Orpea (ORP)
A noter que l'Autriche semble suivre la France pour dénoncer les actions d'Orpéa (à ce niveau, on ne peut plus parler d'accidents isolés) et entamer des poursuites éventuellement.
source: https://www.ouest-france.fr/societe/sen ... e99a9e99a0Un rapport rédigé par le Défenseur des droits autrichien dénonce des traitements indignes subis par des résidents d’un Ehpad autrichien du groupe Orpea.
- les daubasses
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Disparition du filet de sécurité "immobilier" ?
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à ce rythme ça sent l'augmentation de capital.
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Un mauvais semestre, Orpea perd 80% de sa valeur en Bourse cette année
information fournie parINVESTIR•12/09/2022 à 13:00
L'exploitant de maisons de retraite a vu ses marges fondre au premier semestre selon des données préliminaires en raison, notamment, de la poussée des coûts de l'électricité. Des dépréciations d'actifs pourraient être enregistrées, pour un montant pouvant aller jusqu'à 200 millions d'euros. L'action a plongé de plus de 20% au plus bas de la séance.
C'est la plus forte baisse de ce lundi à la Bourse de Paris. Le gestionnaire de maisons de retraite Orpea a plongé de plus de 20% au plus bas du jour, entraînant d'ailleurs dans son sillage Korian (-4%), autre acteur coté du secteur. L'action perd maintenant 80% depuis le début de l'année.
La mauvaise nouvelle du jour vient de la publication d'indicateurs financiers préliminaires au titre du premier semestre. Ils sont en forte dégradation, en particulier au niveau de la marge opérationnelle (Ebitdar), en chute de plus de 6 points en l'espace d'un an, à 18,5% contre 24,9% à fin juin 2021.
La rentabilité a été «affectée par la réduction des mécanismes de compensation relatifs à la Covid-19, que la progression du taux d'occupation du groupe ne permet pas de compenser, par un montant important de produits spécifiques à 2021 non reconduits, par un contexte inflationniste sur les achats (notamment l'énergie), mais également par une politique plus active de recrutement, plus particulièrement en France, dans un marché de l'emploi sous tension», explique le groupe dans son communiqué.
Hausse de coûts de l'énergie
Dans le détail, la réduction des compensations relatives à la pandémie de Covid-19 reçues dans les différents pays compte pour les deux tiers de l'évolution de la marge entre les deux semestres, l'autre tiers de l'inflation portant sur les achats alors que les tarifs pratiqués pour les patients et résidents demeuraient quasi stables précédemment. L'impact a été observé sur les denrées alimentaire et plus encore sur l'énergie, notamment de l'électricité.
Le chiffre d'affaires reste, lui, en forte progression de près de 11%, à 2,29 milliards d'euros, soutenue par la croissance interne de l'entreprise et par l'ouverture de nouveaux lits, tandis que le taux d'occupation est supérieur à celui observé sur la même période de 2021. La tendance s'est d'ailleurs confirmée sur les mois de juillet et août, ce qui confirme la confiance d'Orpea dans la perspective d'une dynamique solide de facturations pour l'ensemble de 2022.
A l'inverse, la dégradation de la performance financière des activités enregistrée au premier semestre se prolongera dans la seconde partie de l'année et «pourrait, le cas échéant, être amplifiée par la volatilité additionnelle observée récemment sur les marchés de l'énergie», prévient le gestionnaire de maisons de retraite. Dès lors, le taux de marge d'Ebitdar du second semestre pourrait alors être inférieur au niveau du 1er semestre.»
Tests de dépréciation
En juillet, Philippe Charrier a été remplacé à la présidence du groupe par l'ancien dirigeant de la SNCF, Guillaume Pepy. Il avait quitté un navire au bord de l'abîme, depuis la « crise extrêmement profonde » connue après la publication, en janvier, du livre Les Fossoyeurs. Cette enquête, réalisée par Victor Castanet, dénonçait les mauvais traitements subis par les résidents dans les maisons de retraite Orpea. Les controverses se sont ensuite enchaînées sur des fraudes financières réalisées par certains ex-dirigeants de l'entreprise. Parmi ces personnes figure Yves Le Masne, directeur général remplacé depuis par Laurent Guillot, un ancien de Saint-Gobain.
L'heure est, donc, à la reprise en mains. A cet effet, Orpea annonce, à l'occasion de la publication de ces indicateurs préliminaires, que des tests de dépréciation, qui portent principalement sur certains actifs incorporels, sont en cours de réalisation. «Sur la base des informations en sa possession», la société estime à date que les dépréciations qui pourraient en résulter se situeraient entre 170 et 220 millions d'euros.
Nous sommes à «conserver» sur Orpea comme sur l'ensemble des gestionnaires de maisons de retraite. La nouvelle direction du groupe se doit insuffler une nouvelle dynamique.
information fournie parINVESTIR•12/09/2022 à 13:00
L'exploitant de maisons de retraite a vu ses marges fondre au premier semestre selon des données préliminaires en raison, notamment, de la poussée des coûts de l'électricité. Des dépréciations d'actifs pourraient être enregistrées, pour un montant pouvant aller jusqu'à 200 millions d'euros. L'action a plongé de plus de 20% au plus bas de la séance.
C'est la plus forte baisse de ce lundi à la Bourse de Paris. Le gestionnaire de maisons de retraite Orpea a plongé de plus de 20% au plus bas du jour, entraînant d'ailleurs dans son sillage Korian (-4%), autre acteur coté du secteur. L'action perd maintenant 80% depuis le début de l'année.
La mauvaise nouvelle du jour vient de la publication d'indicateurs financiers préliminaires au titre du premier semestre. Ils sont en forte dégradation, en particulier au niveau de la marge opérationnelle (Ebitdar), en chute de plus de 6 points en l'espace d'un an, à 18,5% contre 24,9% à fin juin 2021.
La rentabilité a été «affectée par la réduction des mécanismes de compensation relatifs à la Covid-19, que la progression du taux d'occupation du groupe ne permet pas de compenser, par un montant important de produits spécifiques à 2021 non reconduits, par un contexte inflationniste sur les achats (notamment l'énergie), mais également par une politique plus active de recrutement, plus particulièrement en France, dans un marché de l'emploi sous tension», explique le groupe dans son communiqué.
Hausse de coûts de l'énergie
Dans le détail, la réduction des compensations relatives à la pandémie de Covid-19 reçues dans les différents pays compte pour les deux tiers de l'évolution de la marge entre les deux semestres, l'autre tiers de l'inflation portant sur les achats alors que les tarifs pratiqués pour les patients et résidents demeuraient quasi stables précédemment. L'impact a été observé sur les denrées alimentaire et plus encore sur l'énergie, notamment de l'électricité.
Le chiffre d'affaires reste, lui, en forte progression de près de 11%, à 2,29 milliards d'euros, soutenue par la croissance interne de l'entreprise et par l'ouverture de nouveaux lits, tandis que le taux d'occupation est supérieur à celui observé sur la même période de 2021. La tendance s'est d'ailleurs confirmée sur les mois de juillet et août, ce qui confirme la confiance d'Orpea dans la perspective d'une dynamique solide de facturations pour l'ensemble de 2022.
A l'inverse, la dégradation de la performance financière des activités enregistrée au premier semestre se prolongera dans la seconde partie de l'année et «pourrait, le cas échéant, être amplifiée par la volatilité additionnelle observée récemment sur les marchés de l'énergie», prévient le gestionnaire de maisons de retraite. Dès lors, le taux de marge d'Ebitdar du second semestre pourrait alors être inférieur au niveau du 1er semestre.»
Tests de dépréciation
En juillet, Philippe Charrier a été remplacé à la présidence du groupe par l'ancien dirigeant de la SNCF, Guillaume Pepy. Il avait quitté un navire au bord de l'abîme, depuis la « crise extrêmement profonde » connue après la publication, en janvier, du livre Les Fossoyeurs. Cette enquête, réalisée par Victor Castanet, dénonçait les mauvais traitements subis par les résidents dans les maisons de retraite Orpea. Les controverses se sont ensuite enchaînées sur des fraudes financières réalisées par certains ex-dirigeants de l'entreprise. Parmi ces personnes figure Yves Le Masne, directeur général remplacé depuis par Laurent Guillot, un ancien de Saint-Gobain.
L'heure est, donc, à la reprise en mains. A cet effet, Orpea annonce, à l'occasion de la publication de ces indicateurs préliminaires, que des tests de dépréciation, qui portent principalement sur certains actifs incorporels, sont en cours de réalisation. «Sur la base des informations en sa possession», la société estime à date que les dépréciations qui pourraient en résulter se situeraient entre 170 et 220 millions d'euros.
Nous sommes à «conserver» sur Orpea comme sur l'ensemble des gestionnaires de maisons de retraite. La nouvelle direction du groupe se doit insuffler une nouvelle dynamique.
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Orpea clôture à 15.22 euros, capitalisation de 1.06 milliard d euros .
-83% en 2022.
Actif par action à 58.8 selon Yahoo 61 selon investir
Dettes 196% des fonds propres . 8 milliard de dettes .
Décote sur actif 70% si l on tient Compte de estimation d’une dépréciation de 200 millions
-83% en 2022.
Actif par action à 58.8 selon Yahoo 61 selon investir
Dettes 196% des fonds propres . 8 milliard de dettes .
Décote sur actif 70% si l on tient Compte de estimation d’une dépréciation de 200 millions
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Le titre de l'article d'Investir n°2547 du 29/10/2022 parle de lui-même.
La suite de l'article est clairement dans la même veine : Marges sous pression, reprise des actifs immobiliers de l'entreprise qui n'intéresse personne et rumeurs d'augmentation de capital hyper dilutive.
Bref, l'avenir s'annonce bien sombre pour l'entreprise.
Je suis également curieux de connaitre la position de Peugeot Invest qui détient toujours 5% D' Orpea.
Le titre de l'article d'Investir n°2547 du 29/10/2022 parle de lui-même.
La suite de l'article est clairement dans la même veine : Marges sous pression, reprise des actifs immobiliers de l'entreprise qui n'intéresse personne et rumeurs d'augmentation de capital hyper dilutive.
Bref, l'avenir s'annonce bien sombre pour l'entreprise.
Je suis également curieux de connaitre la position de Peugeot Invest qui détient toujours 5% D' Orpea.
"Acheter aux pessimistes, vendre aux optimistes"
- Franck des daubasses
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Je tente un appel du pied improbable vers Xavier Niel qui avait sauvé les actionnaires d'Unibail-Rodamco-Wesfield dont la direction composée de purs gestionnaires non actionnaires souhaitait diluer les actionnaires en convertissant la dette devenue abyssale.
Rappel :
Sait-on jamais... Le milliardaire français pourrait jouer de nouveau au chevalier blanc ?
Qui ne tente rien...
Rappel :
source : https://lexpansion.lexpress.fr/actualit ... 37091.htmlNous sommes représentants d'actionnaires. La direction d'Unibail ne l'est pas, ils ont donc des intérêts sensiblement différents des nôtres. Ce qui est problématique, mais nous y reviendrons. Si la concession consiste à dire qu'il faut réaliser cette augmentation de capital à cause d'une erreur faite il y a quelques années avec l'achat de Westfield, ce n'est clairement pas dans notre esprit. L'augmentation de capital est une erreur, car le groupe n'en a pas besoin. Unibail-Rodamco-Westfield a plus de 3 milliards d'euros d'argent frais dans ses caisses, 9 milliards en ligne de crédit et peut emprunter à conditions avantageuses sur le marché. Il n'a aucun besoin de trésorerie supplémentaire d'ici à 2023.
Sait-on jamais... Le milliardaire français pourrait jouer de nouveau au chevalier blanc ?
Qui ne tente rien...
Retrouvez toutes mes transactions et positions : dans mon portefeuille
Vu le contexte et l'image de marque d'Orpéa, je pense que Xavier Niel restera le plus loin possible. URW n'avait de casserole qu'économique. M. Niel est très médiatique, ce serait un risque énorme pour son image d'être associé au scandale à mon avis (car qui sait ce qui reste encore à découvrir ?).
- les daubasses
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S'il arrive a posteriori il n'a rien à voir avec le scandale ?
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Ce que dit assez bien l'article d'Investir c'est que l'action est devenue ininvestissable
- Au mieux pour l'actionnaire, le retour à meilleure fortune va être extremement long avec un chemin semé de pb de dette
- Au pire il se fait completement diluer
Dans les deux cas, ce n'est pas réjouissant
En revanche, il y a peut être qqchose à jouer avec les obligations (avec les fonds "vautour") :
Si la BPI/CDC ie l'Etat intervient, le retour au pair sera quasi mécanique.
Sinon restructuration qui peut prendre plusieurs formes : equitization et/ou allongement de la dette
Avec les obligations qui cotent (d'après ce que j'entends / pas de confirmation) 25% du nominal, cela peut valoir le cout...
En revanche, j'ai essayé de regarder comment en acheter et je ne vois pas. Chez Saxo il n'y a pas de liquidité
En plus les obligations valent 100k de nominal, donc même à 25%, cela fait quand même 25k€ à sortir
- Au mieux pour l'actionnaire, le retour à meilleure fortune va être extremement long avec un chemin semé de pb de dette
- Au pire il se fait completement diluer
Dans les deux cas, ce n'est pas réjouissant
En revanche, il y a peut être qqchose à jouer avec les obligations (avec les fonds "vautour") :
Si la BPI/CDC ie l'Etat intervient, le retour au pair sera quasi mécanique.
Sinon restructuration qui peut prendre plusieurs formes : equitization et/ou allongement de la dette
Avec les obligations qui cotent (d'après ce que j'entends / pas de confirmation) 25% du nominal, cela peut valoir le cout...
En revanche, j'ai essayé de regarder comment en acheter et je ne vois pas. Chez Saxo il n'y a pas de liquidité
En plus les obligations valent 100k de nominal, donc même à 25%, cela fait quand même 25k€ à sortir
Les marchés n’ont jamais tort, les opinions souvent - Jesse Livermore
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La saga Orpea continue:
Le titre a touché un plus bas historique cette semaine et est en chute de plus de 90% depuis le début de l'année.
Le groupe précise avoir déposé plainte le 20/12/2022 contre son ancien DG pour des faits d'abus de confiance, recel et blanchiment (entre autre).
Le groupe annonce également des dépréciations d'actifs plus importants que prévu: 5 à 5,4 milliards d'€ contre 2,1 à 2,4 Milliards d'€ annoncés le 26/10/2022.
La valeur de l'immobilier est également réduite à 6 milliards d'€ contre 8,1 milliards d'€ fin 2021. A rajouter à cela Concert'O, union d'actionnaires activistes regroupant Mat Immo Beaune et Nexstone, détenant conjointement 5% du capital d'Orpea, qui rejettent le plan de restructuration proposé fin octobre 2022 par la nouvelle direction. Ils proposent un plan alternatif pour sauver la société sans faire peser tout le poids de cette restructuration sur les minoritaires.
Le détail dans un entretien au journal Investir (n°2555 du 24/12/2022) avec, pour résumer, critique de la politique de cessions pour se désendetter, AK réservée, émissions d'obligations remboursables en actions, etc.
En prime, une charge contre les deux actionnaires de référence dont Peugeot Invest.
La saga Orpea continue:
Le titre a touché un plus bas historique cette semaine et est en chute de plus de 90% depuis le début de l'année.
Le groupe précise avoir déposé plainte le 20/12/2022 contre son ancien DG pour des faits d'abus de confiance, recel et blanchiment (entre autre).
Le groupe annonce également des dépréciations d'actifs plus importants que prévu: 5 à 5,4 milliards d'€ contre 2,1 à 2,4 Milliards d'€ annoncés le 26/10/2022.
La valeur de l'immobilier est également réduite à 6 milliards d'€ contre 8,1 milliards d'€ fin 2021. A rajouter à cela Concert'O, union d'actionnaires activistes regroupant Mat Immo Beaune et Nexstone, détenant conjointement 5% du capital d'Orpea, qui rejettent le plan de restructuration proposé fin octobre 2022 par la nouvelle direction. Ils proposent un plan alternatif pour sauver la société sans faire peser tout le poids de cette restructuration sur les minoritaires.
Le détail dans un entretien au journal Investir (n°2555 du 24/12/2022) avec, pour résumer, critique de la politique de cessions pour se désendetter, AK réservée, émissions d'obligations remboursables en actions, etc.
En prime, une charge contre les deux actionnaires de référence dont Peugeot Invest.
"Acheter aux pessimistes, vendre aux optimistes"
Intéressant d'avoir le point de vue d'un actionnaire significatif
Comme souvent, les créanciers devraient bien s'en sortir...
Pour ceux qui achètent l'obligation aujourd'hui, quoi qu'il arrive cela devrait bien se passer :
- pile : restructuration de la dette avec equitisation sur des niveaux de valo de l'action très faibles laissant envisager un taux de recovery proche de 100% voire plus
- face : les actionnaires ne se laissent pas faire, font une AK, des cessions etc. et si tout se passe bien : remboursement au pair, certes probablement pas à la date prévue, mais qq années plus tard
C'est une des raisons pour lesquelles j'aime bien les obligations "high yield" : il y a un risque, on est (+ou-) bien payé pour ce risque et souvent, même quand les choses tournent mal, on peut malgré tout s'en sortir pas si mal
Très théorique et simpliste, mais je pense qu'il faut souvent "acheter la dette des boites pourries et les actions de boites de qualité"
=> Air France n'a jamais créé de valeur pour l'actionnaire, en revanche les créanciers ont été très bien rémunérés (non investment grade)
=> LVMH, Total, AirLiquide (investment grade) etc. aucun intérêt à avoir leurs obligations qui ne rémunèrent que 50bp de plus que l'OAT, en revanche les performances bourisères ont été plutot bonnes
Comme souvent, les créanciers devraient bien s'en sortir...
Pour ceux qui achètent l'obligation aujourd'hui, quoi qu'il arrive cela devrait bien se passer :
- pile : restructuration de la dette avec equitisation sur des niveaux de valo de l'action très faibles laissant envisager un taux de recovery proche de 100% voire plus
- face : les actionnaires ne se laissent pas faire, font une AK, des cessions etc. et si tout se passe bien : remboursement au pair, certes probablement pas à la date prévue, mais qq années plus tard
C'est une des raisons pour lesquelles j'aime bien les obligations "high yield" : il y a un risque, on est (+ou-) bien payé pour ce risque et souvent, même quand les choses tournent mal, on peut malgré tout s'en sortir pas si mal
Très théorique et simpliste, mais je pense qu'il faut souvent "acheter la dette des boites pourries et les actions de boites de qualité"
=> Air France n'a jamais créé de valeur pour l'actionnaire, en revanche les créanciers ont été très bien rémunérés (non investment grade)
=> LVMH, Total, AirLiquide (investment grade) etc. aucun intérêt à avoir leurs obligations qui ne rémunèrent que 50bp de plus que l'OAT, en revanche les performances bourisères ont été plutot bonnes
Les marchés n’ont jamais tort, les opinions souvent - Jesse Livermore
voici un lien qui décrit bien l'accord avec les créanciers
https://fr.finance.yahoo.com/actualites ... 00151.html
https://fr.finance.yahoo.com/actualites ... 00151.html
Intéressant comme toujours les restructurations...
Si je comprends bien les creanciers non sécurisés s'en sortent bien :
Pour 100 d'obligations, ils vont garder 30% avec un risque de crédit CDC = Etat Francais
+ des actions Orpea
Pour info ca cotait 25% il y a qq mois
C'est un peu mon scenario sur l'obligations perpetuelle Casino, mais certainement en moins avantageux car oblig super subordonnée
Si je comprends bien les creanciers non sécurisés s'en sortent bien :
Pour 100 d'obligations, ils vont garder 30% avec un risque de crédit CDC = Etat Francais
+ des actions Orpea
Pour info ca cotait 25% il y a qq mois
C'est un peu mon scenario sur l'obligations perpetuelle Casino, mais certainement en moins avantageux car oblig super subordonnée
Les marchés n’ont jamais tort, les opinions souvent - Jesse Livermore
Bonsoir à toutes et à tous,
"A l'issue du processus, le groupement mené par la CDC détiendra 50,2% du capital d'Orpea, les créanciers 49,4% et les actionnaires actuels, s'ils décident de ne pas participer aux augmentations de capital qui leur seront ouvertes, 0,4%"
Peut-être faudrait-il encore expliquer au petit investisseur ce que cela signifie une dilution par 250 pour ses économies : 10 000 € de bas de laine placés pour sa retraite deviennent… 40 €.
En supposant 5% de dividende par an il va falloir au petit investisseur attiré par les dividendes : 5000 ans pour retrouver ta mise de départ.
Voilà qui devrait faire réfléchir certains !
N'est-ce pas un belge célèbre qui a dit : "Petit minoritaire, petit ..."
"A l'issue du processus, le groupement mené par la CDC détiendra 50,2% du capital d'Orpea, les créanciers 49,4% et les actionnaires actuels, s'ils décident de ne pas participer aux augmentations de capital qui leur seront ouvertes, 0,4%"
Peut-être faudrait-il encore expliquer au petit investisseur ce que cela signifie une dilution par 250 pour ses économies : 10 000 € de bas de laine placés pour sa retraite deviennent… 40 €.
En supposant 5% de dividende par an il va falloir au petit investisseur attiré par les dividendes : 5000 ans pour retrouver ta mise de départ.
Voilà qui devrait faire réfléchir certains !
N'est-ce pas un belge célèbre qui a dit : "Petit minoritaire, petit ..."
- Franck des daubasses
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Un calcul de coin de table simpliste proposé par un ami mais qui à mon sens est tout à fait rationnel : si la dilution est de 1 / 250 on peut raisonnablement se donner comme objectif de cours = plus haut historique / 250 = 128,50 / 250 = 0,51 EURodavy a écrit : ↑14 février 2023, 20:10
"A l'issue du processus, le groupement mené par la CDC détiendra 50,2% du capital d'Orpea, les créanciers 49,4% et les actionnaires actuels, s'ils décident de ne pas participer aux augmentations de capital qui leur seront ouvertes, 0,4%"
Peut-être faudrait-il encore expliquer au petit investisseur ce que cela signifie une dilution par 250 pour ses économies
=> j'ai acheté des PUTs à échéance 17 mars 2023 avec des prix d'exercice très bas : 2 € et 1,4€
Rappel, cours actuel : 2,78 €
Retrouvez toutes mes transactions et positions : dans mon portefeuille
Il y a une distortion sur le prix des options
Le cours est à 3€, les put et call de strike 3€ echeance 17/3 n'ont pas du tout le même prix (alors qu'ils devraient etre +/- identiques) :
Put : 0,9
Call : 0,45
=> pourquoi parce que la vente a decouvert est interdite
Sinon : je vends les actions a 3€, je vends un put et achete un call, j'encaisse 0,45€ sans rsque
Le cours est à 3€, les put et call de strike 3€ echeance 17/3 n'ont pas du tout le même prix (alors qu'ils devraient etre +/- identiques) :
Put : 0,9
Call : 0,45
=> pourquoi parce que la vente a decouvert est interdite
Sinon : je vends les actions a 3€, je vends un put et achete un call, j'encaisse 0,45€ sans rsque
Les marchés n’ont jamais tort, les opinions souvent - Jesse Livermore
- Franck des daubasses
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Franck des daubasses a écrit : ↑15 février 2023, 10:13Un calcul de coin de table simpliste proposé par un ami mais qui à mon sens est tout à fait rationnel : si la dilution est de 1 / 250 on peut raisonnablement se donner comme objectif de cours = plus haut historique / 250 = 128,50 / 250 = 0,51 EURodavy a écrit : ↑14 février 2023, 20:10
"A l'issue du processus, le groupement mené par la CDC détiendra 50,2% du capital d'Orpea, les créanciers 49,4% et les actionnaires actuels, s'ils décident de ne pas participer aux augmentations de capital qui leur seront ouvertes, 0,4%"
Peut-être faudrait-il encore expliquer au petit investisseur ce que cela signifie une dilution par 250 pour ses économies
=> j'ai acheté des PUTs à échéance 17 mars 2023 avec des prix d'exercice très bas : 2 € et 1,4€
Rappel, cours actuel : 2,78 €
L'action n'en finit plus de monter.
Cours actuel : 3,40 EUR
Non seulement mes PUTs ont expiré sans valeur (perte = 100%) mais j'avais vendu des CALLs à échéance mai et juin en me disant que le cours ne pourrait pas monter d'avantage.
Et, ô surprise, cette nuit je me rends compte que la contre-partie a exercé ses droits avant l'échéance. C'était donc des options américaines et non européennes avec possibilité d'exercer son droit avant l'échéance !
Encore des petits montants en jeu mais des pertes en % > 100%... Belle leçon x2 sur le fait de jouer avec des optons surtout la vente d'options qui expose à des pertes potentielles infinies.La principale différence entre les deux est la possibilité d'exercer l'option avant la date d'expiration. Alors que les options américaines peuvent être exercées à tout moment, les options européennes ne peuvent être exercées qu'à la date d'expiration.
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* la vente de call expose à des pertes infinies, pas les put
Vente de put, risque identique à l'achat d'action = action vaut 0 : perte = strike - prime
Vente de call, risque identique à la vente d'action = risque potentiel de perte infinie (à découvert)
La plupart des options sont américaines maintenant, même en Europe, en tout cas les plus liquides
Vente de put, risque identique à l'achat d'action = action vaut 0 : perte = strike - prime
Vente de call, risque identique à la vente d'action = risque potentiel de perte infinie (à découvert)
La plupart des options sont américaines maintenant, même en Europe, en tout cas les plus liquides
Les marchés n’ont jamais tort, les opinions souvent - Jesse Livermore
C'est une question que je me pose depuis longtemps, peut-être avez-vous la réponse ? Comment voir s'il s'agit de type américaine ou européenne, sans en faire l'expérience ?