cours : 8,5 GBX ou 0,16 AUD
Base Resources est une société australienne (cotée aussi à Londres) active dans les sables minéraux.
Les sables minéraux sont utilisés pour le vernissage de céramique, pour la fabrication de moules industriels (résistance à de très haute température), pour les plaquettes de freins et les prothèses dentaires.
Je propose donc une petite sœur à Image Resources proposées par Okavongo.
Base Resources a une structure simplissime :
- elle exploite un site très rentable mais en fin de vie
- elle développe un site très prometteur mais dont l'exploitation n'a pas démarré.
Le site exploité est situé au Kenya (Kwale). Il produit de l’ilménite, du zircon et du rutile (des sables minéraux pour faire plus simple). Le "gisement" sera tari fin 2024. Par ailleurs, Base Resources poursuit l’exploration sur divers sites au Kenya mais rien de bien concluant pour l'instant.
Le 2e projet, celui qui m'intéresse, se situe à Madagascar (Ranobe). Ici aussi, il s'agit d'exploiter des sables minéraux ... mais Base Resources est aussi tombé sur « une cerise sur la gâteau » : de la monazite, une terre rare essentielle à la production d’aimant lourd pour les véhicules électriques et les éoliennes.
Pour Ranobe, le permis a été obtenu. La durée d'exploitation du gisement est estimée à 38 ans.
La direction valorise le site à 2 milliards USD sur base de l’actualisation des flux de trésorerie escomptés à un taux de 10 %. Un milliard pour les sables minéraux et un milliard pour la monazite.
Les CAPEX totaux prévus pour le site s’élèvent à 728 mio d’USD.
Le site de Ranobe peut donc être évalué à 2 000 – 728 soit 1 272 mio USD
Pour valoriser la société, je reprends donc la valeur de Ranobe de laquelle je déduis les provisions prévues pour la réhabilitation de Kwale soit 51,9 mio USD.
J’obtiens une valeur pour Base Resources de 1 272 – 51,9 soit 1 220 mio USD ou 0,70 GBP par action alors que le cours actuel est de 0,085 GBP !
A noter aussi qu’au 31/12/2023, la trésorerie représente 0,05 GBP par action, soit un peu plus de la moitié du cours de bourse. C'est très bien mais ce sera peut-être insuffisant pour couvrir l'ensemble des capex nécessaires à la mise en exploitation de Ranobe sans augmentation de capital (pour rappel : 0,50 GBP par action).
Perso, j'ai donc acheté une demi position de Base Resources afin de pouvoir doubler la mise si une AK finissait par s'avérer nécessaire.
Base Resources (BSE)
La dilution est certaine. Et annoncée par le management :
Soit Base Resources fait une augmentation de capital, soit la dilution arrive sous forme d'un nouveau partenaire (et dans ce cas Base Resources n'aura plus 100% du projet). La valeur théorique de 0,70 GBP par action doit donc être réduite soit du fait de l'ak, soit de la perte d'une partie du projet. Je trouve aussi que prendre 100% de la NPV est très optimiste. Le démarrage de la mine n'est pas pour demain (2028).
Je ne me souviens pas avoir croisé la monazite. Heureusement vu sa radioactivité
(un facteur pris au sérieux par Base Resources). Le tout nouveau MSC2024 ne lui dédie pas une catégorie mais on en trouve mention dans le chapitre terres rares ou dans celui le thorium. Et dans une case plus obscure : l'ittrium. Je n'ai aucune idée de la façon dont le prix de la monazite est fixé. Mais, comme pour tout sous-jacent, le niveau des cours aura une grande importance pour la réussite du projet.
Je ne vais pas creuser l'idée (mais merci par le partage) car entre la juridiction, les années sans cash-flows, le besoin de financement et l'obscure monazite, cela fait trop d'incertitudes pour moi.
A propos de monazite, je suis tombé sur cette page d'Illuka qui semble avoir des piles de monazite (résidus d'anciennes extractions - à partir de 1990) prêtes à être exploitées. Un concurrent sérieux ?
Pour ceux qui voudraient comparer des projets, je signale celui de Lindian Resources au Malawi.
Je ne me souviens pas avoir croisé la monazite. Heureusement vu sa radioactivité
(un facteur pris au sérieux par Base Resources). Le tout nouveau MSC2024 ne lui dédie pas une catégorie mais on en trouve mention dans le chapitre terres rares ou dans celui le thorium. Et dans une case plus obscure : l'ittrium. Je n'ai aucune idée de la façon dont le prix de la monazite est fixé. Mais, comme pour tout sous-jacent, le niveau des cours aura une grande importance pour la réussite du projet.Je ne vais pas creuser l'idée (mais merci par le partage) car entre la juridiction, les années sans cash-flows, le besoin de financement et l'obscure monazite, cela fait trop d'incertitudes pour moi.
A propos de monazite, je suis tombé sur cette page d'Illuka qui semble avoir des piles de monazite (résidus d'anciennes extractions - à partir de 1990) prêtes à être exploitées. Un concurrent sérieux ?
Pour ceux qui voudraient comparer des projets, je signale celui de Lindian Resources au Malawi.
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Godverdomme
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oui, c'est un investissement spéculatif 
Merci pour ce passage sur le financement. J'avais en vain cherché après l'info sans la trouver. Je tablais sur une dilution de X2 en cas d'AK, il semble que les besoins en fonds propres seront plus importants et on serait plutôt sur du X4 sur base du cours déprimé actuel. Par contre, en cas de joint-venture, tout dépendrait du prix obtenu auprès du futur partenaire mais, en se basant sur la moitié de la NPV, on tournerait autour d'une cession de 30 % du projet.
En ce qui concerne la monazite, j'avais déjà vu le terme en analysant Rio Tinto : ils ont aussi une unité d'extraction de monazite à Madagascar.
Merci pour ce passage sur le financement. J'avais en vain cherché après l'info sans la trouver. Je tablais sur une dilution de X2 en cas d'AK, il semble que les besoins en fonds propres seront plus importants et on serait plutôt sur du X4 sur base du cours déprimé actuel. Par contre, en cas de joint-venture, tout dépendrait du prix obtenu auprès du futur partenaire mais, en se basant sur la moitié de la NPV, on tournerait autour d'une cession de 30 % du projet.
En ce qui concerne la monazite, j'avais déjà vu le terme en analysant Rio Tinto : ils ont aussi une unité d'extraction de monazite à Madagascar.
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Godverdomme
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cours : 6,03 Gbx ou 0,11 AUD
Résultat du 1er semestre :
Comme prévu, la production du site de Kwale diminue et la fin de son exploitation est confirmée pour fin de cette année. Une provision de 49,2 millions USD est constituée pour assurer les coûts de la fermeture.
Par contre, ce qui n'était pas prévu, c'est la chute des prix de vente et le fait que ce semestre se solde par une perte.
Pas de versement de dividende intérimaire (une bonne chose selon moi) afin de préserver de la trésorerie pour le développement du projet de sables minéraux et monazite à Madagascar, projet dont le démarrage est retardé d'ailleurs en raison de négociations sur la plan fiscal avec le gouvernement malgache.
La nouvelle time line prévoit une conclusion des négociations fiscales en juillet de cette année et le début des travaux de construction un an plus tard. On annonce les premières livraison de sables minéraux en 08/2027 et de monazite en janvier 2028.
Résultat du 1er semestre :
Comme prévu, la production du site de Kwale diminue et la fin de son exploitation est confirmée pour fin de cette année. Une provision de 49,2 millions USD est constituée pour assurer les coûts de la fermeture.
Par contre, ce qui n'était pas prévu, c'est la chute des prix de vente et le fait que ce semestre se solde par une perte.
Pas de versement de dividende intérimaire (une bonne chose selon moi) afin de préserver de la trésorerie pour le développement du projet de sables minéraux et monazite à Madagascar, projet dont le démarrage est retardé d'ailleurs en raison de négociations sur la plan fiscal avec le gouvernement malgache.
La nouvelle time line prévoit une conclusion des négociations fiscales en juillet de cette année et le début des travaux de construction un an plus tard. On annonce les premières livraison de sables minéraux en 08/2027 et de monazite en janvier 2028.
Cours = 0,24 AUD
Bravo pour cette bonne pioche ! Base Resources devrait être rachetée par Energy Fuels (en actions et en cash) avec un premium de 173 %. Ce qui explique la hausse vertigineuse de 123% de cette nuit.
Le cours avait baissé depuis l'ouverture de la file (passant de 0,16 AUD à 0,11 AUD) mais quand la valeur est là (encore fallait-il la voir) une bonne nouvelle est toujours possible.
Bien joué
Bravo pour cette bonne pioche ! Base Resources devrait être rachetée par Energy Fuels (en actions et en cash) avec un premium de 173 %. Ce qui explique la hausse vertigineuse de 123% de cette nuit.
Le cours avait baissé depuis l'ouverture de la file (passant de 0,16 AUD à 0,11 AUD) mais quand la valeur est là (encore fallait-il la voir) une bonne nouvelle est toujours possible.
Bien joué
Je suis également un gros actionnaire et c'est une excellente. nouvelle qui réduit ma perte potentielle à quasi zéro.
La bonne nouvelle est surtout la société qui reprend : energy fuel investie sur l'uranium.
Comme d'habitude le dividende est lourdement taxé.
La bonne nouvelle est surtout la société qui reprend : energy fuel investie sur l'uranium.
Comme d'habitude le dividende est lourdement taxé.
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Franck des daubasses
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Je trouve intéressant que ce soit un producteur américain d'uranium qui rachète Base Resources. Avec un cours de l'uranium qui a flambé ces derniers mois, ils ont les coudées franches pour diversifier leur portefeuille.
Là c'est clairement la monazite qui les intéresse (et sa composante d'uranium). Le secteur se concentre avec des jolis premiums ! Ce serait une prime de 188%
sur le dernier cours, en tenant compte du dividende qui va être versé :
Je pense que ce genre de deal peut avoir lieu sur d'autres secteurs liés aux matières premières chaudes, comme l'or. Les acteurs du secteur ont des finances saines, avec peu de dette. Ils vont avoir les poches de plus en plus remplies avec le cours actuel de l'or à un niveau historique proche de 2 400 $ / once. A mon avis, avec des primes à ces niveaux il vaut mieux être sur la cible que sur l'acheteur.
Là c'est clairement la monazite qui les intéresse (et sa composante d'uranium). Le secteur se concentre avec des jolis premiums ! Ce serait une prime de 188%
sur le dernier cours, en tenant compte du dividende qui va être versé :source : https://wcsecure.weblink.com.au/pdf/BSE/02797662.pdfBase Resources shareholders to receive 0.0260 Energy Fuels common shares plus an unfranked special dividend of A$0.065 for each Base Resources share held, equating to total consideration of approximately A$0.302 per share.
• Represents a premium to Base Resources’ last closing price of 188%, and a premium to the 20-day VWAP of Base Resources shares of 173%
Je pense que ce genre de deal peut avoir lieu sur d'autres secteurs liés aux matières premières chaudes, comme l'or. Les acteurs du secteur ont des finances saines, avec peu de dette. Ils vont avoir les poches de plus en plus remplies avec le cours actuel de l'or à un niveau historique proche de 2 400 $ / once. A mon avis, avec des primes à ces niveaux il vaut mieux être sur la cible que sur l'acheteur.
Retrouvez toutes mes transactions et positions : dans mon portefeuille
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Godverdomme
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En réalité, je suis plutôt déçu par le prix proposé : même avec une dilution potentielle de X4, j'obtenais un juste prix pour Base de 0,33 AUD au moins. L'opération, au cours actuel d'Energy Fuels, valorise Base aux alentours de 0,24 AUD (en tenant compte du frottement fiscal sur le dividende).
Par contre, je me demande s'il n'y a pas quelque chose à creuser du côté d'Energy Fuel ... Je vais creuser ça avant de décider de larguer Base ou, au contraire, d'apporter mes parts en échange d'actions de l'entité acquérante qui me semble réaliser une excellente affaire. En tous cas, à première vue, on a un portefeuille de produits diversifié (uranium, vanadium, sables minéraux, monazite). Les actifs sont essentiellement situés aux USA (juste un peu d'exploration pour les sables minéraux au Brésil). Le bilan est solide.
Je ferai une petite analyse ce week-end.
Par contre, je me demande s'il n'y a pas quelque chose à creuser du côté d'Energy Fuel ... Je vais creuser ça avant de décider de larguer Base ou, au contraire, d'apporter mes parts en échange d'actions de l'entité acquérante qui me semble réaliser une excellente affaire. En tous cas, à première vue, on a un portefeuille de produits diversifié (uranium, vanadium, sables minéraux, monazite). Les actifs sont essentiellement situés aux USA (juste un peu d'exploration pour les sables minéraux au Brésil). Le bilan est solide.
Je ferai une petite analyse ce week-end.
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Godverdomme
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J'ai finalement terminé l'analyse d'Energy Fuels plus tôt que prévu. Le projet est beau, la gestion de l'entreprise semble cohérente avec ce projet mais, hélas, la tentative de valorisation que j'en ai fait m'indique un prix boursier 2 X trop élevé. C'est dommage, c'était très excitant au départ mais quand c'est trop cher ... c'est trop cher 
Finalement, j'ai largué mes actions Base Resources ce matin à un peu plus de 0,24 AUD, avec un petit goût de trop peu. A toutes fins utiles, je dépose ci-dessous le brouillon de mon analyse d'Energy Fuels pour ceux qui voudraient quand même creuser l'idée.
---
La mission d’Energy Fuels est de « produire de manière responsable plusieurs des matières premières nécessaires à l’énergie propre et aux technologies avancées, notamment l’uranium, les éléments des terres rares et le vanadium. »
Il s’agit d’une société américaine qui détient et exploite des sites d’extraction d’Uranium, de Vanadium, de sables minéraux et de monazite.
Mais ce qui me semble être le « joyau de la couronne », c’est son usine de White Mesa Mill dans l’Utah. C’est la seule usine de concentration d'uranium conventionnelle et la seule installation de récupération d'uranium, de vanadium et de monazite en activité aux États-Unis. Elle a une capacité autorisée pour la production de plus de 8 millions de livres d’uranium par an. Pour l’heure, l’usine ne traite que l’uranium provenant des sites d’extraction propres de la société mais elle pourrait travailler aussi pour compte de tiers. A noter que l’installation est entièrement amortie et reprise pour 0 dans les derniers comptes annuels.
Fin 2023, la société a commencé la production sur ses projets Pinyon Plain et La Sal et ces deux sites devraient produire à plein régime milieu 2024, ce qui, en vitesse de croisière, aboutira à la production de 1,1 à 1,4 millions de livres d’uranium par an. D’ici 2025, la direction espère ajouter 2 millions de livres supplémentaires avec le démarrage de Whirlwind et Nichols Ranch (je traite de ce dernier projet un peu plus bas). En 2024, Energy Fuels prévoit aussi d’acheter du minerai auprès de tiers pour « faire tourner » son usine.
Les projets Roca Honda, Sheep Mountain et Bullfrog, en attente d’obtention de divers permis et autorisation, pourraient étendre la production d’uranium de la société à un rythme pouvant atteindre cinq millions de livres par an dans les années à venir. A noter que Sheep Mountain est localisée trop loin de White Mesa Mill et ne l’alimentera en principe pas.
D’autres projets dans l’Arizona sont à un stade moins avancé.
Par ailleurs, Energy Fuels prévoit de produire entre 1 et 2 millions de livres de Vanadium par an.
La stratégie de croissance de la société semble claire : créer une chaîne d’approvisionnement et de traitement de monazite entièrement intégrée au départ de son usine. Energy Fuel souhaite diversifier et sécuriser ses sources d’approvisionnement en monazite. C’est ainsi qu’elle a acquis le projet « Bahia » au Brésil en février 2023 (début de production prévue en 2026)et qu’elle vient de lancer une OPA sur « ma » Base Resources (début de production prévu en 2029). La direction étudie par ailleurs la participation à une joint-venture à 49 % pour exploiter le « projet Donald » en Australie. Ce projet devrait alimenter l’usine en monazite à partir de 2026. Une fois l’uranium extrait de la monazite, le reliquat est vendu à un tiers qui le transforme en un matériau destiné à la fabrication d’aimants « surpuissants » nécessaire à l’industrie des véhicules électriques et des éoliennes.
A noter que White Mesa Mill peut aussi récupérer de l’uranium sur des matières premières dites alternatives, c’est-à-dire en recyclant des matériaux qui, autrement, serait perdu en cas d’élimination directe. Cette activité devrait, en 2024, déboucher sur la production de 150 000 livres d’uranium.
Une autre usine de récupération d’uranium, Nichols Ranch dans le Wyoming, est actuellement en stand by. Si j’ai bien compris, cette unité serait destinée à récupérer de l’uranium en utilisant les eaux souterraines riches en sodium pour diluer l’uranium contenu dans la roche. La direction espère remettre le site en production en 2025.
Parmi les autres débouchés potentiels pour les activités de White Mesa Mill, il y a aussi l’étude de la faisabilité de la récupération de certains composants pour la fabrication d’isotopes destinés au traitement de certains cancers.
La société détient aussi 5 % (8,5 mio d’actions) de la société canadienne cotée Isoenergy, active dans le développement et l’exploration d’uranium au Canada.
Grâce à un bilan très solide, la société peut se permettre de vendre sa production à des moments où les prix sont porteurs.
Ainsi, avant 2023, peu d’uranium était vendu mais depuis début 2023, la société « ouvre progressivement les vannes ».
De même avec le vanadium : une bonne partie du stock a été vendu début 2023 mais depuis, en raison des prix déprimés, aucune vente n’a été réalisée et la direction ne prévoit pas de vente pour l’année 2024.
Tentative de valo
Nombre d’actions : 160 154 040
Cash : 57,4
Placements de trésorerie : 173,6 dont Participation Isoenergy
Créances et acomptes :3,3 + 1,5
Stocks : 1 121 000 livres d’uranium et 905 000 livres de vanadium. Valorisés au coût de production dans l’inventaire, soit 38,9 + 1,9
Dépôts de garantie : 17,6
Passif : 22,7
Participation dans Tate Transition Metals : 1,5
Pinyon Plain, réserves prouvées et probables de 1,6 mio de livres d’uranium, NPV fournie de 20,8
Sheep Mountain, réserves probables de 18,4 mio de livres d’uranium, NPV fournie de 120,7
Roca Honda, réserves mesurées et indiquées de 17,6 mio de livres d’uranium, NPV fournie de 55,9
Pour les sites pour lesquels la NPV n’est pas donnée, je les valorise à 5 USD par livre d’uranium et 0,1 USD par livre de Vanadium.
Bullfrog, réserves indiquées 9,1 mio de livres d’uranium, soit une valorisation de 45,5
Lasal, réserves de 4,3 mio de livres d’uranium et 17,8 mio de livres de vanadium, soit une valorisation de 23,3
Whirlwind, réserves indiquées de 1 mio de livres d’uranium et 3,3 mio de livres de vanadium, soit une valorisation de 5,33
Nichols Ranch, réserves indiquées de 7 mio de livre d’uranium, soit une valorisation de 35
Bahia (Brésil, monazite et sables minéraux) : à défaut d’avoir la capacité à l’évaluer correctement, je me contente de reprendre le prix payé pour son acquisition début 2023, à savoir 21,9
Reste l’usine de White Mesa Mill …
Construite en 2012, elle est entièrement amortie dans les comptes. Elle est stratégiquement positionnée par rapport à la plupart des gisements d’uranium exploités par le groupe. C’est aussi la plus grosse unité américaine dans son segment. A défaut de pouvoir lui donner une valeur de marché, je vais « bêtement » reprendre son coût de construction à savoir 29,8
Sur cette base, je valorise donc Energy Fuels à 3.94 USD
Finalement, j'ai largué mes actions Base Resources ce matin à un peu plus de 0,24 AUD, avec un petit goût de trop peu. A toutes fins utiles, je dépose ci-dessous le brouillon de mon analyse d'Energy Fuels pour ceux qui voudraient quand même creuser l'idée.
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La mission d’Energy Fuels est de « produire de manière responsable plusieurs des matières premières nécessaires à l’énergie propre et aux technologies avancées, notamment l’uranium, les éléments des terres rares et le vanadium. »
Il s’agit d’une société américaine qui détient et exploite des sites d’extraction d’Uranium, de Vanadium, de sables minéraux et de monazite.
Mais ce qui me semble être le « joyau de la couronne », c’est son usine de White Mesa Mill dans l’Utah. C’est la seule usine de concentration d'uranium conventionnelle et la seule installation de récupération d'uranium, de vanadium et de monazite en activité aux États-Unis. Elle a une capacité autorisée pour la production de plus de 8 millions de livres d’uranium par an. Pour l’heure, l’usine ne traite que l’uranium provenant des sites d’extraction propres de la société mais elle pourrait travailler aussi pour compte de tiers. A noter que l’installation est entièrement amortie et reprise pour 0 dans les derniers comptes annuels.
Fin 2023, la société a commencé la production sur ses projets Pinyon Plain et La Sal et ces deux sites devraient produire à plein régime milieu 2024, ce qui, en vitesse de croisière, aboutira à la production de 1,1 à 1,4 millions de livres d’uranium par an. D’ici 2025, la direction espère ajouter 2 millions de livres supplémentaires avec le démarrage de Whirlwind et Nichols Ranch (je traite de ce dernier projet un peu plus bas). En 2024, Energy Fuels prévoit aussi d’acheter du minerai auprès de tiers pour « faire tourner » son usine.
Les projets Roca Honda, Sheep Mountain et Bullfrog, en attente d’obtention de divers permis et autorisation, pourraient étendre la production d’uranium de la société à un rythme pouvant atteindre cinq millions de livres par an dans les années à venir. A noter que Sheep Mountain est localisée trop loin de White Mesa Mill et ne l’alimentera en principe pas.
D’autres projets dans l’Arizona sont à un stade moins avancé.
Par ailleurs, Energy Fuels prévoit de produire entre 1 et 2 millions de livres de Vanadium par an.
La stratégie de croissance de la société semble claire : créer une chaîne d’approvisionnement et de traitement de monazite entièrement intégrée au départ de son usine. Energy Fuel souhaite diversifier et sécuriser ses sources d’approvisionnement en monazite. C’est ainsi qu’elle a acquis le projet « Bahia » au Brésil en février 2023 (début de production prévue en 2026)et qu’elle vient de lancer une OPA sur « ma » Base Resources (début de production prévu en 2029). La direction étudie par ailleurs la participation à une joint-venture à 49 % pour exploiter le « projet Donald » en Australie. Ce projet devrait alimenter l’usine en monazite à partir de 2026. Une fois l’uranium extrait de la monazite, le reliquat est vendu à un tiers qui le transforme en un matériau destiné à la fabrication d’aimants « surpuissants » nécessaire à l’industrie des véhicules électriques et des éoliennes.
A noter que White Mesa Mill peut aussi récupérer de l’uranium sur des matières premières dites alternatives, c’est-à-dire en recyclant des matériaux qui, autrement, serait perdu en cas d’élimination directe. Cette activité devrait, en 2024, déboucher sur la production de 150 000 livres d’uranium.
Une autre usine de récupération d’uranium, Nichols Ranch dans le Wyoming, est actuellement en stand by. Si j’ai bien compris, cette unité serait destinée à récupérer de l’uranium en utilisant les eaux souterraines riches en sodium pour diluer l’uranium contenu dans la roche. La direction espère remettre le site en production en 2025.
Parmi les autres débouchés potentiels pour les activités de White Mesa Mill, il y a aussi l’étude de la faisabilité de la récupération de certains composants pour la fabrication d’isotopes destinés au traitement de certains cancers.
La société détient aussi 5 % (8,5 mio d’actions) de la société canadienne cotée Isoenergy, active dans le développement et l’exploration d’uranium au Canada.
Grâce à un bilan très solide, la société peut se permettre de vendre sa production à des moments où les prix sont porteurs.
Ainsi, avant 2023, peu d’uranium était vendu mais depuis début 2023, la société « ouvre progressivement les vannes ».
De même avec le vanadium : une bonne partie du stock a été vendu début 2023 mais depuis, en raison des prix déprimés, aucune vente n’a été réalisée et la direction ne prévoit pas de vente pour l’année 2024.
Tentative de valo
Nombre d’actions : 160 154 040
Cash : 57,4
Placements de trésorerie : 173,6 dont Participation Isoenergy
Créances et acomptes :3,3 + 1,5
Stocks : 1 121 000 livres d’uranium et 905 000 livres de vanadium. Valorisés au coût de production dans l’inventaire, soit 38,9 + 1,9
Dépôts de garantie : 17,6
Passif : 22,7
Participation dans Tate Transition Metals : 1,5
Pinyon Plain, réserves prouvées et probables de 1,6 mio de livres d’uranium, NPV fournie de 20,8
Sheep Mountain, réserves probables de 18,4 mio de livres d’uranium, NPV fournie de 120,7
Roca Honda, réserves mesurées et indiquées de 17,6 mio de livres d’uranium, NPV fournie de 55,9
Pour les sites pour lesquels la NPV n’est pas donnée, je les valorise à 5 USD par livre d’uranium et 0,1 USD par livre de Vanadium.
Bullfrog, réserves indiquées 9,1 mio de livres d’uranium, soit une valorisation de 45,5
Lasal, réserves de 4,3 mio de livres d’uranium et 17,8 mio de livres de vanadium, soit une valorisation de 23,3
Whirlwind, réserves indiquées de 1 mio de livres d’uranium et 3,3 mio de livres de vanadium, soit une valorisation de 5,33
Nichols Ranch, réserves indiquées de 7 mio de livre d’uranium, soit une valorisation de 35
Bahia (Brésil, monazite et sables minéraux) : à défaut d’avoir la capacité à l’évaluer correctement, je me contente de reprendre le prix payé pour son acquisition début 2023, à savoir 21,9
Reste l’usine de White Mesa Mill …
Construite en 2012, elle est entièrement amortie dans les comptes. Elle est stratégiquement positionnée par rapport à la plupart des gisements d’uranium exploités par le groupe. C’est aussi la plus grosse unité américaine dans son segment. A défaut de pouvoir lui donner une valeur de marché, je vais « bêtement » reprendre son coût de construction à savoir 29,8
Sur cette base, je valorise donc Energy Fuels à 3.94 USD
Un grand merci pour cette analyse ce qui m'évite de le faire.
Je vais être contrariant.
En grosse perte sur base resources, l'opération me permet d'effacer pratiquement celle ci sur base du cours actuel energy fuels. ( moins 1000 euros)
Et donc mon approche est fort différente, car le planning ( de mémoire) devrait nous obtenir ces actions en aout 2024.
Le prochain résultat est au 3 mai.
Je spécule que le cours d'energy fuels sera supérieur en aout au cours actuel : l'opération ne tient pas compte du cours d'energy fuels. Si le cours est à 10 US nous recevons le même nombre d'actions.
Mon attribution sera de 2500 actions energy fuels. ( environ)
Je suis assez chargé déjà en uranium et toutes les valeurs sont en plus values.
Les critères financiers ne sont pas extraordinaires mais le net gearing est à : -50
Pour un achat je n'intègre jamais les seuls critères financiers ; je considère la période comme extraordinaire et inédite depuis l'existence de l'humanité.
Raison pour laquelle aussi je détiens des valeurs avec de moins bons critères.
Je ne développe pas la situation, mais les changements climatiques et les guerres quelles soit ouvertes et/ou économiques sont inéluctables entre démocraties et dictatures : sans évoquer la Russie, un conflit avec la Chine, j'en vois les prémices et personnellement je trouve l'Europe naïve ( à relire les discours du Grand timonier actuel )
Pour en revenir à Energy fuels, le potentiel important est présent et la volonté d'indépendance US est essentielle
Si Energy fuels chute, je me renforcerai.
Je vais être contrariant.
En grosse perte sur base resources, l'opération me permet d'effacer pratiquement celle ci sur base du cours actuel energy fuels. ( moins 1000 euros)
Et donc mon approche est fort différente, car le planning ( de mémoire) devrait nous obtenir ces actions en aout 2024.
Le prochain résultat est au 3 mai.
Je spécule que le cours d'energy fuels sera supérieur en aout au cours actuel : l'opération ne tient pas compte du cours d'energy fuels. Si le cours est à 10 US nous recevons le même nombre d'actions.
Mon attribution sera de 2500 actions energy fuels. ( environ)
Je suis assez chargé déjà en uranium et toutes les valeurs sont en plus values.
Les critères financiers ne sont pas extraordinaires mais le net gearing est à : -50
Pour un achat je n'intègre jamais les seuls critères financiers ; je considère la période comme extraordinaire et inédite depuis l'existence de l'humanité.
Raison pour laquelle aussi je détiens des valeurs avec de moins bons critères.
Je ne développe pas la situation, mais les changements climatiques et les guerres quelles soit ouvertes et/ou économiques sont inéluctables entre démocraties et dictatures : sans évoquer la Russie, un conflit avec la Chine, j'en vois les prémices et personnellement je trouve l'Europe naïve ( à relire les discours du Grand timonier actuel )
Pour en revenir à Energy fuels, le potentiel important est présent et la volonté d'indépendance US est essentielle
Si Energy fuels chute, je me renforcerai.
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Godverdomme
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Finalement, je me rends compte que j'ai zappé un détail : le dividende exceptionnel dans le cadre de l'opa a été payé dès le 19/04 et les actions que j'ai vendues cotaient ex-dividendes. La recette nette, après retenue fiscale, est donc proche des 0,28 AUD et, au bout du compte, plus très loin de mon juste prix. Finalement, la plus-value réalisée est de 75 % et je la trouve relativement satisfaisante
ET bien pour une fois, je me trompe souvent, garder base resources et attendre la reprise par energy fuels était une bonne décision.
J'ai conservé car energy fuels est investi sur l'uranium et toutes mes valeurs uranium grimpent.
Ma conviction était forte car j'ai également acheté une ligne de energy fuels et je suis déjà en plus value
Uranium energy fait 169 % sur un an
centrus energy : 38 %
Et je reste persuadé que la hausse de l'uranium n'est pas terminée
J'ai conservé car energy fuels est investi sur l'uranium et toutes mes valeurs uranium grimpent.
Ma conviction était forte car j'ai également acheté une ligne de energy fuels et je suis déjà en plus value
Uranium energy fait 169 % sur un an
centrus energy : 38 %
Et je reste persuadé que la hausse de l'uranium n'est pas terminée
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