Re: Anglo Pacific Group (APF) -P
Publié : 27 février 2021, 13:06
Pour une boite qui met autant les critères ESG en avant l'augmentation de capital n'a pas été très "shareholder friendly"... Heureusement, le discount est faible mais les copains (directeurs par exemple) qui ont participé doivent quand même être contents...
Si nous ne faisons pas de prévisions, d'autres s'en chargent et le pari d'Anglo est celui-ci : Le cours du minerai de fer va baisser et celui du cobalt monter. Si l'on y croit, lâcher LIORC pour le cobalt de Vale a du sens. On verra comment les choses évoluent.
Coté communication, la NAV est mis en avant (voir plus haut). Mais les revenus des prochaines années (2 ans avant que Kestrel baisse ?) vont se répartir comme cela : Le charbon métallurgique va rester, de peu, la première source de revenus.
A ce propos, je trouve que le management mélange trop charbon thermique et charbon métallurgique dans le discours. A leur place je ferai une classification "acier" en associant minerai de fer et charbon métallurgique. Vouloir à tout prix faire une classification "métaux pour batterie", dans laquelle ils mettent je suppose le cuivre (!) et le vanadium (alors que l'usage principal actuellement c'est les alliages d'acier, d'aluminium et de titane) c'est du marketing un peu tiré par les cheveux. Peut-être ce que cherche Mr Market ? Car suite à la transaction, je n'ai vu personne se poser la question du prix. Elément secondaire ?
Pas pour moi. J'ai essayer de comparer le rendement des actions LIORC vendues récemment et l'apport du nouveau stream cobalt. Avec un prix moyen de vente estimé à 31,28 CAD par action LIORC, le rendement de cet investissement a été de 9,7% en 2020 (12,8% en 2019). Le stream cobalt a été acheté 205 m$ et en rythme de croisière il va rapporter d'après Anglo 23 m$ par an. Rendement prévu de 11,2%. Cohérent avec le placement dans LIORC. On change de cheval mais sans impacter l'aspect financier. A condition que les 23 m$ annuel soit bien au rendez-vous. A surveiller dans le futur. Les plus taquins remarqueront aussi que LIORC cote maintenant 36,47 CAD. Le manque à gagner sur la vente des actions LIORC est donc à ce stade de 17 mCAD pour Anglo... Les plus positifs se rassureront en remarquant qu'ils nous restent 27% de la position initiale pour une valeur à ce stade de 44 mCAD. D'après le management cette participation devrait être cédée pour acheter d'autres royalties.
La stratégie est annoncée clairement dans le discours et ce stream dans le cobalt transforme effectivement Anglo. Même si dans les faits on voit que c'est un peu plus nuancé. Surtout lorsque l'on se souvient de la transaction dans Incoa en... 2020. Et le carbonate de calcium n'a pas grand chose à voir avec les "battery metals"... Si leur blabla permettait au cours de l'action de monter, la différence entre discours et acte ne serait pas grave. Mais à ce stade ça ne fonctionne pas très bien. Espérons que les augmentations de capital ne vont pas continuer alors que le management montre dans sa présentation une sous-évaluation par rapport aux pairs.
Pour finir sur une note positive, j'aime bien le montage qui avait été fait pour la mine de nickel de Piaui. Avec la possibilité de pouvoir payer une somme complémentaire pour faire grimper le taux de la redevance. Ça prépare l'avenir, sans rien coûter au moment de la transaction initiale. J'espère que les prochaines opérations reprendront ce genre de schéma qui étaient courants dans les anciennes pratiques d'Anglo.
A plus long terme, ce serait bien que de la valeur cachée dans les vieux placards devienne enfin productive. Je pense à la mine d'or au Libéria (Dugbe), au discret redémarrage de la mine de minerai de fer au Brésil (Amapa) voire à Mount Ida maintenant dans les mains de Juno Minerals (mais qui semble vouloir faite plutôt avancer leur 2ème projet, Mount Mason).
Si nous ne faisons pas de prévisions, d'autres s'en chargent et le pari d'Anglo est celui-ci : Le cours du minerai de fer va baisser et celui du cobalt monter. Si l'on y croit, lâcher LIORC pour le cobalt de Vale a du sens. On verra comment les choses évoluent.
Coté communication, la NAV est mis en avant (voir plus haut). Mais les revenus des prochaines années (2 ans avant que Kestrel baisse ?) vont se répartir comme cela : Le charbon métallurgique va rester, de peu, la première source de revenus.
A ce propos, je trouve que le management mélange trop charbon thermique et charbon métallurgique dans le discours. A leur place je ferai une classification "acier" en associant minerai de fer et charbon métallurgique. Vouloir à tout prix faire une classification "métaux pour batterie", dans laquelle ils mettent je suppose le cuivre (!) et le vanadium (alors que l'usage principal actuellement c'est les alliages d'acier, d'aluminium et de titane) c'est du marketing un peu tiré par les cheveux. Peut-être ce que cherche Mr Market ? Car suite à la transaction, je n'ai vu personne se poser la question du prix. Elément secondaire ?
Pas pour moi. J'ai essayer de comparer le rendement des actions LIORC vendues récemment et l'apport du nouveau stream cobalt. Avec un prix moyen de vente estimé à 31,28 CAD par action LIORC, le rendement de cet investissement a été de 9,7% en 2020 (12,8% en 2019). Le stream cobalt a été acheté 205 m$ et en rythme de croisière il va rapporter d'après Anglo 23 m$ par an. Rendement prévu de 11,2%. Cohérent avec le placement dans LIORC. On change de cheval mais sans impacter l'aspect financier. A condition que les 23 m$ annuel soit bien au rendez-vous. A surveiller dans le futur. Les plus taquins remarqueront aussi que LIORC cote maintenant 36,47 CAD. Le manque à gagner sur la vente des actions LIORC est donc à ce stade de 17 mCAD pour Anglo... Les plus positifs se rassureront en remarquant qu'ils nous restent 27% de la position initiale pour une valeur à ce stade de 44 mCAD. D'après le management cette participation devrait être cédée pour acheter d'autres royalties.
La stratégie est annoncée clairement dans le discours et ce stream dans le cobalt transforme effectivement Anglo. Même si dans les faits on voit que c'est un peu plus nuancé. Surtout lorsque l'on se souvient de la transaction dans Incoa en... 2020. Et le carbonate de calcium n'a pas grand chose à voir avec les "battery metals"... Si leur blabla permettait au cours de l'action de monter, la différence entre discours et acte ne serait pas grave. Mais à ce stade ça ne fonctionne pas très bien. Espérons que les augmentations de capital ne vont pas continuer alors que le management montre dans sa présentation une sous-évaluation par rapport aux pairs.
Pour finir sur une note positive, j'aime bien le montage qui avait été fait pour la mine de nickel de Piaui. Avec la possibilité de pouvoir payer une somme complémentaire pour faire grimper le taux de la redevance. Ça prépare l'avenir, sans rien coûter au moment de la transaction initiale. J'espère que les prochaines opérations reprendront ce genre de schéma qui étaient courants dans les anciennes pratiques d'Anglo.
A plus long terme, ce serait bien que de la valeur cachée dans les vieux placards devienne enfin productive. Je pense à la mine d'or au Libéria (Dugbe), au discret redémarrage de la mine de minerai de fer au Brésil (Amapa) voire à Mount Ida maintenant dans les mains de Juno Minerals (mais qui semble vouloir faite plutôt avancer leur 2ème projet, Mount Mason).