 210 000 $ si la croissance de la société est de 45%.
On ne va pleurer sur son sort car il vient aussi de recevoir 750 000 options pour un prix d'exercice de 1,22 CAD. Le plus surprenant ? S'il exerce ses options et que le cours de l'action est inférieur à 6,45 CAD, elles seront mises de coté et il ne pourra en disposer que lorsqu'elles vaudront 6,45 CAD ! Veloso et Paolucci vont aussi recevoir 399 000 et 100 000 actions. Là aussi, ils ne pourront disposer de 50% de leurs actions que si le cours est à 6,45 CAD et 50% si les ventes sont 10 fois supérieures à 2020.
Beaucoup d'optimisme, qui semble être contagieux vu la hausse du cours de l'action. Mais pas grand chose à perdre du coté de Christiano Veloso. Juste des actions gratuites. Et si le projet Verde réussit, sa fortune est faite... Pilule amère pour les actionnaires ? Je préfère voir le verre à moitié plein et me dire que nous voilà avec un bel objectif de vente : 6 CAD. Histoire de faire la fête avec un petit temps d'avance sur notre charismatique et cupide CEO...
Attention, objectif de vente pas vraiment sérieux (je ne sais pas fixer des cibles de vente). Car si le dossier est passionnant et si je l'ai toujours identifié comme histoire de croissance, ça va un peu trop vite en ce moment. Sans vraie nouvelle. Soit certains ont des informations sur le business, soit nous sommes en pleine euphorie, alimentée par l'ambiance générale de spéculation. La comparaison dans le communiqué avec une start-up technologique pourrait aller dans ce sens. Ou alors Veloso est un champion qui casse les codes et construit une belle réussite. Jusqu'à devenir un gourou ? Le Steve Jobs de la potasse brésilienne ?
Verde enchaîne les séance dans le vert +23% aujourd'hui, ça mérite de boire une verre à la santé de la potasse. Surtout, ça mérite d'aller à la pêche aux infos.
Ne cherchez pas coté opérationnel. Je pense plutôt que l'explication vient du coté du communiqué sur l'exercice des warrants et de la partie "corporate update".
C'est une leçon d'optimisme. Et aussi un peu une ode au gourou Veloso. En 2020, il a touché 550 000 $ et il vient de réinvestir la totalité dans la boite en exerçant ses options (cours achat 1 CAD). Il a déjà par le passé, quand la situation était tendue, accepté de n'être payé qu'en actions. Et depuis 2017 il n'en a pas vendu une seule. Pour 2021, il peut gagner 630 000 $. 420 000 $ si l'EBITDA progresse de 115% et 210 000 $ si la croissance de la société est de 45%.
On ne va pleurer sur son sort car il vient aussi de recevoir 750 000 options pour un prix d'exercice de 1,22 CAD. Le plus surprenant ? S'il exerce ses options et que le cours de l'action est inférieur à 6,45 CAD, elles seront mises de coté et il ne pourra en disposer que lorsqu'elles vaudront 6,45 CAD ! Veloso et Paolucci vont aussi recevoir 399 000 et 100 000 actions. Là aussi, ils ne pourront disposer de 50% de leurs actions que si le cours est à 6,45 CAD et 50% si les ventes sont 10 fois supérieures à 2020.
Beaucoup d'optimisme, qui semble être contagieux vu la hausse du cours de l'action. Mais pas grand chose à perdre du coté de Christiano Veloso. Juste des actions gratuites. Et si le projet Verde réussit, sa fortune est faite... Pilule amère pour les actionnaires ? Je préfère voir le verre à moitié plein et me dire que nous voilà avec un bel objectif de vente : 6 CAD. Histoire de faire la fête avec un petit temps d'avance sur notre charismatique et cupide CEO...
Attention, objectif de vente pas vraiment sérieux (je ne sais pas fixer des cibles de vente). Car si le dossier est passionnant et si je l'ai toujours identifié comme histoire de croissance, ça va un peu trop vite en ce moment. Sans vraie nouvelle. Soit certains ont des informations sur le business, soit nous sommes en pleine euphorie, alimentée par l'ambiance générale de spéculation. La comparaison dans le communiqué avec une start-up technologique pourrait aller dans ce sens. Ou alors Veloso est un champion qui casse les codes et construit une belle réussite. Jusqu'à devenir un gourou ? Le Steve Jobs de la potasse brésilienne ?
Verde a publié nombre de documents à découvrir sur le site dédié aux relations investisseurs.
Pas grand chose à en retirer de nouveau (enfin je n'ai pas tout lu...) car avec un management qui communique autant et qui répond régulièrement à toutes les questions nous avons déjà une bonne vision de la situation. Avec la saisonnalité, mieux vaut comparer avec 2019. La croissance des ventes et des marges confirment que l'entreprise évolue bien. Le plus intéressant à mes yeux, ce sont les objectifs pour 2021 :
Un mot sur BAKS. Dans une session de questions/réponses, Christiano Veloso a apporté quelques précisions intéressantes. BAKS, c'est du KForte avec du soufre. Autrement dit, de la potasse avec du soufre (produit classique dans les engrais). Le soufre vient des raffineries de pétrole. Avec une raffinerie à 30 km, Verde possède une source "facile" de soufre. Mais l'avantage n'est pas là car ils achètent au prix du marché. De ce que je comprends, la nature du produit de Verde (poudre) fait que l'ajout de soufre est facile alors qu'il est beaucoup plus couteux pour les concurrents. L'ajout de soufre permet donc à Verde d'améliorer sa marge tout en diversifiant sa gamme. Plutôt très bien joué, même si faire accepter un produit en poudre plutôt qu'en granulés aux agriculteurs reste un challenge pour les équipes commerciales de Verde.
La nouvelle technologie annoncée pour cette année pourrait être du même ordre (pas d'information juste une déduction) : l'ajout d'un autre composant. Si effectivement ajouter des composants est plus facile que pour les concurrents, autant en profiter.
Plus qu'une minière, Verde confirme son ambition de devenir un acteur majeur des engrais au Brésil. Verde possède donc un statut particulier dans la pirogue. Cette aventure est surement un peu hors process mais elle est passionnante Et la transparence du management, sa disponibilité, devraient être prises en exemple par nombre de CEO...
Pas grand chose à en retirer de nouveau (enfin je n'ai pas tout lu...) car avec un management qui communique autant et qui répond régulièrement à toutes les questions nous avons déjà une bonne vision de la situation. Avec la saisonnalité, mieux vaut comparer avec 2019. La croissance des ventes et des marges confirment que l'entreprise évolue bien. Le plus intéressant à mes yeux, ce sont les objectifs pour 2021 :
- Réaliser 10% des ventes avec le nouveau produit BAKS
- Lancer une nouvelle technologie au Q2-2021 (ajout d'un nouvel ingrédient ?)
- Certification ISO 9001 et 14001
- Obtenir le permis pour passer à 2,5 mt/an
- Initier la construction de la phase 2 de l'usine (nouvelle implantation il me semble) en construisant les infrastructures (ligne électrique, routes et génie civil)
Un mot sur BAKS. Dans une session de questions/réponses, Christiano Veloso a apporté quelques précisions intéressantes. BAKS, c'est du KForte avec du soufre. Autrement dit, de la potasse avec du soufre (produit classique dans les engrais). Le soufre vient des raffineries de pétrole. Avec une raffinerie à 30 km, Verde possède une source "facile" de soufre. Mais l'avantage n'est pas là car ils achètent au prix du marché. De ce que je comprends, la nature du produit de Verde (poudre) fait que l'ajout de soufre est facile alors qu'il est beaucoup plus couteux pour les concurrents. L'ajout de soufre permet donc à Verde d'améliorer sa marge tout en diversifiant sa gamme. Plutôt très bien joué, même si faire accepter un produit en poudre plutôt qu'en granulés aux agriculteurs reste un challenge pour les équipes commerciales de Verde.
La nouvelle technologie annoncée pour cette année pourrait être du même ordre (pas d'information juste une déduction) : l'ajout d'un autre composant. Si effectivement ajouter des composants est plus facile que pour les concurrents, autant en profiter.
Plus qu'une minière, Verde confirme son ambition de devenir un acteur majeur des engrais au Brésil. Verde possède donc un statut particulier dans la pirogue. Cette aventure est surement un peu hors process mais elle est passionnante Et la transparence du management, sa disponibilité, devraient être prises en exemple par nombre de CEO...
Déforestation: des dizaines de distributeurs menacent le Brésil de boycottOuest France a écrit : "Notre (celle des distributeurs surtout européens) porte reste ouverte pour nos partenaires brésiliens" pour parvenir à "une gestion des terres et une agriculture soutenables" qui préservent le développement économique et les droits des peuples autochtones, mais "sans mettre en danger" des écosystèmes "essentiels pour la santé du monde".
Ils concluent que si ces mesures deviennent des lois, "nous n'aurons d'autre choix que de reconsidérer notre recours à la chaîne d'approvisionnement agricole brésilienne" et enjoignent le gouvernement à "reconsidérer cette proposition" législative.
A+
Ravana
"Le prix c'est ce que tu payes, la valeur ce que tu obtiens"
Je ne sais pas si le point soulevé par Ravana est une menace pour Verde. C'est possible car tout le Brésil peut être mis dans le même sac par les distributeurs. Mais de ce que je comprends, la cible commerciale de Verde n'est pas l'Amazonie ou le Mato Grosso (états où la déforestation pose le plus problème). A travers son directeur Alysson Paulinelli (nominé pour le prix Nobel de la paix 2014 et lauréat du prix mondial de l'alimentation en 2006) on voit que la cible est plutôt les cerrados, région de savane (dans le Minas Gerais par exemple), que les progrès techniques ont permis de transformer en région agricole (ex : café). Pour mémoire, les engrais de Verde ont tout à gagner d'un virage vers un monde agricole plus respectueux de l'environnement et des sols.
Les résultats du Q1 confirment la croissance de l'activité (+63 % en tonnes / Q1-2020). C'est très bon mais attention, le Q1 est le plus faible de l'année (saisonnalité) et il faut attendre une confirmation du niveau de progression au Q2 et encore plus au Q3 avant de trop se réjouir. Les prix de la potasse semble à la hausse. Ce qui provoque le mécontentement des agriculteurs et donc des clients de Verde. Et le contentement des actionnaires qui devraient voir le CA progresser sous le double effet de la hausse des volumes et des prix.
La session de questions / réponses a été plus courte qu'a l'habitude. Pourtant Christiano Veloso apprécie toujours autant l'exercice. Et pour faire durer, il est capable de répondre à des questions qui n'ont pas été posées. Par exemple, en rendant hommage à un des ses professeurs de Cambridge, Derek Frey, qui assistait à la session et a aidé au démarrage de Verde. Christiano a indiqué qu'il répète en boucle à ses équipes la formule fétiche de Derek Grey : "trouvez des solutions simples à des sujets complexes". Il a aussi évoqué les choix de recrutement. Il sélectionne les nouveaux arrivants (dans un panel très large) sur leurs qualités plutôt que sur leur expérience. Ce qui permet de faire de substantielles économies tout en ayant dans Verde des gens brillants. Et plus malléables ? C'est assez cohérent avec le chemin en dehors des sentiers battus qu'il veut emprunter. Et aussi avec son coté économe.
Ces communications sont aussi un excellent moyen de mieux comprendre l'entreprise et plus largement de découvrir de nouvelles choses. La logistique a été évoquée. Le souci du détail et la volonté de tout contrôler est assez impressionnante. Pour avoir de meilleur prix de transports et pour augmenter la satisfaction client, Verde utilise les services de What3words. Je ne connaissais pas, mais ça semble très malin (utilisé aussi par la poste ivoirienne). Avec 3 mots vous localisez le lieu de livraison (un carré de 3mx3m). Utile pour livrer dans les fermes. Ça évite les erreurs liés à des adresses approximatives, à des coordonnées GPS avec lesquelles il est facile de se tromper. Ça permet de livrer exactement là où le client le veut (hangar par exemple). Pour les curieux qui veulent découvrir les 3 mots clés de leur adresse : https://what3words.com/
Les résultats du Q1 confirment la croissance de l'activité (+63 % en tonnes / Q1-2020). C'est très bon mais attention, le Q1 est le plus faible de l'année (saisonnalité) et il faut attendre une confirmation du niveau de progression au Q2 et encore plus au Q3 avant de trop se réjouir. Les prix de la potasse semble à la hausse. Ce qui provoque le mécontentement des agriculteurs et donc des clients de Verde. Et le contentement des actionnaires qui devraient voir le CA progresser sous le double effet de la hausse des volumes et des prix.
La session de questions / réponses a été plus courte qu'a l'habitude. Pourtant Christiano Veloso apprécie toujours autant l'exercice. Et pour faire durer, il est capable de répondre à des questions qui n'ont pas été posées. Par exemple, en rendant hommage à un des ses professeurs de Cambridge, Derek Frey, qui assistait à la session et a aidé au démarrage de Verde. Christiano a indiqué qu'il répète en boucle à ses équipes la formule fétiche de Derek Grey : "trouvez des solutions simples à des sujets complexes". Il a aussi évoqué les choix de recrutement. Il sélectionne les nouveaux arrivants (dans un panel très large) sur leurs qualités plutôt que sur leur expérience. Ce qui permet de faire de substantielles économies tout en ayant dans Verde des gens brillants. Et plus malléables ? C'est assez cohérent avec le chemin en dehors des sentiers battus qu'il veut emprunter. Et aussi avec son coté économe.
Ces communications sont aussi un excellent moyen de mieux comprendre l'entreprise et plus largement de découvrir de nouvelles choses. La logistique a été évoquée. Le souci du détail et la volonté de tout contrôler est assez impressionnante. Pour avoir de meilleur prix de transports et pour augmenter la satisfaction client, Verde utilise les services de What3words. Je ne connaissais pas, mais ça semble très malin (utilisé aussi par la poste ivoirienne). Avec 3 mots vous localisez le lieu de livraison (un carré de 3mx3m). Utile pour livrer dans les fermes. Ça évite les erreurs liés à des adresses approximatives, à des coordonnées GPS avec lesquelles il est facile de se tromper. Ça permet de livrer exactement là où le client le veut (hangar par exemple). Pour les curieux qui veulent découvrir les 3 mots clés de leur adresse : https://what3words.com/
Nouveau Newsletter disponible sur le site investisseur d'Agro Verde à : https://investor.verde.ag/wp-content/up ... y-2021.pdf
Édité le 7 juin, il y avait un Q&A concernant la technologie N Keeper le 9 juin sur Zoom, disponible sur YouTube :
Christopher Ecclestone de HALLGARTEN & COMPANY suive Verde en tant qu'analyste, avec une cible prix de 12 mois de CAD $ 2.00. (https://www.hallgartenco.com/pdf/Portfo ... ay2021.pdf).
Il peut être intéressant de regarder les autres boites qu'ils suivent...peut-être.
Il y aura une présentation "corporate" le 16 juin à 18 heures, heure de Provence (http://bit.ly/CorporatePresentation2021)
Édité le 7 juin, il y avait un Q&A concernant la technologie N Keeper le 9 juin sur Zoom, disponible sur YouTube :
Christopher Ecclestone de HALLGARTEN & COMPANY suive Verde en tant qu'analyste, avec une cible prix de 12 mois de CAD $ 2.00. (https://www.hallgartenco.com/pdf/Portfo ... ay2021.pdf).
Il peut être intéressant de regarder les autres boites qu'ils suivent...peut-être.
Il y aura une présentation "corporate" le 16 juin à 18 heures, heure de Provence (http://bit.ly/CorporatePresentation2021)
Quelques mots sur la technologie N Keeper :
Sur le papier, Verde a toutes les cartes pour se transformer en acteur des engrais au Brésil plutôt qu'en simple fournisseur d'une forme alternative de potasse. La route est tracée et dans l'air du temps car les solutions de Verde sont naturelles et elles évitent le gâchis. Nous avons déjà un produit élaboré potasse + soufre (BAKS). Dans le futur on aura potasse + azote (mais les agriculteurs peuvent déjà faire leur propre mélange). Il faut maintenant que les ventes continuent à progresser fortement et que Christiano Veloso arrête de faire grimper sa rémunération... On peut aussi espérer que les autres composants présents dans K Forte soient mieux valorisés. C'est tous l'intérêt des études et des nouvelles technologies sur lesquelles travaillent Verde.
L'histoire de Verde est particulièrement cohérente je trouve. Est-ce que c'est intrinsèque au produit et aux décisions du management ou juste une construction marketing ? Pour l'instant, j'ai tendance à leur faire confiance et j'ai l'impression qu'il sont assis sur un tas "d'or vert"
- Ce n'est pas un nouveau produit mais une caractéristique supplémentaire du K Forte.
- L'azote est une élément important pour les cultures. Ils est souvent apporté sous forme d'urée. Mais dans ce cas la déperdition est forte, notamment en cas de pluie.
- En mélangeant l'urée au K Forte, les déperditions d'azote sont plus faibles.
Sur le papier, Verde a toutes les cartes pour se transformer en acteur des engrais au Brésil plutôt qu'en simple fournisseur d'une forme alternative de potasse. La route est tracée et dans l'air du temps car les solutions de Verde sont naturelles et elles évitent le gâchis. Nous avons déjà un produit élaboré potasse + soufre (BAKS). Dans le futur on aura potasse + azote (mais les agriculteurs peuvent déjà faire leur propre mélange). Il faut maintenant que les ventes continuent à progresser fortement et que Christiano Veloso arrête de faire grimper sa rémunération... On peut aussi espérer que les autres composants présents dans K Forte soient mieux valorisés. C'est tous l'intérêt des études et des nouvelles technologies sur lesquelles travaillent Verde.
L'histoire de Verde est particulièrement cohérente je trouve. Est-ce que c'est intrinsèque au produit et aux décisions du management ou juste une construction marketing ? Pour l'instant, j'ai tendance à leur faire confiance et j'ai l'impression qu'il sont assis sur un tas "d'or vert"
Bonjour à tous,Frirglish a écrit : ↑12 juin 2021, 11:53
Christopher Ecclestone de HALLGARTEN & COMPANY suive Verde en tant qu'analyste, avec une cible prix de 12 mois de CAD $ 2.00. (https://www.hallgartenco.com/pdf/Portfo ... ay2021.pdf).
Il peut être intéressant de regarder les autres boites qu'ils suivent...peut-être.
Encore merci pour votre travail passionné et toutes ces pistes
Est ce que vous auriez la performance de ce gérant au cours du temps ...
J'avoue que je suis très curieux d'en savoir plus. J'ai d'ailleurs regardé certains dossier et ils me paraissent plutôt sains et capable de performer.
Par ailleurs pour beaucoup le target price est atteint et pourtant le gérant ne vend pas ... Comment expliquez vous cela ?
3 des 5 personnes mentionnés sur le page "about us" de leur site (https://www.hallgartenco.com/bios.asp) sont des Ecclestones. Chris Ecclestone semble avoir eu un certain nombre des positions en tant qu’analyste, investisseur et administrateur ces derniers trente ans. Par exemple:Tallinn a écrit : ↑13 juin 2021, 11:55Est ce que vous auriez la performance de ce gérant au cours du temps ...Frirglish a écrit : ↑12 juin 2021, 11:53
Christopher Ecclestone de HALLGARTEN & COMPANY suive Verde en tant qu'analyste, avec une cible prix de 12 mois de CAD $ 2.00. (https://www.hallgartenco.com/pdf/Portfo ... ay2021.pdf).
Il peut être intéressant de regarder les autres boites qu'ils suivent...peut-être.
J'avoue que je suis très curieux d'en savoir plus. J'ai d'ailleurs regardé certains dossier et ils me paraissent plutôt sains et capable de performer.
Par ailleurs pour beaucoup le target price est atteint et pourtant le gérant ne vend pas ... Comment expliquez vous cela ?
https://www.mining.com/web/a-critical-m ... cclestone/Christopher Ecclestone is a principal and mining strategist at Hallgarten & Co. in New York. He is also a director of Mediterranean Resources, a gold mining company listed on the Toronto Stock Exchange, with properties in Turkey. Prior to founding Hallgarten & Co. in 2003, he was the head of research at an economic think tank in New Jersey, which he had joined in 2001. Before moving to the U.S., he was the founder and head of research at the esteemed Argentine equity research firm, Buenos Aires Trust Co., from 1991 until 2001. Prior to his arrival in Argentina, he worked in London beginning in 1985 as a corporate finance and equities analyst and as a freelance consultant on the restructuring of the securities industry. He graduated in 1981 from the Royal Melbourne Institute of Technology.
Il a aussi était un "director" chez Critical Metals de mai 2018 jusqu'au mars 2020...sur Critictal Metals un peut trouver un rapport sur les "Neometals" datant du 2 juin 2020 'https://www.criticalmetals.eu/reports/8 ... ne2020.pdf).
Depuis la fin de janvier, il a une autre boite de conseil CONSOLIDATED MINERAL ESTATES LIMITED (https://find-and-update.company-informa ... 7/officers) avec sa femme. Sa femme qui est aussi une directrice chez Hallgarten, et au "British Argentine Chamber of Commerce" (sous son nom complet, avec une autre entrée chez Companies House https://find-and-update.company-informa ... pointments).
Donc, il fait des analyses et a, et a eu des liens avec des boites qu'utilisent ses analyses.
Les analyses sur le site d'Hallgarten sont gratuites, ils sont dans un sens des amuse-gueule. Si vous voulez la viande, j'imagine qu'il faut payer, soit directement, soit chez FactSet.
Concernant les target prices qui sont atteintes et la garde des entreprises concernées...il y a plusieurs hypothèses, comme :
- Seulement une partie des ses analyses sont publiées sur le site, si vous voulez savoir plus...paie
- Ils ne sont pas mis à jour systématiquement
- Tant qu'il na pas émit des réservations, soit il est longue, soit neutre
- Pourquoi vendre, si les fondamentaux n'ont pas changé négativement ?
Je vais l'envoyer un email pour le demander directement, et je veux tiendrai informer !
Pour les performances de son portefeuille, c'est un portefeuille modèle et pas réel. Sur la dernière page de chaque rapport de portefeuille il affirme ne pas détenir des titres des entreprises concernées et il liste celles qui l'ont payés pour ses conseils.
Concernant la valeur de ses recommandations pour le portefeuille modèle, le poids de chaque ligne et la valeur du portefeuille (longue, v.à.d., et espèces) sont donnés dans les rapports de juillet 2016 jusqu'au novembre 2019 ; à partir de celui de décembre 2019, il y a les lignes, mais plus le poids, ni la valeur du portefeuille.
Ce n'est pas magique, mais il vaudrait creuser pour voir si ses idées, ses conseils, sont vraiment intéressantes ou pas...
Mail envoyé à Christopher Ecclestone, lundi 14 juin :
Concernant l'impression sur le management de Verde, je trouve que c'est mitigé. Je ne sais pas quoi en pensé exactement, cela me laisse une interrogation sur à quoi il veut jouer avec leur communication institutionnelle.
Retour de Christopher Ecclestone ce matin, mardi 15 juin :...
If you would be so kind as to reply, I have some questions about the model portfolio that is in your research reports,...
Concerning the model portfolio:
Several companies listed in the May 2021 model resources portfolio have either nearly attained or exceeded their 12-month target price, such as Scandium International or Teck Resources. How should one interpret their continued presence in the portfolio? Is the 12-month target price not a reflection of your latest analysis? Do you prefer keeping a position (or advise to) with a company whilst the fundamentals, or the operational outlook remain unchanged even if the price target has been met?
Between the February and March 2021 newsletters, you lifted the 12-month target of Verde Agritech from $0.90 to $2.00. Why? Whilst I might personally agree with this, I would be interested to read any of your recent analyses on Verde that you may be inclined to share that explain this optimism.
Et dans un email supplémentaire :...
Lots of questions there....
Firstly I have been agonising over the targets and changed a few this month. Do I ditch a lot of positions that have hit targets? Particularly in this market. Depends on the metal is probably the answer. Tin and Antimony have surprised to the upside while gold I don't have great expectations of so I might be tempted to dump a name there that hit its target.
An additional problem in some of the specialty metals is "what to replace it with?". In gold there is always something new coming up, less so in other spaces.
Je trouve les réponses intéressant à cause de la lumière qu'ils apportent sur le jeu entre l'entreprise et l'analyste, et les difficultés inhérent d'un portfolio sectoriel.Re Verde. We lifted the target because they started their production and looked serious on ramping up against so many other fertiliser juniors who are just looking to be taken out.
We do not properly cover Verde as the management have been flirtatious over the years and want us to talk them up (and we are one of the very few paying attention) and yet do not want to commission us to do anything for them. I was also long annoyed that their twitter was only in Portuguese (which I read) but virtually no investors do and they seemed to want investors and yet not... oi oi oi...
Concernant l'impression sur le management de Verde, je trouve que c'est mitigé. Je ne sais pas quoi en pensé exactement, cela me laisse une interrogation sur à quoi il veut jouer avec leur communication institutionnelle.
Plutôt qu'il n'attend pas grand chose ; je dirai qu'il pense que les fortes évolutions de prix seront avec d'autres métaux. Mais, ce concerne que le prix d'or, pas la valuation d'une entreprise qui a des projets spéculatifs (un "junior") qui peut avoir un grand potentiel...ou rien de tout
Si je comprends bien, le management de Verde aimerait que Christopher Ecclestone parle de l'entreprise mais ne veut pas le payer pour cela. Je trouve cela très sain et j'aime autant que notre cash soit utilisé en investissement productif plutôt que pour payer des "promoteurs". Ça en dit long sur le fonctionnement du secteur des juniors et des explorateurs dans le secteur des matières premières. Il faut dire qu'un explorateur fait régulièrement appel au marché et le cours de l'action a donc une grande importance. Je trouve que ça décrédibilise aussi un peu la liste de Christopher Ecclestone. On peut effectivement supposer que nombre de ses trouvailles le paye...Frirglish a écrit : ↑15 juin 2021, 09:58Retour de Christopher Ecclestone ce matin, mardi 15 juin :
Re Verde. We lifted the target because they started their production and looked serious on ramping up against so many other fertiliser juniors who are just looking to be taken out.
We do not properly cover Verde as the management have been flirtatious over the years and want us to talk them up (and we are one of the very few paying attention) and yet do not want to commission us to do anything for them. I was also long annoyed that their twitter was only in Portuguese (which I read) but virtually no investors do and they seemed to want investors and yet not... oi oi oi...
Concernant l'impression sur le management de Verde, je trouve que c'est mitigé. Je ne sais pas quoi en pensé exactement, cela me laisse une interrogation sur à quoi il veut jouer avec leur communication institutionnelle.
Je propose de rester maintenant sur Verde dans la file et d'en ouvrir une autre si certains veulent échanger sur HALLGARTEN & COMPANY
Non, je ne dirai pas que c'est ça. Verde veut plutôt qu'il vante leurs mérites pour rien en retour ; pour moi, c'est un peu comme demander à un auditeur de certifier vos comptes pour rien. Et c'est une conséquence de MIFID II que c'est souvent les entreprises qui paient pour être analysé. Verde veut qu'il écrit un dossier sexy ; un dossier, sérieux ou sexy a un côut.okavongo a écrit : ↑15 juin 2021, 17:49Si je comprends bien, le management de Verde aimerait que Christopher Ecclestone parle de l'entreprise mais ne veut pas le payer pour cela. Je trouve cela très sainFrirglish a écrit : ↑15 juin 2021, 09:58Retour de Christopher Ecclestone ce matin, mardi 15 juin :
...We do not properly cover Verde as the management have been flirtatious over the years and want us to talk them up (and we are one of the very few paying attention) and yet do not want to commission us to do anything for them. I was also long annoyed that their twitter was only in Portuguese (which I read) but virtually no investors do and they seemed to want investors and yet not... oi oi oi...
Je propose de rester maintenant sur Verde dans la file et d'en ouvrir une autre si certains veulent échanger sur HALLGARTEN & COMPANY
Je trouve que des rapports d'analystes, même payés par l'entreprise en question sont une bonne chose parce qu'ils aident le Marché à prendre plus connaissance des entreprises.
Ça s'appelle un publi-reportage... Je n'y accorde que peu de considération. Je préfère mille fois m'abonner à des professionnels indépendants comme les Daubasses ou lire la prose des amateurs éclairés de ce forum. Ou encore partir de la matière brute et des communications de l'entreprise (pas objectives mais régulées) et me faire mon propre avis.
Après chacun est libre de choisir ses sources, comme les analystes sont libres d'aller (ou pas) à la soupe... (la moindre des déontologies étant alors de préciser qu'ils ont touché une rémunération pour écrire leur article)
Après chacun est libre de choisir ses sources, comme les analystes sont libres d'aller (ou pas) à la soupe... (la moindre des déontologies étant alors de préciser qu'ils ont touché une rémunération pour écrire leur article)
Le prix de Verde est en baisse d'un peu plus de 10% depuis le 10 juin (1,20 -> 1,02 $CAD).
Il me semble qu'il n'y a pas eu des annonces susceptibles d'engendrer cela. Mais il y a un questionnement concernant le nombre de postes ouvert chez Verde ailleurs sur le web : augmentation des coûts fixes, potentiel impact négatif sur les bénéfices.
Il me semble qu'il n'y a pas eu des annonces susceptibles d'engendrer cela. Mais il y a un questionnement concernant le nombre de postes ouvert chez Verde ailleurs sur le web : augmentation des coûts fixes, potentiel impact négatif sur les bénéfices.
https://stockhouse.com/companies/bullbo ... d=33383151Hello fellow Verde shareholders,
Only 16 days to the Verde AGM on June 30 - are you ready to vote?
If you look on the Verde.ag website today you will see the following 56 positions listed as being vacant and looking for applicants (1 VP, 5 managers, 27 employees at various grades and 23 interns (I assume unpaid). That's quite an expansion over the 92 employees at December 31, 2020. How much wil these positions add to the fixed costs of the Company going forward?
Position Title Job Type
Vice President of Strategic Sales (VP Sales) Vice President
Commercial Manager Manager
CRM Manager Manager
Customer Success Manager Manager
Partner Success Manager Manager
Prospecting Manager - Sales Development Rep Manager
Administrative Assistant Employee
Agonomic Research Analyst Employee
Agonomic Research Interhship Employee
Agricultural Regulatory Assistant Employee
Customer Success Analyst Employee
Developer Salesforce Senior Employee
Engineering and Projects Assistant Employee
ERP Administrator Employee
Executive Secretary Employee
Financial Co-ordinator Employee
Forestry Technician Employee
Forklift Operator Employee
General Assistant Employee
Industrial Maintenance Mechanic Employee
Laboratory Assistant Employee
Mason Employee
Mobile Machine Operator Employee
Partner Success Analyst Employee
Prospecting Analyst - Sales Development Rep Employee
Quality Management Assistant Employee
Salesforce Developer Employee
Senior Training and Development Analyst Employee
Technical Industrial Electrician Employee
Technical Sales Representative Employee
Turn Leader Employee
Vendor Employee
Work Safety Technician Employee
Copy Intern Intern
Customer Success Intern Intern
Design Intern Intern
English Writing Analyst Intern
Environmental Projects Internship Intern
Finance Trainee Intern
Geology and Projects Intern Intern
Law Internship Intern
Logistics Internship Intern
Marketing Intern Intern
Media Performance Intern Intern
Media Relations Intern Intern
Mining Engineering Intern Intern
People and Management Internship Intern
Performance and SEO Analyst Intern
Planning Internship Intern
Prospecting Intern - Sales Development Rep Intern
Sales Internship Intern
Salesforce Aministration Intern Intern
Social Media Intern Intern
Trade Marketing Intern Intern
Video Production Intern Intern
Writing Intern Intern
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RE:Verde Posts 65 vacant positions on its website-|
Celt1967 (20) | June 14, 2021 04:29 pm
This looks like a growing business to me.
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RE:RE:Verde Posts 65 vacant positions on its website-|
15Stanmore (559) | June 14, 2021 09:50 pm
Hello Celt1967,
Agreed. Looks like enough staff for a Company mining, processing and selling 2.5 million tonnes a year, with profits left over to share with the Company owners through a modest dividend.
Perhaps they could add a Shareholder Success Manager to work alongside the Customer Success Manager and the Partner Success Manager?
Just saying.
Cheers,
S
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RE:RE:RE:Verde Posts 65 vacant positions on its website-|
Benedictus (68) | June 14, 2021 10:55 pm
Based on the stated guidance for 2021 I would agree that this looks like overzealous hiring. Fixed costs were already creeping up in the last quarter. It would be less concerning if sales growth was projected to double this year and max out current production capacity but without such guidance this almost appears to be a cart before the horse situation. But it's always easy to second guess a company's operational decisions from the outside... definitely worth getting CV's reasoning behind such aggressive hiring on the next Q&A.
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RE:RE:RE:RE:Verde Posts 65 vacant positions on its website-|
15Stanmore (559) | June 15, 2021 03:53 am
Benedictus wrote:
Based on the stated guidance for 2021 I would agree that this looks like overzealous hiring. Fixed costs were already creeping up in the last quarter. It would be less concerning if sales growth was projected to double this year and max out current production capacity but without such guidance this almost appears to be a cart before the horse situation. But it's always easy to second guess a company's operational decisions from the outside... definitely worth getting CV's reasoning behind such aggressive hiring on the next Q&A.
We are fortunate to have the opportunity to ask about the CEOs reasoning behind the hiring strategy, inherent in the posting of 56 new positions at this time, at the Q&A session scheduled for Wednesday June 16.
If not addressed then, the AGM on June 30 2021 is now only 15 days away, so we would have another opportunity in 2 weeks time.
Le forum que vous citez est un beau capharnaüm avec des discussions souvent pas intéressantes. Pour la clarté de la file, ce serait mieux de ne pas en citer de trop longs passages
Concernant les nombreuses offres d'emploi, Christiano Veloso a répondu dans une nouvelle session de questions / réponses :
Le nombre d'annonces ne correspond pas à des postes à pourvoir tout de suite. Elles sont aussi là pour augmenter un vivier déjà consistant. Car plus de 30 000 personnes ont déjà passé des tests pour devenir employés de Verde ! (vers 57 minutes). Les postes d'analystes ou d'encadrement dans les domaines marketing et commercial sont nombreux, mais il faut rappeler que Verde compte environ 180 agents commerciaux indépendants et que ceux-ci représentent 50% des ventes. Evidemment, cela demande de l'encadrement. Et penser qu'une entreprise de la "vieille économie" peut soutenir une croissance aussi importante sans embauche me semble illusoire. Car, pour mémoire, Verde n'est pas une minière de matières premières mais une entreprise d'engrais. Ça demande beaucoup plus d'efforts au niveau commercial et marketing.
Pour la clarté de la file et pour éviter les redites par rapport à mes messages précédents, je ne vais pas faire un résumé d'une intervention de 90 minutes. Juste souligner 2 points :
Concernant les nombreuses offres d'emploi, Christiano Veloso a répondu dans une nouvelle session de questions / réponses :
Le nombre d'annonces ne correspond pas à des postes à pourvoir tout de suite. Elles sont aussi là pour augmenter un vivier déjà consistant. Car plus de 30 000 personnes ont déjà passé des tests pour devenir employés de Verde ! (vers 57 minutes). Les postes d'analystes ou d'encadrement dans les domaines marketing et commercial sont nombreux, mais il faut rappeler que Verde compte environ 180 agents commerciaux indépendants et que ceux-ci représentent 50% des ventes. Evidemment, cela demande de l'encadrement. Et penser qu'une entreprise de la "vieille économie" peut soutenir une croissance aussi importante sans embauche me semble illusoire. Car, pour mémoire, Verde n'est pas une minière de matières premières mais une entreprise d'engrais. Ça demande beaucoup plus d'efforts au niveau commercial et marketing.
Pour la clarté de la file et pour éviter les redites par rapport à mes messages précédents, je ne vais pas faire un résumé d'une intervention de 90 minutes. Juste souligner 2 points :
- Un point jamais évoqué à ma connaissance. En réponse à une question, Christiano Veloso indique qu'ils vont essayer de monétiser des crédits carbone (ou quelque chose de ce style) car leur produit est effectivement bon pour les sols et l'environnement. Mais, comme il l'indique, ce sera très difficile à faire. Pas de garantie de succès de ce coté là, juste une nouvelle cerise potentielle sur le gâteau.
- Les ventes Amazon sont une niche mais pas une « plaisanterie». Les clients brésiliens sont contents de voir que 2000 clients américains payent 5000 USD ce que les agriculteurs brésiliens payent 100 USD ! C'est une donc une bonne vitrine marketing et un argument potentiel de vente.