Labrador Iron Ore Royalty (LIF) - Ex Pirogue
Cours à cette date : 22,43 CAD (au moment de la publication sur le forum)
Capitalisation : 1,4 Md CAD
La pirogue ne s'est pas encore essayée aux royalties. Pourtant, des revenus réguliers avec pas ou peu de dépenses en face, c'est très tentant. Mais voilà, en général, c'est cher...
A contexte différent, approche différente. Labrador Iron Ore Royalty a un petit matelas de cash de sécurité, des actifs mais surtout distribue un généreux dividende grâce à des revenues récurrents (royalties et dividende).
Actifs : Labrador Iron Ore Royalty possède 15,1 % de IOC. IOC (Iron Ore Company of Canada) exploite une mine de minerai de fer dans la Fosse du Labrador (ou orogène du Nouveau-Québec), transforme le minerai en pellets (boulettes de minerai de fer directement utilisables dans les hauts fourneaux) ou en concentré, transporte et charge sa production à bord de bateaux.
IOC possède une ligne de chemin de fer de 418 km, un concentrateur et une usine de bouletage à Labrador City ainsi que son propre terminal portuaire à Sept-Îles. Mitsubishi Corp (26,2%) et Rio Tinto (58,7%) sont les 2 autres actionnaires. La mine est exploitée depuis 1954 et a une durée de vie restante estimée à 25 ans (sur les réserves connues à ce jour).
Royalty : Labrador Iron Ore Royalty détient un royalty de 7% sur la production de IOC auquel s'ajoute 10 cts par tonne. Pour le seul Q3 de 2019, cela représente 45,5 M CAD.
Dividendes IOC : Labrador Iron Ore Royalty touche également des dividendes d'IOC (40,1 M CAD sur le Q3 de 2019 mais ce n'est pas le niveau "normal"). Les dividendes de IOC sont par nature plus volatils suivant le niveau des investissements nécessaire à l'activité de minage.
L'année 2019 fut bonne. La preuve : Labrador Iron Ore Royalty a versé pour 4 CAD de dividendes par action, soit environ 18 % au cours actuel. Si IOC augmentait sa production comme il en est question, ça serait encore mieux au niveau royalty (mais les investissements devraient faire baisser les dividendes d'IOC). Attention, le dividende 2019 est plus important que les années précédentes (1,75 CAD en 2018 / 2,65 CAD en 2019) et il est fort possible qu'il baisse en 2020 (ça dépendra du cours du minerai de fer et du dividende d'IOC). Mais le rendement devrait rester attractif.
On pourrait se lancer dans plein de calculs comme l'a fait Altius Minerals (spécialiste des royalties et actionnaire de LIORC) qui souhaite séparer les royalties de la participation dans IOC. Attention, si la participation dans IOC est vendue alors une des sources de revenus, les dividendes d'IOC, va se tarir (mais les caisses seront pleines). Tout dépend donc de l'éventuel prix de vente. Si cette opération se réalise un jour à un bon prix, ça me semble plutôt bon.
Labrador Iron Ore Royalty aurait alors un profil encore plus défensif, serait une pure entreprise de royalties ce qui pourrait convaincre le marché d'offrir des multiples de valorisations plus importants et pourrait éventuellement attirer l'attention de prédateurs, spécialistes des royalties, souhaitant se diversifier dans un pure-player dans le fer. Un actif pas si fréquent et potentiellement intéressant en terme de diversification pour les gros du secteur.
On pourrait aussi disserter sur la volonté de Rio Tinto - premier actionnaire de la société avec 58,7% du capital - de faire une IPO et donc de se désengager du minerai de fer canadien pour se concentrer sur son minerai de fer australien qui a des coûts de production plus faibles.
Mais, pas sûr que ces éléments complémentaires améliorent la compréhension du dossier. J'aime bien essayer de simplifier au maximum.
Alors faisons simple : l’octogénaire (créée en 1938) Labrador Iron Ore Royalty embarque dans la pirogue pour amener un peu de stabilité avec un dividende récurrent et conséquent. Les actifs sont importants et stratégiques pour l'activité et la région (voie de chemin de fer incontournable). 2 chiffres au passage, le niveau de free cash-flows en 2019 pourrait atteindre 200 M CAD pour une capitalisation de 1,4 Md CAD.
Mais attention, le cours du minerai de fer est plus que jamais déterminant pour le niveau de royalties comme pour la valeur des actifs. Cependant, le niveau de dépenses est quasi-nul donc le risque est limité. Au pire, si ça tangue on fera le dos rond en touchant nos dividendes et en attendant des jours meilleurs.
Pour approfondir : les calculs d'Altius datés de mars 2019 qui valorise la société entre 34,59 CAD et 63 CAD par action (belle fourchette !), en fonction du cours du minerai de fer (cf. p15), en cas de cession de la participation dans IOC :
- les daubasses
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Proposition très originale, via une société de Royalties, sur une matière première jusqu'à présent inconnue dans la Pirogue !
Une piste intéressante pour les aventuriers intéressés par le fer.
+ intérêt spéculatif intéressant avec :
1) la vente dans la part de IOC (qui ne remettrait pas en question les royalties touchés par la suite) ;
et
2) Rio Tinto qui semble vouloir céder cet actif.
Une piste intéressante pour les aventuriers intéressés par le fer.
+ intérêt spéculatif intéressant avec :
1) la vente dans la part de IOC (qui ne remettrait pas en question les royalties touchés par la suite) ;
et
2) Rio Tinto qui semble vouloir céder cet actif.
-- Chasseurs de décotes depuis 2008 --
- les daubasses
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Les multiples "EV / EBITDA" pour les pures players "royalties" oscillent entre 24x et 34x !
Source : Labrador Iron Ore Royalty est actuellement valorisée environ 9x son EBITDA.
En appliquant les ratios présentées, on aurait un objectif de cours entre 50 CAD et 75 CAD par action, pour un cours actuel à 21 CAD.
Et ceci sans valoriser les 15,1% dans la quote-part détenue dans Iron Ore Company of Canada. Cette participation peut être cédée sans avoir un impact avec le contrat de Royalties qui lie les 2 sociétés.
Du fait des écarts importants de valorisation, cela ferait sens qu'un gros du secteur s'intéresse à Labrador Iron Ore Royalty.
Mais bien sûr, nous ne sommes pas dans leurs têtes, ni dans leurs Conseils d'Administrations. Donc, même si cela fait sens sur le papier, on ne peut pas préjuger du futur.
Source : Labrador Iron Ore Royalty est actuellement valorisée environ 9x son EBITDA.
En appliquant les ratios présentées, on aurait un objectif de cours entre 50 CAD et 75 CAD par action, pour un cours actuel à 21 CAD.
Et ceci sans valoriser les 15,1% dans la quote-part détenue dans Iron Ore Company of Canada. Cette participation peut être cédée sans avoir un impact avec le contrat de Royalties qui lie les 2 sociétés.
Du fait des écarts importants de valorisation, cela ferait sens qu'un gros du secteur s'intéresse à Labrador Iron Ore Royalty.
Mais bien sûr, nous ne sommes pas dans leurs têtes, ni dans leurs Conseils d'Administrations. Donc, même si cela fait sens sur le papier, on ne peut pas préjuger du futur.
-- Chasseurs de décotes depuis 2008 --
LIORC (Labrador Iron Ore Royalty Corp) a communiqué ses résultats 2019 : http://www.labradorironore.com/News-Rel ... fault.aspx
L'année a été très bonne, que ce soit au niveau de la production ou des prix de vente, ce qui conduit évidemment à une belle performance financière puisque les 2 sources de revenus de LIORC (royalty sur la production et dividendes de IOC (Iron Ore Company of Canada)) sont bien au-dessus de la moyenne des 5 dernières années.
Le dernier trimestre 2019 a été au niveau du premier et donc inférieur au Q2 et au Q3 au niveau des royalties. Par contre le dividende d'IOC (44,6 mCAD) est le plus élevé de l'année. Le cash-flow du Q4 est donc le plus important aussi de l'année à presque 80 mCAD.
Les prévisions du management pour 2019 sont plutôt bonnes avec une production totale prévue dans une fourchette de 17,9 à 20,4 millions de tonnes (19 en 2019 et 15,7 en 2018). Coté investissements chez IOC ils sont prévus en hausse à 350 mCAD contre 294 mCAD en 2019. A noter que 40 mCAD seront consacrés à la ligne de chemin de fer dont les revenus provenant de tiers ont augmenté de 30% en 2019 par rapport à 2018 avec la hausse de l'activité de la mine de Bloom Lake de Champion Iron.
La grande inconnue concerne les cours du minerai de fer et des pellets. Le premium actuel pour les pellets semble bon puisque IOC prévoit d'en produire le plus possible pour en profiter. Le management annonce que si le cours du minerai de fer tient alors les résultats 2020 seront bons.
Des 2 sources de revenus de LIORC, le plus sensible au cours du minerai est le dividende IOC puisque pour simplifier il est plutôt calculé sur la marge. Les royalties sont calculés sur le prix de vente donc sans effet de levier.
Pourtant, le marché a fait plonger le cours de LIORC vendredi. Outre un contexte difficile pour les actions et les matières premières (c'est un euphémisme...), le dividende riquiqui annoncé pour le premier trimestre (0,35 CAD) a peut-être joué un rôle. Je remarque qu'en 2018 qu'IOC n'avait pas versé de dividende à LIORC sur le premier trimestre donc le management anticipe peut-être cela. Ou alors il préfère être prudent vu le contexte.
En ce qui me concerne, le niveau de dividende d'un trimestre me laisse de marbre. On fera les comptes en fin d'année prochaine. Par contre, le niveau actuel du cours vu les performances m'a semblé suffisamment attractif pour que je renforce ma ligne vendredi. Et j'ai le doigt sur la détente pour continuer si la panique boursière s'installe, tout en gardant un œil sur le cours du minerai de fer (qui pour l'instant est le même qu'à l'automne donc loin de l'été mais sans effet coronavirus).
Pour mémoire, une royalty est plus confortable qu'un producteur. Impossible pour LIORC de perdre de l'argent
L'année a été très bonne, que ce soit au niveau de la production ou des prix de vente, ce qui conduit évidemment à une belle performance financière puisque les 2 sources de revenus de LIORC (royalty sur la production et dividendes de IOC (Iron Ore Company of Canada)) sont bien au-dessus de la moyenne des 5 dernières années.
Le dernier trimestre 2019 a été au niveau du premier et donc inférieur au Q2 et au Q3 au niveau des royalties. Par contre le dividende d'IOC (44,6 mCAD) est le plus élevé de l'année. Le cash-flow du Q4 est donc le plus important aussi de l'année à presque 80 mCAD.
Les prévisions du management pour 2019 sont plutôt bonnes avec une production totale prévue dans une fourchette de 17,9 à 20,4 millions de tonnes (19 en 2019 et 15,7 en 2018). Coté investissements chez IOC ils sont prévus en hausse à 350 mCAD contre 294 mCAD en 2019. A noter que 40 mCAD seront consacrés à la ligne de chemin de fer dont les revenus provenant de tiers ont augmenté de 30% en 2019 par rapport à 2018 avec la hausse de l'activité de la mine de Bloom Lake de Champion Iron.
La grande inconnue concerne les cours du minerai de fer et des pellets. Le premium actuel pour les pellets semble bon puisque IOC prévoit d'en produire le plus possible pour en profiter. Le management annonce que si le cours du minerai de fer tient alors les résultats 2020 seront bons.
Des 2 sources de revenus de LIORC, le plus sensible au cours du minerai est le dividende IOC puisque pour simplifier il est plutôt calculé sur la marge. Les royalties sont calculés sur le prix de vente donc sans effet de levier.
Pourtant, le marché a fait plonger le cours de LIORC vendredi. Outre un contexte difficile pour les actions et les matières premières (c'est un euphémisme...), le dividende riquiqui annoncé pour le premier trimestre (0,35 CAD) a peut-être joué un rôle. Je remarque qu'en 2018 qu'IOC n'avait pas versé de dividende à LIORC sur le premier trimestre donc le management anticipe peut-être cela. Ou alors il préfère être prudent vu le contexte.
En ce qui me concerne, le niveau de dividende d'un trimestre me laisse de marbre. On fera les comptes en fin d'année prochaine. Par contre, le niveau actuel du cours vu les performances m'a semblé suffisamment attractif pour que je renforce ma ligne vendredi. Et j'ai le doigt sur la détente pour continuer si la panique boursière s'installe, tout en gardant un œil sur le cours du minerai de fer (qui pour l'instant est le même qu'à l'automne donc loin de l'été mais sans effet coronavirus).
Pour mémoire, une royalty est plus confortable qu'un producteur. Impossible pour LIORC de perdre de l'argent
Même si le message n'est pas très clair, la production d'IOC devrait être impacté par les mesures prises au Canada : http://www.labradorironore.com/News-Rel ... fault.aspx
De ce que je comprends, à ce jour les mesures prises au Quebec sont plus drastiques que dans la province de Terre Neuve et Labrador où se situe la mine d'IOC (à Labrador City proche du Quebec). Par contre la ligne de chemin de fer traverse le Quebec et je ne sais pas si son fonctionnement va être impactée. Son activité va l'être à coup sûr car Champion Iron (au Quebec), qui utilise la ligne, arrête la production de sa mine de Bloom Lake : https://nouvelles.championiron.com/2020 ... a-COVID-19
Une baisse de la rentabilité d'IOC signifie pour LIORC une baisse du dividende IOC. La baisse sur les royalties devrait être moins forte car, pour schématiser, le dividende qu'IOC verse à LIORC dépend de la marge alors que la redevance dépend du chiffres d'affaires.
Comme pour Sylvania et les cours du platine, l'arrêt de mines va réguler l'offre et soutenir les cours (qui peuvent quand même baisser, ça va dépendre de l'offre). L'explication de la bonne tenue des cours du minerai de fer dans la crise actuelle serait l'arrêt de mines en Chine au début de l'épidémie. On pourrait chercher des opportunités du coté de producteurs qui ne sont pas impactés par le confinement qui se généralise (Australie ?). Ils profiteraient de la situation. Mais (gros mais), s'ils sont touchés à leur tour et que ce n'est pas dans le cours de l'action, on prendrait la baisse de plein fouet. Alors que l'arrêt des mines est déjà dans les cours au Canada...
De ce que je comprends, à ce jour les mesures prises au Quebec sont plus drastiques que dans la province de Terre Neuve et Labrador où se situe la mine d'IOC (à Labrador City proche du Quebec). Par contre la ligne de chemin de fer traverse le Quebec et je ne sais pas si son fonctionnement va être impactée. Son activité va l'être à coup sûr car Champion Iron (au Quebec), qui utilise la ligne, arrête la production de sa mine de Bloom Lake : https://nouvelles.championiron.com/2020 ... a-COVID-19
Une baisse de la rentabilité d'IOC signifie pour LIORC une baisse du dividende IOC. La baisse sur les royalties devrait être moins forte car, pour schématiser, le dividende qu'IOC verse à LIORC dépend de la marge alors que la redevance dépend du chiffres d'affaires.
Comme pour Sylvania et les cours du platine, l'arrêt de mines va réguler l'offre et soutenir les cours (qui peuvent quand même baisser, ça va dépendre de l'offre). L'explication de la bonne tenue des cours du minerai de fer dans la crise actuelle serait l'arrêt de mines en Chine au début de l'épidémie. On pourrait chercher des opportunités du coté de producteurs qui ne sont pas impactés par le confinement qui se généralise (Australie ?). Ils profiteraient de la situation. Mais (gros mais), s'ils sont touchés à leur tour et que ce n'est pas dans le cours de l'action, on prendrait la baisse de plein fouet. Alors que l'arrêt des mines est déjà dans les cours au Canada...
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Excellentes nouvelles pour notre royalty préféré dans le fer !
Le ministère des ressources naturelles a renouvelé les droits miniers de Labrador Iron Ore Royalty pour 30 ans.
Déjà que la durée de vie de la mine (exploitée par IOC) est estimée encore productive sur 25 ans. On a désormais une très belle visibilité.
Source : Renewal of Mining Leases - 6 avril | Labrador Iron Ore Royalty Corporation
Le ministère des ressources naturelles a renouvelé les droits miniers de Labrador Iron Ore Royalty pour 30 ans.
Déjà que la durée de vie de la mine (exploitée par IOC) est estimée encore productive sur 25 ans. On a désormais une très belle visibilité.
Source : Renewal of Mining Leases - 6 avril | Labrador Iron Ore Royalty Corporation
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Les résultats du S1 ont été publiés. Comme prévu avec des efforts d'investissements sur la mine, les résultats sont en retrait car IOC n'a pas versé de dividende à LIF sur la période.
Cette publication est l'occasion idéale pour aller parcourir la nouvelle monture du site. A des années lumières de la précédente version !
==> Résultats S1 2020 | Labrador Iron Ore Royalty
Cette publication est l'occasion idéale pour aller parcourir la nouvelle monture du site. A des années lumières de la précédente version !
==> Résultats S1 2020 | Labrador Iron Ore Royalty
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un article est paru dans le Monde du 12/08 : Le manque d’eau fait peser une lourde menace sur l’industrie
Quelques extraits :
J'ai mis ce message ici, il a une portée bien plus générale que la seule Labrador Iron Ore Royalty mais je ne voyais pas où le poster. Je laisse de côté l'aspect écologique du problème qui, même s'il est à mes yeux le plus important, n'a pas sa place sur ce forum. C'est dans ses choix d'investissement que chacun pourra se positionner.
Ma question était : est-ce que vous savez si ce risque est appréhendé d'une façon ou d'une autre par la compagnie d'exploitation ?
Quelques extraits :
« Les investisseurs sous-estiment le risque de pénurie d’eau et son impact sur leurs portefeuilles dans les années à venir. » Dans une note diffusée fin juillet, BlackRock, la plus grande société de gestion d’actifs au monde, affirme que « le stress hydrique affecte toutes les régions, toutes les catégories d’actifs, tous les secteurs et va devenir de plus en plus important au cours des prochaines années ».
La sécheresse a déjà entraîné des interruptions d’activité. C’est le cas de la compagnie minière Anglo American qui a réduit sa production de cuivre de 28 % au Chili, fin 2019, alors que le pays enregistrait l’une des pires sécheresses de son histoire. Certaines exploitations minières au Chili doivent désormais s’approvisionner en eau de mer depuis le littoral pour continuer de fonctionner. Selon le cabinet Trucost, le cinquième des exploitations minières dans le monde sont localisées dans des régions souffrant d’un « stress hydrique », et les mines de fer sont parmi les plus exposées.
Ces investisseurs sont-ils cependant prêts à changer de comportement ? BlackRock gère un fonds d’investissement dans le secteur minier, l’une des industries les plus consommatrices en eau. Le rapport annuel de 150 pages du « BlackRock World Mining Trust PLC » promet un « retour maximum » sur investissement mais ne mentionne nulle part le risque de « stress hydrique ».
J'ai mis ce message ici, il a une portée bien plus générale que la seule Labrador Iron Ore Royalty mais je ne voyais pas où le poster. Je laisse de côté l'aspect écologique du problème qui, même s'il est à mes yeux le plus important, n'a pas sa place sur ce forum. C'est dans ses choix d'investissement que chacun pourra se positionner.
Ma question était : est-ce que vous savez si ce risque est appréhendé d'une façon ou d'une autre par la compagnie d'exploitation ?
La ressources en eau est un critère parmi d'autres dans l'évaluation d'une minière. Suivant la localisation du projet, il a un poids plus ou moins important. Pour les zones désertiques ou semi-désertiques il a toujours eu une grande importance. Le réchauffement climatique et la montée de la conscience écologique tendent à rendre ce critère "eau" de plus en plus important. Par exemple, la loi argentine de protection des glaciers a signé l'arrêt de mort de l'énorme projet Pascua Lama de Barrick Gold. De mémoire, ce n'est pas ici le besoin direct d'eau mais la préservation de ressources pour la communauté qui a entraîné cette loi.
Autre exemple, je suis actionnaire d'un projet de mine d'or au Chili où la ressource en eau est cruciale pour son développement. La société sécurise tous les droits de tirage possibles et envisage aussi un transport par camion citerne depuis la cote. Car souvent les solutions existent, comme la désalinisation et les pipelines, mais les coûts sont importants et plombent la rentabilité des projets.
Les minières concernées me semblent aussi faire des efforts pour préserver la ressource en eau notamment, quand c'est possible, via un meilleur recyclage. Mais la compétition avec d'autres usages est réelle et peut entraîner des conflits. Difficile par exemple lors d'un épisode de sécheresse de favoriser une mine par rapport à l'agriculture.
Suivant les minerais et les procédés d'extraction / récupération voire transport, l'eau a plus ou moins d'importance. Suivant les zones géographiques aussi. Certaines mines ont le problème inverse avec trop d'eau ce qui entraîne des coûts de pompage.
Pour LIORC, c'est un point que je n'ai pas creusé car l'eau me semble une ressource particulièrement abondante dans le nord du Canada. Pour une minière dans ces régions, le problème existe parfois mais de manière indirect (ex : préservation de site de pêche, de lac destiné au tourisme) mais je n'ai pas d'exemple en tête où le manque d'eau était un enjeu. A l'inverse, au Soudan ou dans le désert d'Atacama une minière devra impérativement prendre en compte le problème d'approvisionnement en eau sinon jamais la mine ne verra le jour.
Pour finir sur une note spectaculaire voici une image de la fascinante mine de diamants de Diavick, qui construite sur une île au milieu d'un lac a une ressource en eau toute proche...
Autre exemple, je suis actionnaire d'un projet de mine d'or au Chili où la ressource en eau est cruciale pour son développement. La société sécurise tous les droits de tirage possibles et envisage aussi un transport par camion citerne depuis la cote. Car souvent les solutions existent, comme la désalinisation et les pipelines, mais les coûts sont importants et plombent la rentabilité des projets.
Les minières concernées me semblent aussi faire des efforts pour préserver la ressource en eau notamment, quand c'est possible, via un meilleur recyclage. Mais la compétition avec d'autres usages est réelle et peut entraîner des conflits. Difficile par exemple lors d'un épisode de sécheresse de favoriser une mine par rapport à l'agriculture.
Suivant les minerais et les procédés d'extraction / récupération voire transport, l'eau a plus ou moins d'importance. Suivant les zones géographiques aussi. Certaines mines ont le problème inverse avec trop d'eau ce qui entraîne des coûts de pompage.
Pour LIORC, c'est un point que je n'ai pas creusé car l'eau me semble une ressource particulièrement abondante dans le nord du Canada. Pour une minière dans ces régions, le problème existe parfois mais de manière indirect (ex : préservation de site de pêche, de lac destiné au tourisme) mais je n'ai pas d'exemple en tête où le manque d'eau était un enjeu. A l'inverse, au Soudan ou dans le désert d'Atacama une minière devra impérativement prendre en compte le problème d'approvisionnement en eau sinon jamais la mine ne verra le jour.
Pour finir sur une note spectaculaire voici une image de la fascinante mine de diamants de Diavick, qui construite sur une île au milieu d'un lac a une ressource en eau toute proche...
- les daubasses
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Pour compléter sur le stress hydrique (rareré de l'eau), voici 2 illustrations sur les zones minières à risques à horizon 2040 :
Source : Climate risk and decarbonization What every mining CEO needs to know | McKinsey [janvier 2020]
---
La province canadienne de Terre-Neuve-et-Labrador où opèrent les actifs de Labrador Iron Ore Royalty ne semble pas concernée par ce sujet.
Source : Climate risk and decarbonization What every mining CEO needs to know | McKinsey [janvier 2020]
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La province canadienne de Terre-Neuve-et-Labrador où opèrent les actifs de Labrador Iron Ore Royalty ne semble pas concernée par ce sujet.
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Etude très intéressante. A analyser en fonction de chaque activité minière. Par exemple, BCI Minerals (ancienne passagère de la pirogue) développe un projet d'extraction de sel à partir de l'eau de mer. Dans ce cas, l'aridité de l'Ouest australien me semble un atout
L'étude évoque aussi les fortes pluies qui peuvent handicaper l'exploitation minière. Phénomène connu des minières en Afrique de l'Ouest par exemple qui voit leur production chuter en général pendant la saison des pluies.
Pour revenir au Labrador, un coup d'oeil à Google Maps permet, si besoin, de nous rassurer un peu plus :
L'étude évoque aussi les fortes pluies qui peuvent handicaper l'exploitation minière. Phénomène connu des minières en Afrique de l'Ouest par exemple qui voit leur production chuter en général pendant la saison des pluies.
Pour revenir au Labrador, un coup d'oeil à Google Maps permet, si besoin, de nous rassurer un peu plus :
- les daubasses
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Le producteur de pellets (comme Labrador) et d'acier Cleveland-Cliffs va acquérir les actifs de ArcelorMittal aux USA.
Cette fusion est impressionnante car elle fait tripler la taille de Cleveland-Cliffs qui devient le #1 sur le marché américain !
La société devient un géant intégré de l'acier (de la mine au produit fini).
Est-ce une opération opportuniste liée au prix bradés des actifs du secteur sidérurgique actuellement ? Une recherche de synergies (devenir plus gros pour obtenir des économies d'échelle) dans un métier actuellement aux marges réduites ?
Ou bien est-ce le signe que les producteurs de minerai de fer / pellets sont gavés de cash suite à la hausse du cours du fer et en profitent pour faire des acquisitions ?
La réponse doit être un peu des 2 à la fois.
Lien de la Présentation de la fusion : Cleveland-Cliffs to Acquire ArcelorMittal USA
Source : ArcelorMittal étudie une fusion avec Cleveland-Cliffs aux Etats-Unis | Usine Nouvelle
Cette fusion est impressionnante car elle fait tripler la taille de Cleveland-Cliffs qui devient le #1 sur le marché américain !
La société devient un géant intégré de l'acier (de la mine au produit fini).
Est-ce une opération opportuniste liée au prix bradés des actifs du secteur sidérurgique actuellement ? Une recherche de synergies (devenir plus gros pour obtenir des économies d'échelle) dans un métier actuellement aux marges réduites ?
Ou bien est-ce le signe que les producteurs de minerai de fer / pellets sont gavés de cash suite à la hausse du cours du fer et en profitent pour faire des acquisitions ?
La réponse doit être un peu des 2 à la fois.
Lien de la Présentation de la fusion : Cleveland-Cliffs to Acquire ArcelorMittal USA
Source : ArcelorMittal étudie une fusion avec Cleveland-Cliffs aux Etats-Unis | Usine Nouvelle
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Publication des chiffres de production au Q3 de Rio Tinto.
Pour IOC :
- 2.35 mT de pellets (-21% vs Q3-19)
- 2,31 mT de concentré
Je vous met ci-dessous les communiqués :
Pour IOC :
- 2.35 mT de pellets (-21% vs Q3-19)
- 2,31 mT de concentré
Je vous met ci-dessous les communiqués :
https://labradorironore.com/news/labrad ... -lif-1836/Today Rio Tinto released its quarterly operational report for the third quarter ending September 30, 2020 , which included Iron Ore Company of Canada (IOC) production and sales information. Specifically, Rio Tinto announced that in the third quarter of 2020, IOC had total saleable iron ore production of 3.99 million tonnes, comprised of 2.22 million tonnes of pellets and 1.77 million tonnes of concentrate for sale (CFS). Rio Tinto also announced that IOC had total iron ore sales in the third quarter of 2020 of 4.65 million tonnes, comprised of 2.35 million tonnes of pellets and 2.31 million tonnes of CFS. Comparisons to prior quarters and Rio Tinto's commentary on the changes can be found in Rio Tinto's quarterly operational report which is posted on their website. Please note that the IOC sales tonnages are calculated slightly differently for the LIORC Royalty.
https://www.riotinto.com/news/releases/ ... on-resultsProduction of pellets and concentrate at Iron Ore Company of Canada (IOC) was 21% lower than the same period of 2019 due to an annual maintenance shutdown deferred from June to September as a result of COVID-19 travel restrictions. A weather related power failure and mechanical issues also impacted production in the third quarter.
- les daubasses
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Quelle incroyable cash machine !
Depuis le 11 décembre 2011, la société a distribué pour 30,725 CAD de dividendes par action !
Pour un cours actuel de 25,64 CAD.
Synthèse de tous les dividendes distribués ici : Dividend History | Labrador Iron Ore Royalty
Depuis le 11 décembre 2011, la société a distribué pour 30,725 CAD de dividendes par action !
Pour un cours actuel de 25,64 CAD.
Synthèse de tous les dividendes distribués ici : Dividend History | Labrador Iron Ore Royalty
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Labrador Iron Ore Royalty a publié ses résultats du Q3 : https://labradorironore.com/news/labrad ... s-fo-1857/
C'est un tableau contrasté avec de ventes en hausse par rapport à 2019 mais une production d'IOC en baisse. Donc les redevances perçues ce trimestre sont à un haut niveau, grâce aussi à un bon cours du minerai de fer, mais le prochain trimestre sera moins bon.
Les dividendes en provenance d'IOC (filiale de Rio Tinto) sont la 2ème source de revenu de LIORC. Et nous avons la situation contraire puisque, vu l'épidémie en cours, IOC ne va pas distribuer de dividendes ce trimestre préférant garder son cash. Pas bon pour les rentrées du trimestre mais, si la situation d'IOC ne se détériore pas (et si ils ne se lancent pas dans de gros investissements), le cash devrait être distribué. Le trimestre prochain ?
Un point d'attention concerne le premium payé pour les pellets. Il est en baisse. Cela peut impacter un peu la rentabilité d'IOC.
Mon sentiment est que LIORC est un moyen confortable de s'exposer au minerai de fer (surtout lorsque l'on a embarqué la valeur à bon prix dans la pirogue). Son modèle de société de royalty lui permet d'être moins impacté qu'une minière par une baisse de production. Certes son statut hybride, avec sa participation de 15% dans IOC, complique un peu la lecture et amène des variations de revenus. Mais ça ne change pas le tableau général. Ce n'est pas une petite baisse de production ou un décalage de paiement de dividendes (voir quelques trimestres sans dividendes IOC) qui vont nous faire tanguer.
C'est un tableau contrasté avec de ventes en hausse par rapport à 2019 mais une production d'IOC en baisse. Donc les redevances perçues ce trimestre sont à un haut niveau, grâce aussi à un bon cours du minerai de fer, mais le prochain trimestre sera moins bon.
Les dividendes en provenance d'IOC (filiale de Rio Tinto) sont la 2ème source de revenu de LIORC. Et nous avons la situation contraire puisque, vu l'épidémie en cours, IOC ne va pas distribuer de dividendes ce trimestre préférant garder son cash. Pas bon pour les rentrées du trimestre mais, si la situation d'IOC ne se détériore pas (et si ils ne se lancent pas dans de gros investissements), le cash devrait être distribué. Le trimestre prochain ?
Un point d'attention concerne le premium payé pour les pellets. Il est en baisse. Cela peut impacter un peu la rentabilité d'IOC.
Mon sentiment est que LIORC est un moyen confortable de s'exposer au minerai de fer (surtout lorsque l'on a embarqué la valeur à bon prix dans la pirogue). Son modèle de société de royalty lui permet d'être moins impacté qu'une minière par une baisse de production. Certes son statut hybride, avec sa participation de 15% dans IOC, complique un peu la lecture et amène des variations de revenus. Mais ça ne change pas le tableau général. Ce n'est pas une petite baisse de production ou un décalage de paiement de dividendes (voir quelques trimestres sans dividendes IOC) qui vont nous faire tanguer.
Bonjour,
Labrador Iron Ore Royalty a annoncé hier que IOC allait lui verser 68 millions de dollars de dividende le 17 décembre.
Pour référence, IOC a versé 35 millions de dollars de dividende sur le T3 2020 et 34 millions de dollars sur le T4 2019.
Lien vers le communiqué
Labrador Iron Ore Royalty a annoncé hier que IOC allait lui verser 68 millions de dollars de dividende le 17 décembre.
Pour référence, IOC a versé 35 millions de dollars de dividende sur le T3 2020 et 34 millions de dollars sur le T4 2019.
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Excellente nouvelle ! Le titre réagit bien d'ailleurs avec une hausse actuelle de +6%.
Pour rappel, Labrador Iron détient 15% du capital de IOC (l'entreprise minière qui produit le fer dont elle détient les royalties). Et au regard des gros investissements prévus sur l'année 2020 par IOC, il n'était pas prévu de dividendes aussi élevés qu'en 2019 pour l'exercice en cours.
Mais apparemment, les niveaux exceptionnellement élevés des prix du minerai de fer depuis quelques mois permettent malgré tout de distribuer à nouveau un gros dividende exceptionnel.
Pour rappel, Labrador Iron détient 15% du capital de IOC (l'entreprise minière qui produit le fer dont elle détient les royalties). Et au regard des gros investissements prévus sur l'année 2020 par IOC, il n'était pas prévu de dividendes aussi élevés qu'en 2019 pour l'exercice en cours.
Mais apparemment, les niveaux exceptionnellement élevés des prix du minerai de fer depuis quelques mois permettent malgré tout de distribuer à nouveau un gros dividende exceptionnel.
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Comparaison entre comparables
Labrador Iron Ore (LIF) vaut actuellement environ 10,5x son EBITDA (base 9 mois annualisée + dernier dividende IOC annoncé à 88,3 M CAD) et 22,3x si on exclut le dividende d'IOC.
La société de royalties nouvellement cotée sur le marché australien Deterra Royalties (en prenant S2 x 2) : 27x l'EBITDA !
C'est comme si le marché ne valorisait pas la quote-part détenue dans IOC pour LIF !
Ce qui donne du crédit à la thèse de Altius qui estime que LIF serait mieux valorisée en vendant sa participation dans IOC, jusqu'à 60 dollars selon eux !
Pour rappel, Deterra Royalties est un spin-off d'Iluka (sables minéraux). Il était probable de s'attendre à une forte chute des actions Deterra qui avaient été offertes aux actionnaires d'Iluka puisque les métiers n'ont rien à voir : sables minéraux vs. fer et le type de société également : minière vs. royalties.
Il n'en est rien, le marché australien semble avoir de l'appétit pour Deterra.
Cette rapide comparaison met en avant la décote relative de l'entreprise canadienne par rapport à sa cousine australienne. Si on ne devait n'en choisir qu'une, vous aurez compris laquelle a notre préférence !
---
Lien : Dernière présentation de Deterra Royalties - 16.11.2020
Labrador Iron Ore (LIF) vaut actuellement environ 10,5x son EBITDA (base 9 mois annualisée + dernier dividende IOC annoncé à 88,3 M CAD) et 22,3x si on exclut le dividende d'IOC.
La société de royalties nouvellement cotée sur le marché australien Deterra Royalties (en prenant S2 x 2) : 27x l'EBITDA !
C'est comme si le marché ne valorisait pas la quote-part détenue dans IOC pour LIF !
Ce qui donne du crédit à la thèse de Altius qui estime que LIF serait mieux valorisée en vendant sa participation dans IOC, jusqu'à 60 dollars selon eux !
Pour rappel, Deterra Royalties est un spin-off d'Iluka (sables minéraux). Il était probable de s'attendre à une forte chute des actions Deterra qui avaient été offertes aux actionnaires d'Iluka puisque les métiers n'ont rien à voir : sables minéraux vs. fer et le type de société également : minière vs. royalties.
Il n'en est rien, le marché australien semble avoir de l'appétit pour Deterra.
Cette rapide comparaison met en avant la décote relative de l'entreprise canadienne par rapport à sa cousine australienne. Si on ne devait n'en choisir qu'une, vous aurez compris laquelle a notre préférence !
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Lien : Dernière présentation de Deterra Royalties - 16.11.2020
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Bonjour à tous,
A+
Ravana
Aurions-nous ici et là la raison du +10% de LIF aujourd'hui ?le géant brésilien du minerai de fer Vale a de nouveau abaissé ses objectifs de production en calendrier 2020 , cette fois entre 310 millions et 330 millions de tonnes à entre 300 millions et 305 millions de tonnes.
A+
Ravana
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Aucun rapport a priori puisque Anglo Pacific est actionnaire de LIF et non l'inverse.
Bonjour Ravana. Il y a des chances que cela soit à l'origine d'une hausse vertigineuse du minerai de fer !Ravana a écrit : ↑03 décembre 2020, 19:04Bonjour à tous,
Aurions-nous ici et là la raison du +10% de LIF aujourd'hui ?le géant brésilien du minerai de fer Vale a de nouveau abaissé ses objectifs de production en calendrier 2020 , cette fois entre 310 millions et 330 millions de tonnes à entre 300 millions et 305 millions de tonnes.
A+
Ravana
Hausse durable ou effet de paille aec spéculation ?
En tout cas, c'est +47% depuis le début de l'année. Plus haut de 7 ans.
source : https://markets.businessinsider.com/com ... -ore-price
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La société annonce un dividende de 1,80 CAD par action pour le T4 2020. Ce qui nous fait un total de 3,05 CAD [corrigé] de dividendes pour l'exercice !
Pas mal quand on pense que la société a été présentée par Okavongo en février 2020 (avant la crise !) à un cours de 22,43 CAD. Soit un rendement de 13,6% [corrigé] sur ce cours d'achat.
Autre bonne nouvelle : la société va arrêter de distinguer 'dividende ordinaire' et 'dividende exceptionnel', considérant que ce qu'elle présentait comme exceptionnel est en réalité tout à fait ordinaire car inhérent à sa participation de 15% dans la mine IOC.
Pourquoi est-ce une étape importante ?
C'est important à double titre. Le marché va regarder Labrador Iron Ore Royalty avec un regard nouveau car les analystes, et les investisseurs au sens large, vont considérer le rendement actuel comme étant normatif. Ce qui signifie potentiellement une meilleure compréhension de l'entreprise canadienne et de son business model de cash machine !
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Lien vers le communiqué : Cash Dividend for the Fourth Quarter of 2020 - $1.80 Per Common Share
Pas mal quand on pense que la société a été présentée par Okavongo en février 2020 (avant la crise !) à un cours de 22,43 CAD. Soit un rendement de 13,6% [corrigé] sur ce cours d'achat.
Autre bonne nouvelle : la société va arrêter de distinguer 'dividende ordinaire' et 'dividende exceptionnel', considérant que ce qu'elle présentait comme exceptionnel est en réalité tout à fait ordinaire car inhérent à sa participation de 15% dans la mine IOC.
Pourquoi est-ce une étape importante ?
C'est important à double titre. Le marché va regarder Labrador Iron Ore Royalty avec un regard nouveau car les analystes, et les investisseurs au sens large, vont considérer le rendement actuel comme étant normatif. Ce qui signifie potentiellement une meilleure compréhension de l'entreprise canadienne et de son business model de cash machine !
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Lien vers le communiqué : Cash Dividend for the Fourth Quarter of 2020 - $1.80 Per Common Share
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