Caisses régionales du Credit Agricole
-
- 257
- Messages : 49
- Inscription : 01/01/2022
chers camarades de l'analyse value
je suis un nouveau membre avec quelques pistes que je vous soumets .
les CCI des caisses régionales du crédit agricole
le crédit agricole est une banque mutualiste comprenant diverses caisses régionales indépendantes.
ces caisses régionales possèdent notamment la valeur crédit agricole ACA dans le CAC40.
13 caisses régionales émettent des CCI (certificat coopératif d'investissement). 3 sont au SRD avec un peu de volume.
credit agricole brie picardie
credit agricole nord de france
credit agricole Ile de france.
la capitalisation est entre 350 et 450 Millions.
La décote sur fonds propres est entre 70 et 80 % . le rendement de 3 à 5% .
Pour illustrer le propos crédit agricole brie picardie CRBP2 - FR0010483768
coté 21,15 euros au 31.12 fond propres sur boursier.com 244 euros par action.
yahoo me donne 79 euros d'actif. investir 78 euros.
ça fait une décote de 70% ( sur base 78,5)
PER à 5,5
rendement à 3,5% si pas d'évolution
il exsite un contentieux entre moneta asset management et la holding credit agricole qui rachète certaine CCI à valeur d'actif mais pas pour les associés individuels
http://www.minoritaires.com/credit-agri ... -scandale/
ça peut coller avec pas mal de vos critères.
1° pas sexy
2° visibilité
3° solvabilité
4° décote
intéressant non ?
je suis un nouveau membre avec quelques pistes que je vous soumets .
les CCI des caisses régionales du crédit agricole
le crédit agricole est une banque mutualiste comprenant diverses caisses régionales indépendantes.
ces caisses régionales possèdent notamment la valeur crédit agricole ACA dans le CAC40.
13 caisses régionales émettent des CCI (certificat coopératif d'investissement). 3 sont au SRD avec un peu de volume.
credit agricole brie picardie
credit agricole nord de france
credit agricole Ile de france.
la capitalisation est entre 350 et 450 Millions.
La décote sur fonds propres est entre 70 et 80 % . le rendement de 3 à 5% .
Pour illustrer le propos crédit agricole brie picardie CRBP2 - FR0010483768
coté 21,15 euros au 31.12 fond propres sur boursier.com 244 euros par action.
yahoo me donne 79 euros d'actif. investir 78 euros.
ça fait une décote de 70% ( sur base 78,5)
PER à 5,5
rendement à 3,5% si pas d'évolution
il exsite un contentieux entre moneta asset management et la holding credit agricole qui rachète certaine CCI à valeur d'actif mais pas pour les associés individuels
http://www.minoritaires.com/credit-agri ... -scandale/
ça peut coller avec pas mal de vos critères.
1° pas sexy
2° visibilité
3° solvabilité
4° décote
intéressant non ?
Bonjour Kaptainkarott,
Ça fait plaisir de voir que la communauté des Daubasses continue à s’élargir : bienvenue !
Merci pour la proposition des CCI des caisses régionales de Crédit Agricole. C’est un dossier (ou plus exactement une famille de dossiers) auquel je crois également beaucoup. Je suis pour ma part passé à l’achat durant la récente période des fêtes.
Voici les raisons qui m’ont conduit à acheter ces titres :
1. Les bancaires sont des actions qui devraient profiter de la hausse des taux.
Comme tout le monde, j’entends la petite musique du retour de l’inflation. Dans une logique de rotation sectorielle, il est donc de bon ton de réfléchir à des secteurs qui ne souffriront pas de la hausse des taux, voire mieux, qui en profiteront.
Les bancaires sont normalement dans ce cas de figure. La hausse des taux produit un effet mécanique qui reconstitue leurs marges et améliore leurs résultats. Les valeurs financières pourraient donc être à la mode pour cette année 2022.
2. Les CCI sont restées valorisés au niveau de mars 2020.
Si on tient pour acquis qu’il faut s’exposer au secteur bancaire, il convient ensuite de choisir le meilleur véhicule. Je regarde pour cela les évolutions des cours des différents acteurs depuis le début de la crise sanitaire :
• La Société Générale progresse de 4 % par rapport à son cours de février 2020
• La BNP gagne pour sa part 20 %
• Quant au Crédit Agricole (ACA, la structure centrale donc), il est pile au niveau d’avant crise sanitaire.
Les CCI des caisses régionales, eux, ont baissé en moyenne de 37 % depuis février 2020. Comme tous les titres, ils ont décroché en mars 2020. Ils végètent depuis lors sur des niveaux proches de la panique boursière de l’époque. Pour retrouver leur niveau d’avant crise, on peut donc espérer une progression des cours de 59 %.
Il me semble donc qu’il y a donc un potentiel supérieur sur les CCI, comparé aux titres bancaires classiques. Les CCI sont certes moins visibles et bougent plus lentement. Pour autant, il n’y a aucune raison qu’ils ne retrouvent pas (rapidement ??) leur cours pré-pandémie. Leurs fondamentaux financiers sont très bons comme nous allons le voir maintenant.
3. Les résultats 2021 vont être excellents
Les caisses régionales se préparent à dégager des bénéfices 2021 supérieurs à leurs bénéfices 2019.
Je ne rentre pas dans le détail caisse par caisse car ce serait trop long et fastidieux, mais en moyenne, on a les données suivantes :
Résultat net comptable 2019 moyen par caisse : 125 M€
Résultat net comptable 2020 moyen par caisse : 83 M€.
La crise sanitaire a donc induit une baisse du bénéfice de 33 %.
Résultat net comptable semestriel 2020 moyen par caisse : 33 M€
Résultat net comptable semestriel 2021 moyen par caisse : 79 M€.
Soit une progression de 139 %.
Les bénéfices du T3 sont eux aussi disponible. Je ne les reprends pas ici, à chacun de faire ses devoirs. Les progressions de résultats sont spectaculaires.
A mon sens, le marché n’a pas encore totalement intégré la qualité des résultats à venir.
Les cours de bourse actuels des CCI comparé aux résultats 2019 montrent un PER de 6,90. Avec un résultat à venir en progression, y compris sur 2019, je pense que nous avons dans les cours actuel un PER implicite compris entre 6,0 et 6,5.
Le marché actuel montre un PER de 8,0 pour la Générale de 8,45 pour ACA et de 9 pour la BNP. Si les CCI des caisses régionales devaient, eux aussi être valorisé sur la base de PER à 8,5 *, alors leurs cours de bourse devraient être 36 % supérieurs à ce qu’ils sont aujourd’hui.
4. Le rendement est bon
Sans surprise, les dividendes versés en 2020 et 2021 ont été négativement affectés par la pandémie. Malgré cela, on trouve, et là encore de façon moyenne sur l’ensemble des CCI les taux suivants :
• Rendement 2019 = 4,3 %
• Rendement 2020 = 3,5 %.
Rien d’éblouissant, mais c’est toujours mieux que le livret A (même si j’y eu le bonheur incommensurable d’apprendre ce matin que son taux pourrait être porté à 0,8 %. Youpeeee !
).
Si les caisses régionales conservent un taux de distribution proches des exercices précédents, le dividende va exploser et le rendement avec. J’anticipe pour ma part un rendement de l’ordre de 6 / 6,5 % à venir.
5. Le niveau de décote sur capitaux propres interpelle et mériterait l’attribution du titre officiel de Daubasse
Bien entendu, nous sommes ici sur des dossiers bancaires et la ratio Price to Book, n’est pas forcément le plus pertinent… mais quand même, il est impossible de passer à côté d’une telle décote. En moyenne sur l’ensemble des CCI capitalisent un tout petit 26 % des capitaux propres correspondant.
Il y a très peu de titres sur la place de Paris qui offrent de tels ratios. Les adeptes du forum remarqueront que nous sommes ici sur le même niveau que Clairefontaine (P/B à 0,25)… mais avec un business en croissance, tout à fait rentable et plutôt généreux en dividendes.
Les bancaires dans leur ensemble sont actuellement moins valorisées en bourse que leur valeur comptable avec les ratios suivants :
• Société Générale : 0,44
• BNP : 0,69
• ACA : 0,62
Soit un ratio P/B moyen de 0,58. Pour que les CCI soient valorisés sur la base du même ratio, il faudrait que leurs cours progressent de 123 %.
Un ami de longue date, également abonné ici et que je salue, m’a expliqué à juste titre que la référence aux capitaux propres avait peu de sens ici. Pourquoi ? Parce que les CCI sont privés de droits de vote et qu’il ne peuvent donc pas s’analyser comme un vraie action. Ce point est parfaitement valide. Il faut donc valoriser la décote spécifique lié à l’absence de droits de vote.
Ce même ami m’a fourni le moyen pour le faire : le rapport de l’expert indépendant émis lors de la sortie de cote des CCI de la caisse d’Aquitaine. Même si ce document a quelques années, je recommande très fortement sa lecture avant d’investir sur ce sujet. Du coup, je le met en pièce jointe. Cela permet de bien comprendre les enjeux et les spécificités de ces titres. Au risque de spoiler un peu, voici l’un des arguments phare de l’expert : l’absence de droits de vote doit être valorisé à 20 % des capitaux propres. Lors de l’émission des CCI, c’est ce taux de 20 % qui a été utilisé. Pour lui, c’est le bon niveau de décote à considérer pour les CCI. Pour l’expert, les CCI ont donc une valeur intrinsèque égale à 80 % des capitaux propres correspondant. Avec cette perspective, on a un potentiel de hausse de 208 %.
6. Cerise sur le gâteau : il y a une option gratuite dans chaque titre.
Le capital des caisses régionales est composé des 3 types d’instruments :
• Les actions classiques avec droits de votes,
• Les CCI, ou Certificats Coopératifs d’Investissements, sans droit de vote, accessible à tous,
• Les CCA, ou Certificats Coopératifs d’Associé, là aussi sans droit de vote mais réservés à la structure Centrale du Crédit Agricole. Les caisses régionales détiennent majoritairement ACA. Mais ACA investit également dans les caisses régionales via ces CCA.
Il y a quelques années ACA avait besoin d’argent. Les caisses régionales ont alors volé au secours de leur structure nationale en décidant de rembourser des CCA à leur valeur comptable, au niveau des capitaux propres donc. Ce rachat a été proposé pour les CCA, mais pas pour les CCI. Certains y ont vu une rupture de l’égalité entre associés. Colette Neuville, elle, a vu rouge et a attaqué les caisses régionales. Selon son association de défense des actionnaires minoritaires, elles auraient dû proposer un rachat des certificats coopératifs à tous les porteurs et non pas seulement au Crédit Agricole. Elle demande donc à la justice de rétablir l’égalité entre porteurs de certificats en obligeant des caisses régionales à racheter les CCI à leur valeur comptable auprès de tous les porteurs qui le souhaiteraient.
Toutes les décisions de justice ont pour l’instant confirmé le choix des caisses régionale et débouté l’ADAM… mais des recours sont toujours en cours et la justice travaille encore sur le sujet. Une bonne nouvelle sur ce front est improbable, mais pas impossible. Si d’aventure, la justice devait donner raison à Dame Colette, alors, le gain potentiel pour les porteurs de CCI est de 285 %.
Pour toutes ces raisons, j’ai donc imité Kaptainkarott et mis quelques CCI dans mon portefeuille.
Snowball.
Ça fait plaisir de voir que la communauté des Daubasses continue à s’élargir : bienvenue !
Merci pour la proposition des CCI des caisses régionales de Crédit Agricole. C’est un dossier (ou plus exactement une famille de dossiers) auquel je crois également beaucoup. Je suis pour ma part passé à l’achat durant la récente période des fêtes.
Voici les raisons qui m’ont conduit à acheter ces titres :
1. Les bancaires sont des actions qui devraient profiter de la hausse des taux.
Comme tout le monde, j’entends la petite musique du retour de l’inflation. Dans une logique de rotation sectorielle, il est donc de bon ton de réfléchir à des secteurs qui ne souffriront pas de la hausse des taux, voire mieux, qui en profiteront.
Les bancaires sont normalement dans ce cas de figure. La hausse des taux produit un effet mécanique qui reconstitue leurs marges et améliore leurs résultats. Les valeurs financières pourraient donc être à la mode pour cette année 2022.
2. Les CCI sont restées valorisés au niveau de mars 2020.
Si on tient pour acquis qu’il faut s’exposer au secteur bancaire, il convient ensuite de choisir le meilleur véhicule. Je regarde pour cela les évolutions des cours des différents acteurs depuis le début de la crise sanitaire :
• La Société Générale progresse de 4 % par rapport à son cours de février 2020
• La BNP gagne pour sa part 20 %
• Quant au Crédit Agricole (ACA, la structure centrale donc), il est pile au niveau d’avant crise sanitaire.
Les CCI des caisses régionales, eux, ont baissé en moyenne de 37 % depuis février 2020. Comme tous les titres, ils ont décroché en mars 2020. Ils végètent depuis lors sur des niveaux proches de la panique boursière de l’époque. Pour retrouver leur niveau d’avant crise, on peut donc espérer une progression des cours de 59 %.
Il me semble donc qu’il y a donc un potentiel supérieur sur les CCI, comparé aux titres bancaires classiques. Les CCI sont certes moins visibles et bougent plus lentement. Pour autant, il n’y a aucune raison qu’ils ne retrouvent pas (rapidement ??) leur cours pré-pandémie. Leurs fondamentaux financiers sont très bons comme nous allons le voir maintenant.
3. Les résultats 2021 vont être excellents
Les caisses régionales se préparent à dégager des bénéfices 2021 supérieurs à leurs bénéfices 2019.
Je ne rentre pas dans le détail caisse par caisse car ce serait trop long et fastidieux, mais en moyenne, on a les données suivantes :
Résultat net comptable 2019 moyen par caisse : 125 M€
Résultat net comptable 2020 moyen par caisse : 83 M€.
La crise sanitaire a donc induit une baisse du bénéfice de 33 %.
Résultat net comptable semestriel 2020 moyen par caisse : 33 M€
Résultat net comptable semestriel 2021 moyen par caisse : 79 M€.
Soit une progression de 139 %.
Les bénéfices du T3 sont eux aussi disponible. Je ne les reprends pas ici, à chacun de faire ses devoirs. Les progressions de résultats sont spectaculaires.
A mon sens, le marché n’a pas encore totalement intégré la qualité des résultats à venir.
Les cours de bourse actuels des CCI comparé aux résultats 2019 montrent un PER de 6,90. Avec un résultat à venir en progression, y compris sur 2019, je pense que nous avons dans les cours actuel un PER implicite compris entre 6,0 et 6,5.
Le marché actuel montre un PER de 8,0 pour la Générale de 8,45 pour ACA et de 9 pour la BNP. Si les CCI des caisses régionales devaient, eux aussi être valorisé sur la base de PER à 8,5 *, alors leurs cours de bourse devraient être 36 % supérieurs à ce qu’ils sont aujourd’hui.
4. Le rendement est bon
Sans surprise, les dividendes versés en 2020 et 2021 ont été négativement affectés par la pandémie. Malgré cela, on trouve, et là encore de façon moyenne sur l’ensemble des CCI les taux suivants :
• Rendement 2019 = 4,3 %
• Rendement 2020 = 3,5 %.
Rien d’éblouissant, mais c’est toujours mieux que le livret A (même si j’y eu le bonheur incommensurable d’apprendre ce matin que son taux pourrait être porté à 0,8 %. Youpeeee !

Si les caisses régionales conservent un taux de distribution proches des exercices précédents, le dividende va exploser et le rendement avec. J’anticipe pour ma part un rendement de l’ordre de 6 / 6,5 % à venir.
5. Le niveau de décote sur capitaux propres interpelle et mériterait l’attribution du titre officiel de Daubasse
Bien entendu, nous sommes ici sur des dossiers bancaires et la ratio Price to Book, n’est pas forcément le plus pertinent… mais quand même, il est impossible de passer à côté d’une telle décote. En moyenne sur l’ensemble des CCI capitalisent un tout petit 26 % des capitaux propres correspondant.
Il y a très peu de titres sur la place de Paris qui offrent de tels ratios. Les adeptes du forum remarqueront que nous sommes ici sur le même niveau que Clairefontaine (P/B à 0,25)… mais avec un business en croissance, tout à fait rentable et plutôt généreux en dividendes.
Les bancaires dans leur ensemble sont actuellement moins valorisées en bourse que leur valeur comptable avec les ratios suivants :
• Société Générale : 0,44
• BNP : 0,69
• ACA : 0,62
Soit un ratio P/B moyen de 0,58. Pour que les CCI soient valorisés sur la base du même ratio, il faudrait que leurs cours progressent de 123 %.
Un ami de longue date, également abonné ici et que je salue, m’a expliqué à juste titre que la référence aux capitaux propres avait peu de sens ici. Pourquoi ? Parce que les CCI sont privés de droits de vote et qu’il ne peuvent donc pas s’analyser comme un vraie action. Ce point est parfaitement valide. Il faut donc valoriser la décote spécifique lié à l’absence de droits de vote.
Ce même ami m’a fourni le moyen pour le faire : le rapport de l’expert indépendant émis lors de la sortie de cote des CCI de la caisse d’Aquitaine. Même si ce document a quelques années, je recommande très fortement sa lecture avant d’investir sur ce sujet. Du coup, je le met en pièce jointe. Cela permet de bien comprendre les enjeux et les spécificités de ces titres. Au risque de spoiler un peu, voici l’un des arguments phare de l’expert : l’absence de droits de vote doit être valorisé à 20 % des capitaux propres. Lors de l’émission des CCI, c’est ce taux de 20 % qui a été utilisé. Pour lui, c’est le bon niveau de décote à considérer pour les CCI. Pour l’expert, les CCI ont donc une valeur intrinsèque égale à 80 % des capitaux propres correspondant. Avec cette perspective, on a un potentiel de hausse de 208 %.
6. Cerise sur le gâteau : il y a une option gratuite dans chaque titre.
Le capital des caisses régionales est composé des 3 types d’instruments :
• Les actions classiques avec droits de votes,
• Les CCI, ou Certificats Coopératifs d’Investissements, sans droit de vote, accessible à tous,
• Les CCA, ou Certificats Coopératifs d’Associé, là aussi sans droit de vote mais réservés à la structure Centrale du Crédit Agricole. Les caisses régionales détiennent majoritairement ACA. Mais ACA investit également dans les caisses régionales via ces CCA.
Il y a quelques années ACA avait besoin d’argent. Les caisses régionales ont alors volé au secours de leur structure nationale en décidant de rembourser des CCA à leur valeur comptable, au niveau des capitaux propres donc. Ce rachat a été proposé pour les CCA, mais pas pour les CCI. Certains y ont vu une rupture de l’égalité entre associés. Colette Neuville, elle, a vu rouge et a attaqué les caisses régionales. Selon son association de défense des actionnaires minoritaires, elles auraient dû proposer un rachat des certificats coopératifs à tous les porteurs et non pas seulement au Crédit Agricole. Elle demande donc à la justice de rétablir l’égalité entre porteurs de certificats en obligeant des caisses régionales à racheter les CCI à leur valeur comptable auprès de tous les porteurs qui le souhaiteraient.
Toutes les décisions de justice ont pour l’instant confirmé le choix des caisses régionale et débouté l’ADAM… mais des recours sont toujours en cours et la justice travaille encore sur le sujet. Une bonne nouvelle sur ce front est improbable, mais pas impossible. Si d’aventure, la justice devait donner raison à Dame Colette, alors, le gain potentiel pour les porteurs de CCI est de 285 %.
Pour toutes ces raisons, j’ai donc imité Kaptainkarott et mis quelques CCI dans mon portefeuille.
Snowball.
- Pièces jointes
-
- Sortie de cote Caisse Regionale Aquitaine.pdf
- (299.39 Kio) Téléchargé 111 fois
Petite précision, j’ai acheté les CCI suivants : CRAP (Alpes Provence), CRAV (Atlantique Vendée) , CRLA (Languedoc), et CCN (Normandie Seine).
Pour ma sélection, j’ai monté un tableau Excel pour comparer les CCI entre eux. Parmi mes critères figurent :
• la chute de cours depuis février 2020,
• la progression du RNC sur le S1 2021,
• Le PER 2020,
• le rendement,
• la décote par rapport aux capitaux propres…
Je suis content que dans ce panel figure CRAP. Je pense que c’est la réussite ultime du chasseur de Daubasses que de pouvoir gagner de l’argent avec un titre qui s’appelle CRAP (blague multi-culturelle et occasion de saluer notre ami australien s’il est toujours parmi nous).
Je suis aussi content d’avoir du CRAV. Pour des raisons géographiques, ce sera beaucoup plus simple pour moi de me rendre aux assemblées.
Au final, que pense que le choix de telle ou telle caisse importe assez peu. Il est manifeste que l’évolution des cours sont très fortement corrélés. Il est assez improbable que sur la durée, un CCI monte si les autres descendent et inversement.
Snowball
Pour ma sélection, j’ai monté un tableau Excel pour comparer les CCI entre eux. Parmi mes critères figurent :
• la chute de cours depuis février 2020,
• la progression du RNC sur le S1 2021,
• Le PER 2020,
• le rendement,
• la décote par rapport aux capitaux propres…
Je suis content que dans ce panel figure CRAP. Je pense que c’est la réussite ultime du chasseur de Daubasses que de pouvoir gagner de l’argent avec un titre qui s’appelle CRAP (blague multi-culturelle et occasion de saluer notre ami australien s’il est toujours parmi nous).
Je suis aussi content d’avoir du CRAV. Pour des raisons géographiques, ce sera beaucoup plus simple pour moi de me rendre aux assemblées.
Au final, que pense que le choix de telle ou telle caisse importe assez peu. Il est manifeste que l’évolution des cours sont très fortement corrélés. Il est assez improbable que sur la durée, un CCI monte si les autres descendent et inversement.
Snowball
-
- 257
- Messages : 49
- Inscription : 01/01/2022
je n'avais pas du tout songé à valoriser une décote liée à l'absence de droits de vote.
ces caisses ou au moins l'une d'entre elle ( BRIE ? ) pourraient entrer dans le portefeuille pépite PEA.
[Respectez les 'Règles et usages' du forum SVP avec une bonne syntaxe, notamment en commençant vos phrases par une majuscule]
ces caisses ou au moins l'une d'entre elle ( BRIE ? ) pourraient entrer dans le portefeuille pépite PEA.
[Respectez les 'Règles et usages' du forum SVP avec une bonne syntaxe, notamment en commençant vos phrases par une majuscule]
Nous rentrons dans la saison des publications des résultats pour les caisses régionales de Crédit Agricole. Aujourd’hui, c’est CRAV (Atlantique Vendée) qui ouvre le bal, au moins parmi les CCI que je détiens.
Comme attendu, les résultats sont remarquables, ainsi qu’en témoigne le tableau ci-dessous :
La progression du Produit Net Bancaire, + 15,7 % est à analyser en deux temps :
• L’activité bancaire classique, progresse de 8,7 % porté par une amélioration de la marge d’intérêts et la hausse du revenu sur les commissions.
• Les dividendes reçus de La Rue de la Boétie expliquent les 7 % de hausse restant. La CRAV, comme toute les caisses régionales, est actionnaire de la structure centrale du Crédit Agricole (ACA), via la holding Rue de la Boétie. Les dividendes reçus en 2021 sont en hausse.
Du côté des dépenses, les charges d’exploitation sont en hausse de 4,2 %, un rythme qui en environ de moitié inférieur à la progression de la marge sur le core business.
Conséquence de tout cela, le résultat brut d’exploitation gagne 44 % à 163 M€.
Le coût du risque (principalement des pertes et provisions sur des prêts accordés à des particuliers ou des entreprises qui s’avèrent incapables de rembourser) recule de 53 %. Le contexte économique est meilleur aujourd’hui qu’il y a un an. De plus, les largesses de l’État et de sa politique du « quoiqu’il en coûte » en période de pandémie profitent largement aux prêteurs.
Au final le RNC, part du groupe, s’adjuge 116 % pour s’établir à 113,5 M€.
Le cours de bourse salue cette progression historique du résultat avec un bon remarquable ce matin en bourse : + 0,96 %
à 95,98 € par CCI. Sur 12 mois, le résultat a plus que doublé et le cours de bourse a reculé de 11 %. re
Monsieur le Marché aurait-il un petit problème d’appréciation de cette valeur ?
Au cours actuel, le PER est de 6,28. Le price to book est de 0,21 environ (0,23 sur la base de la situation nette au 30 juin, mais les capitaux propres se sont renforcés depuis).
La CRAV annonce un dividende de 3,88 € pour les porteurs de CCI. Le rendement est donc de 4,0 %.
Le bénéfice net de 2021 est quasiment identique à celui de 2019, publié en janvier 2020. A cette époque, le CCI de CRAV s’échangeait à 166 €. Dans les semaines suivant la publication, le cours était monté sur un plateau autour de 180 € en février 2019… avant de s’effondrer avec le confinement.
Avec des capitaux propres renforcés et des perspectives meilleures qu’il y a 24 mois, je ne vois aucune raison pour laquelle le cours ne retrouverait pas 180 €.
Je vois donc un potentiel d’appréciation sur le titre de 88 %. CRAV est à mon sens (avec tous les CCI) l’un des titres les plus décotés de la place parisienne.
Le communiqué est joint.
Snowball
Comme attendu, les résultats sont remarquables, ainsi qu’en témoigne le tableau ci-dessous :
La progression du Produit Net Bancaire, + 15,7 % est à analyser en deux temps :
• L’activité bancaire classique, progresse de 8,7 % porté par une amélioration de la marge d’intérêts et la hausse du revenu sur les commissions.
• Les dividendes reçus de La Rue de la Boétie expliquent les 7 % de hausse restant. La CRAV, comme toute les caisses régionales, est actionnaire de la structure centrale du Crédit Agricole (ACA), via la holding Rue de la Boétie. Les dividendes reçus en 2021 sont en hausse.
Du côté des dépenses, les charges d’exploitation sont en hausse de 4,2 %, un rythme qui en environ de moitié inférieur à la progression de la marge sur le core business.
Conséquence de tout cela, le résultat brut d’exploitation gagne 44 % à 163 M€.
Le coût du risque (principalement des pertes et provisions sur des prêts accordés à des particuliers ou des entreprises qui s’avèrent incapables de rembourser) recule de 53 %. Le contexte économique est meilleur aujourd’hui qu’il y a un an. De plus, les largesses de l’État et de sa politique du « quoiqu’il en coûte » en période de pandémie profitent largement aux prêteurs.
Au final le RNC, part du groupe, s’adjuge 116 % pour s’établir à 113,5 M€.
Le cours de bourse salue cette progression historique du résultat avec un bon remarquable ce matin en bourse : + 0,96 %


Au cours actuel, le PER est de 6,28. Le price to book est de 0,21 environ (0,23 sur la base de la situation nette au 30 juin, mais les capitaux propres se sont renforcés depuis).
La CRAV annonce un dividende de 3,88 € pour les porteurs de CCI. Le rendement est donc de 4,0 %.
Le bénéfice net de 2021 est quasiment identique à celui de 2019, publié en janvier 2020. A cette époque, le CCI de CRAV s’échangeait à 166 €. Dans les semaines suivant la publication, le cours était monté sur un plateau autour de 180 € en février 2019… avant de s’effondrer avec le confinement.
Avec des capitaux propres renforcés et des perspectives meilleures qu’il y a 24 mois, je ne vois aucune raison pour laquelle le cours ne retrouverait pas 180 €.
Je vois donc un potentiel d’appréciation sur le titre de 88 %. CRAV est à mon sens (avec tous les CCI) l’un des titres les plus décotés de la place parisienne.
Le communiqué est joint.
Snowball
- Pièces jointes
-
- CRAV résultats 2021.pdf
- (143.25 Kio) Téléchargé 76 fois
Bonjour et merci Snowball pour ce suivi. Par chauvinisme régional normand j'ai pris le cheval CCN il y a quelques temps et même si M. Le Marché ne réagit pas encore, nous ne sommes toutefois pas à l'abri que subitement il reprenne la vigueur connue début novembre 2020 où il nous avait gratifié d'un rallye bullish de 19 jours à +37%
" Choisissez les bonnes valeurs et le marché en prendra soin ", Peter Lynch
Bonjour,
Merci pour cette idée.
Petites questions, pourquoi avoir pris plusieurs caisses régionales différentes si vous pensez que la corrélation est forte entre elles (elles montent et descendent à peu près en même temps)?
N'est-ce pas concentré le risque sur un même secteur (bancaire) et sur une même entreprise ( crédit agricole)?
Cordialement
Merci pour cette idée.
Petites questions, pourquoi avoir pris plusieurs caisses régionales différentes si vous pensez que la corrélation est forte entre elles (elles montent et descendent à peu près en même temps)?
N'est-ce pas concentré le risque sur un même secteur (bancaire) et sur une même entreprise ( crédit agricole)?
Cordialement
Bonjour Oblomov,
Je ne suis pas un fan des bancaires, loin de là. La dernière fois que j’en ai acheté, c’était en 2012, avec SOCIETE GENERALE, BNP PARIBAS et CREDIT AGRICOLE (sans aucun stock picking donc) + BANQUE TARNEAUD (pour jouer l’OPR). Bien revendues en 2013.
Depuis, rien. J’aime investir dans des dossier que je comprends et je dois avouer que le secteur bancaire est trop compliqué pour moi. Je n’ai aucune expérience dans ce domaine, ni comme professionnel, ni comme auditeur. J’ai peur des placements et produits dérivés souscrits et qui sont absolument impossibles à valoriser. J’ajoute que, fondamentalement, les banques font un métier d’intermédiation avec des structures très lourdes en immobilisations et en personnel. Le sens de l’histoire va contre elles. Demain, il y aura moins d’agences bancaires, moins de conseillers, moins d’administratifs, davantage d’internet, beaucoup moins d’intermédiation. Bref, l’avenir appartient peut-être aux fintech, aux néobanques et autres nouveaux entrants de tout poil.
Je me tenais donc sagement à l’écart depuis 9 ans du secteur bancaire, ainsi que du secteur des assurances d'ailleurs.
Mais en étudiant les CCI des caisses régionales du Crédit Agricole, il m’a semblé identifier une anomalie de valorisation telle que j’ai replongé. Je ne reviens pas sur le arguments développé plus haut. Je rappelle simplement deux chiffres : un PER autour de 6 et un ratio price to book de 0,21. J’ajoute un aspect couverture contre le risque d’inflation : les bancaires devraient bénéficier d’une inflation plus forte avec des marges augmentées.
J’ai une grosses trentaine de ligne en portefeuille, chacune représentant en moyenne autour de 3 % de mes avoirs boursiers. J’ai fait de la place pour un ligne CCI. 3 % de mes investissements me semble un pari raisonnable. J’ai voulu éviter de concentrer le risque sur une seule caisse régionale pour ne pas être à la merci d’une fraude, d’un évènement climatique localisée ou d’une mauvaise performance économique décevante dans une région donnée. J’ai donc préféré répartir ma ligne CCI sur 4 caisses. En toute logique, et sauf éléments exceptionnels, elles devraient évaluer de concert.
Comme je l’ai déjà écrit dans la file, les BNP, SG et ACA de ce monde sont beaucoup mieux valorisées en bourse que les CCI. Je passe donc mon tour sur les grosses structures nationales / internationales et j’opte pour le stock picking en investissant dans des valeurs que je trouve particulièrement décotées.
Snowball
Je ne suis pas un fan des bancaires, loin de là. La dernière fois que j’en ai acheté, c’était en 2012, avec SOCIETE GENERALE, BNP PARIBAS et CREDIT AGRICOLE (sans aucun stock picking donc) + BANQUE TARNEAUD (pour jouer l’OPR). Bien revendues en 2013.
Depuis, rien. J’aime investir dans des dossier que je comprends et je dois avouer que le secteur bancaire est trop compliqué pour moi. Je n’ai aucune expérience dans ce domaine, ni comme professionnel, ni comme auditeur. J’ai peur des placements et produits dérivés souscrits et qui sont absolument impossibles à valoriser. J’ajoute que, fondamentalement, les banques font un métier d’intermédiation avec des structures très lourdes en immobilisations et en personnel. Le sens de l’histoire va contre elles. Demain, il y aura moins d’agences bancaires, moins de conseillers, moins d’administratifs, davantage d’internet, beaucoup moins d’intermédiation. Bref, l’avenir appartient peut-être aux fintech, aux néobanques et autres nouveaux entrants de tout poil.
Je me tenais donc sagement à l’écart depuis 9 ans du secteur bancaire, ainsi que du secteur des assurances d'ailleurs.
Mais en étudiant les CCI des caisses régionales du Crédit Agricole, il m’a semblé identifier une anomalie de valorisation telle que j’ai replongé. Je ne reviens pas sur le arguments développé plus haut. Je rappelle simplement deux chiffres : un PER autour de 6 et un ratio price to book de 0,21. J’ajoute un aspect couverture contre le risque d’inflation : les bancaires devraient bénéficier d’une inflation plus forte avec des marges augmentées.
J’ai une grosses trentaine de ligne en portefeuille, chacune représentant en moyenne autour de 3 % de mes avoirs boursiers. J’ai fait de la place pour un ligne CCI. 3 % de mes investissements me semble un pari raisonnable. J’ai voulu éviter de concentrer le risque sur une seule caisse régionale pour ne pas être à la merci d’une fraude, d’un évènement climatique localisée ou d’une mauvaise performance économique décevante dans une région donnée. J’ai donc préféré répartir ma ligne CCI sur 4 caisses. En toute logique, et sauf éléments exceptionnels, elles devraient évaluer de concert.
Comme je l’ai déjà écrit dans la file, les BNP, SG et ACA de ce monde sont beaucoup mieux valorisées en bourse que les CCI. Je passe donc mon tour sur les grosses structures nationales / internationales et j’opte pour le stock picking en investissant dans des valeurs que je trouve particulièrement décotées.
Snowball
Hello,
Je suis dans le groupe d’actionnaires lésés sur les CCI.
Les décisions des deux cours n’ont pas été favorables au prétexte que les CCI ne sont pas des actions. Nous sommes prêts à aller en Cassation pour obtenir gain de cause.
En attendant, on peut s’attendre à une revalorisation car l’activité reprend et elle sera plus rentable (courbe des taux un peu plus pentue).
Les rachats d CCI devraient également s’accentuer et il n’est pas exclu que le dividende connaisse un rattrapage.
Sur le sujet des fonds propres, ce qui frappe c’est l’énormité du ratio Tier1 : en moyenne 22%! Soit9 points de plus que Credit Agricole, Sg ou BNPP. Ces caisses sont surcapitalisées et donc pourraient aisément racheter les minoritaires même à un ratio d’une fois les fonds propres. Il n’est pas exclu qu’elles proposent un prix peut être inférieur mais néanmoins supérieur à un cours actuels.
A moins qu’elles ne soient sollicitées pour rattraper la prochaine bêtise du Crédit Agricole?
Je suis dans le groupe d’actionnaires lésés sur les CCI.
Les décisions des deux cours n’ont pas été favorables au prétexte que les CCI ne sont pas des actions. Nous sommes prêts à aller en Cassation pour obtenir gain de cause.
En attendant, on peut s’attendre à une revalorisation car l’activité reprend et elle sera plus rentable (courbe des taux un peu plus pentue).
Les rachats d CCI devraient également s’accentuer et il n’est pas exclu que le dividende connaisse un rattrapage.
Sur le sujet des fonds propres, ce qui frappe c’est l’énormité du ratio Tier1 : en moyenne 22%! Soit9 points de plus que Credit Agricole, Sg ou BNPP. Ces caisses sont surcapitalisées et donc pourraient aisément racheter les minoritaires même à un ratio d’une fois les fonds propres. Il n’est pas exclu qu’elles proposent un prix peut être inférieur mais néanmoins supérieur à un cours actuels.
A moins qu’elles ne soient sollicitées pour rattraper la prochaine bêtise du Crédit Agricole?
Bonjour Patrokles,
Je vous rejoins sur le fait que les caisses régionales sont massivement surcapitalisées. Les ratio prudentiel sont anormalement hauts. L’une des principales questions qui se pose sur ces dossiers est donc de savoir comment les dirigeants comptent utiliser cet excès de capitaux.
Trois hypothèses principales de mon côté :
1. Rien. On garde un gros coussin de sécurité « au cas où », ou pour couvrir la prochaine bêtise du Crédit Agricole pour reprendre vos termes. Cette hypothèse-là est assez mauvaise pour les actionnaires et porteurs de parts, car l’excès de capitaux non déployé va mécaniquement pénaliser le ROE.
2. Diversification de l’activité : vers l’immobilier ? vers l’assurance ? Je ne suis pas un grand fan non plus de cette deuxième option. J’aimerais que les caisses régionales fassent leur métiers de banquiers et restent à l’écart de croissance externe par nature hasardeuses.
3. Rachat des CCI. Ce serait une approche assez classique, comme l’ont beaucoup d’autres structures cotées qui disposent de plus de capitaux qu’elles ne peuvent en déployer intelligemment sur leur core business. En plus, le rachat des CCI, permettrait de faire disparaître l’épée de Damoclès de l’action en justice lancée par l’Adam. C’est à l’évidence mon option préférée.
L’avenir nous dira quel sera le choix des caisses régionales.
Concernant les dividendes en revanche, je suis moins optimiste que vous. A ce jour, 11 caisses régionales ont publié leurs résultats annuels. Si j’ai bien lu tous les communiqués, 6 ont d’ores et déjà annoncé leur dividendes à venir sur 2022. Il s’agit de CRAV, CRBP2, CRLA, CRLO,CNF et CRTO. Pour ces 6 caisses, le résultat net comptable consolidé moyen s’établit à 145 M€ soit une hausse de 63 % par rapport à 2020 et de 10 % par rapport à 2019. Le dividende moyen annoncé s’établit à 2,43 €, soit un progression de 11 % seulement par rapport à 2020 et une baisse de 2 % par rapport à 2019. Le pay-out ratio recule donc… ce qui va renforcer le problème d’excès de capitaux propres évoqué en début de post.
Les dirigeants veillent actuellement à ne pas trop pousser le rendement des CCI, ce qui ne va pas aider l’évolution des cours dans les prochaines semaines.
Snowball
Je vous rejoins sur le fait que les caisses régionales sont massivement surcapitalisées. Les ratio prudentiel sont anormalement hauts. L’une des principales questions qui se pose sur ces dossiers est donc de savoir comment les dirigeants comptent utiliser cet excès de capitaux.
Trois hypothèses principales de mon côté :
1. Rien. On garde un gros coussin de sécurité « au cas où », ou pour couvrir la prochaine bêtise du Crédit Agricole pour reprendre vos termes. Cette hypothèse-là est assez mauvaise pour les actionnaires et porteurs de parts, car l’excès de capitaux non déployé va mécaniquement pénaliser le ROE.
2. Diversification de l’activité : vers l’immobilier ? vers l’assurance ? Je ne suis pas un grand fan non plus de cette deuxième option. J’aimerais que les caisses régionales fassent leur métiers de banquiers et restent à l’écart de croissance externe par nature hasardeuses.
3. Rachat des CCI. Ce serait une approche assez classique, comme l’ont beaucoup d’autres structures cotées qui disposent de plus de capitaux qu’elles ne peuvent en déployer intelligemment sur leur core business. En plus, le rachat des CCI, permettrait de faire disparaître l’épée de Damoclès de l’action en justice lancée par l’Adam. C’est à l’évidence mon option préférée.
L’avenir nous dira quel sera le choix des caisses régionales.
Concernant les dividendes en revanche, je suis moins optimiste que vous. A ce jour, 11 caisses régionales ont publié leurs résultats annuels. Si j’ai bien lu tous les communiqués, 6 ont d’ores et déjà annoncé leur dividendes à venir sur 2022. Il s’agit de CRAV, CRBP2, CRLA, CRLO,CNF et CRTO. Pour ces 6 caisses, le résultat net comptable consolidé moyen s’établit à 145 M€ soit une hausse de 63 % par rapport à 2020 et de 10 % par rapport à 2019. Le dividende moyen annoncé s’établit à 2,43 €, soit un progression de 11 % seulement par rapport à 2020 et une baisse de 2 % par rapport à 2019. Le pay-out ratio recule donc… ce qui va renforcer le problème d’excès de capitaux propres évoqué en début de post.
Les dirigeants veillent actuellement à ne pas trop pousser le rendement des CCI, ce qui ne va pas aider l’évolution des cours dans les prochaines semaines.
Snowball
« L’année de tous les records pour les banques françaises », c’est le titre d'un article paru hier chez nos amis des Échos, avec en chapeau ce constat : « Les cinq principales banques françaises ont publié cette semaine des performances historiques, au plus haut depuis quinze ans. Elles cumulent plus de 31 milliards d'euros de résultat net en 2021, plus du double de l'année précédente. Plus qu'un rebond, c'est peut-être un nouveau cycle qui s'ouvre pour le secteur bancaire ».
En effet, les performances sont remarquables. En un an, les Produits nets bancaires ont progressé de 10 % en cumulé sur les 5 principaux groupes bancaires français (BNP, Société Générale, Crédit Agricole, Crédit Mutuel et BPCE), un rythme supérieur aux dépenses d’exploitation. Dans le même temps, le coût du risque reculait de 54 %. Logiquement, les bénéfices nets explosent : + 104 % en un an.
Au sein de ces 5 groupes, la performance du Crédit Agricole est plus que solide. Le RNC consolidé enregistre un bond de 94 % pour s’établir à 9,1 Mds d’euros, juste derrière la BNP, championne des profit avec 9,5 Mds, mais loin devant la Société Générale (5,6 Mds), la BPCE (4 Mds) et le Crédit Mutuel (3,2 Mds).
La bourse salue ces performances. La BNP s’adjuge 7 % depuis le 1er janvier et gagne 21 % sur ses niveau d’avant pandémie, il y a 24 mois. La Société Générale, elle prend 19 % en 2022 et 14 % en 24 mois. Pour le Crédit Agricole, c’est + 12 % en 2022 et + 3 % en 24 mois.
Pendant ce temps, les caisses régionales de Crédit Agricole ont achevé leur publication de résultats avec la caisse d’Ile de France. Il est donc maintenant possible d’avoir une vision d’ensemble pour les CCI. En cumul sur l’ensemble des caisses régionales cotées, le RNC 2021 s’établit à 1.651 M€, en progression de 70 % par rapport à 2020 et de 10 % par rapport à 2019.
Les ressorts de ces excellents résultats sont les même que pour le groupe nationaux et pour la CRAV que j’ai détaillé un peu plus haut dans la file : hausse du Produit Net plus Bancaire rapide que celle des dépenses d’exploitation et recul du coût du risque.
Sur le podium de la croissance du résultat, on trouve CIV : + 195 % en un an, CRAP avec + 143 % et CRSU avec +126 %. Seules deux caisses n’ont pas retrouvé en 2021 leur niveau de résultat de 2019.
Bref, tout va bien aussi pour les caisses régionales. Tout… sauf leur cours de bourse. En moyenne sur l’ensemble des établissements cotés, les cours ont perdu 38 % en 24 mois. Si bien que par rapport au cours d’hier soir, il existe un potentiel moyen de hausse de 63 % simplement pour retrouver les cours d’avant la pandémie. La palme revient ici à CRAV avec un potentiel de 91 % selon ce critère.
Le ratio Price to Book est toujours délirant : 0,24 en moyenne pour les caisses régionales (et encore, plusieurs n’ont pas communiquées leur capitaux propres au 31 décembre 2021, j’ai donc pris le niveau de 2020, ce qui pénalise le calcul). On est même sous le 0,20 pour CMO et CRAV. La dernière caisse qui a fait l’objet d’une OPR est sortie sur un ratio de 0,80. Je me donne le droit de rêver en écrivant que cela laisse entrevoir un potentiel de 233 % !
En attendant, les publications de résultats n’ont éveillé aucun intérêt chez les investisseurs avec un cours des CCI toujours atone. Il faut dire que les dirigeants des caisses régionales donnent l’impression de vouloir minimiser leur performance. J’ai déjà abordé ici de la baisse du payout ratio. Je note également que la CAF, très largement première capitalisation boursière parmi les CCI, a fait un choix surprenant dans l’encart qu’il s’est payé cette semaine dans la presse financière : elle a refusé de faire apparaître le bond de 56 % de son bénéfice net sur les données publiées, préférant afficher un +29 % par rapport à un improbable pro-forma 2020. Ne pas paraître trop beau, d’accord… mais à quelle fin ?
Snowball
En effet, les performances sont remarquables. En un an, les Produits nets bancaires ont progressé de 10 % en cumulé sur les 5 principaux groupes bancaires français (BNP, Société Générale, Crédit Agricole, Crédit Mutuel et BPCE), un rythme supérieur aux dépenses d’exploitation. Dans le même temps, le coût du risque reculait de 54 %. Logiquement, les bénéfices nets explosent : + 104 % en un an.
Au sein de ces 5 groupes, la performance du Crédit Agricole est plus que solide. Le RNC consolidé enregistre un bond de 94 % pour s’établir à 9,1 Mds d’euros, juste derrière la BNP, championne des profit avec 9,5 Mds, mais loin devant la Société Générale (5,6 Mds), la BPCE (4 Mds) et le Crédit Mutuel (3,2 Mds).
La bourse salue ces performances. La BNP s’adjuge 7 % depuis le 1er janvier et gagne 21 % sur ses niveau d’avant pandémie, il y a 24 mois. La Société Générale, elle prend 19 % en 2022 et 14 % en 24 mois. Pour le Crédit Agricole, c’est + 12 % en 2022 et + 3 % en 24 mois.
Pendant ce temps, les caisses régionales de Crédit Agricole ont achevé leur publication de résultats avec la caisse d’Ile de France. Il est donc maintenant possible d’avoir une vision d’ensemble pour les CCI. En cumul sur l’ensemble des caisses régionales cotées, le RNC 2021 s’établit à 1.651 M€, en progression de 70 % par rapport à 2020 et de 10 % par rapport à 2019.
Les ressorts de ces excellents résultats sont les même que pour le groupe nationaux et pour la CRAV que j’ai détaillé un peu plus haut dans la file : hausse du Produit Net plus Bancaire rapide que celle des dépenses d’exploitation et recul du coût du risque.
Sur le podium de la croissance du résultat, on trouve CIV : + 195 % en un an, CRAP avec + 143 % et CRSU avec +126 %. Seules deux caisses n’ont pas retrouvé en 2021 leur niveau de résultat de 2019.
Bref, tout va bien aussi pour les caisses régionales. Tout… sauf leur cours de bourse. En moyenne sur l’ensemble des établissements cotés, les cours ont perdu 38 % en 24 mois. Si bien que par rapport au cours d’hier soir, il existe un potentiel moyen de hausse de 63 % simplement pour retrouver les cours d’avant la pandémie. La palme revient ici à CRAV avec un potentiel de 91 % selon ce critère.
Le ratio Price to Book est toujours délirant : 0,24 en moyenne pour les caisses régionales (et encore, plusieurs n’ont pas communiquées leur capitaux propres au 31 décembre 2021, j’ai donc pris le niveau de 2020, ce qui pénalise le calcul). On est même sous le 0,20 pour CMO et CRAV. La dernière caisse qui a fait l’objet d’une OPR est sortie sur un ratio de 0,80. Je me donne le droit de rêver en écrivant que cela laisse entrevoir un potentiel de 233 % !
En attendant, les publications de résultats n’ont éveillé aucun intérêt chez les investisseurs avec un cours des CCI toujours atone. Il faut dire que les dirigeants des caisses régionales donnent l’impression de vouloir minimiser leur performance. J’ai déjà abordé ici de la baisse du payout ratio. Je note également que la CAF, très largement première capitalisation boursière parmi les CCI, a fait un choix surprenant dans l’encart qu’il s’est payé cette semaine dans la presse financière : elle a refusé de faire apparaître le bond de 56 % de son bénéfice net sur les données publiées, préférant afficher un +29 % par rapport à un improbable pro-forma 2020. Ne pas paraître trop beau, d’accord… mais à quelle fin ?
Snowball
-
- 53
- Messages : 27
- Inscription : 27/12/2020
Le métier de base des CR est la transformation Collecte / Prêts, le métier d'origine d'une banque de détail
Donc des taux qui montent sont probablement favorables aux réseaux mutualistes
Le CA est en plus le roi du crédit immobilier en France ...
Donc des taux qui montent sont probablement favorables aux réseaux mutualistes
Le CA est en plus le roi du crédit immobilier en France ...
-
- 53
- Messages : 27
- Inscription : 27/12/2020
C'est assez embêtant pour une banque régionale d'afficher des bénéfices importants quand vos clients entreprises tirent la langue (ralentissement du au COVID / prix énergie / ...)
C'est peut être la raison de cette modestie affichée
C'est peut être la raison de cette modestie affichée
A la faveur d’un article positif dans le dernier numéro d’Investir sur plusieurs Caisses Régionales (CAF, CNF, CRAV, CRBP2 et CRLA), les cours des CCI sont un peu sortis de leur torpeur.
Pour les valeurs sur lesquelles je suis présent (CRAP, CRAV, CCN et CRLA), c’est un gain de 8 % environ sur les deux dernières séances de bourse. Pas de quoi sauter au plafond pour autant. Le pari de se positionner sur la CCI à l’été dernier reste perdant : mes investissements ici reculent en moyenne de 11 %. Les dividendes (ou intérêts s’agissant de CCI) représentent un rendement moyen de 5 %, et sont insuffisant pour compenser cette perte.
Mes convictions d’alors restent pourtant plus que jamais de mise : PER ridiculement bas, décote impressionnante sur les capitaux propres, croissance du résultat et option gratuite pour un rachat à la valeur comptable des CCI. Mais je dois admettre que ceux qui perçoivent les CCI non pas comme une action mais comme un forme d’obligation perpétuelle avec un rendement qui dépend avant tout du bon vouloir des directeurs de caisse ont un jugement plus pertinent que le mien. Rester ici, risque de supposer beaucoup de patience. Et comme dirait Woody Allen, « l’éternité c’est long, surtout vers la fin ».
Allez, je mets quand même à jour le dossier pour faire un point sur l’activité de ces derniers mois.
Les résultats annuels 2021 moyen par caisse s’élevait à 132 M€, en hausse de 77 % par rapport à 2020, mais aussi en hausse par rapport à l’avant COVID : + 13 % par rapports aux RNC de 2018 et 2019, qui étaient quasiment les mêmes. Le PER moyen sur résultat 2021 est à 5,28.
Forts de ces bon résultats, les Caisses Régionales ont augmenté leur dividendes (ou intérêts s’agissant de CCI) de 2,62 € en moyenne en 2020 à 3,10 € en 2021. Je note toutefois qu’en dépit de la progression du résultat sur l’avant COVID, les dividendes sont eux en baisse. En moyenne, les Caisses Régionales rémunéraient les CCI à hauteur de 3,40 € en 2018 et 3,28 € en 2019 et donc seulement de 3,10 en 2021. Le rendement moyen tourne autour de 4,9 % du cours de bourse. C’est honnête, mais ce serait bien meilleur si le payout ratio était resté stable.
Avec de très bons résultats faiblement distribués, les capitaux propres ont continué à se renforcer : 3,5 Mds en moyenne par Caisse. Le ratio Price to book moyen est désormais de 0,19. CRTO se paie même 0,16 fois sa valeur comptable.
Je passe maintenant aux semestriels, tous publiés entre la fin juillet et début août. En moyenne, et sur l’ensemble des 13 caisses que je suis, le RNC semestriel progresse de 34 %. Une seule caisse voit son bénéfice reculer : il s’agit de CCN. Mention spéciale pour CIV dont le résultat progresse en un an de 81 %. Cette très belle augmentation des bénéfice vient-elle confirmer l’hypothèse que la hausse des taux sera favorable pour les banque ? C’est peut-être un peu tôt pour le dire. Affaire à suivre en tout cas.
Par rapport aux cours de bourse d’avant crise COVID, les CCI ont perdu en moyenne 47 %. Pour retrouver le niveau d’avant crise, il faudrait donc une progression de 91 % !
Bref, pas grand-chose de neuf en un an, sinon des tendance qui se confirment : fondamentaux économiques en nette amélioration, décote démentielle et recul du cours de bourse.
Je signale simplement que certaines Caisses ont voté lors de leur dernière AG un programme de rachat des CCI, dans le but de les annuler. Par exemple Toulouse, CAT31 qui prévoit de racheter à un cours maxi de 150 € pour un cours ce jour à 70 €. Le programme est maintenant mis en œuvre, mais avec seulement quelques dizaines de titres par jour. 3 ou 4 autres sont dans le même cas, dont CRAP et CRBP2.
Pour l’instant, je suis patient. En espérant que le mouvement de ces derniers jours marque un retournement de tendance et ne soit pas seulement un feu de paille.
Snowball
Pour les valeurs sur lesquelles je suis présent (CRAP, CRAV, CCN et CRLA), c’est un gain de 8 % environ sur les deux dernières séances de bourse. Pas de quoi sauter au plafond pour autant. Le pari de se positionner sur la CCI à l’été dernier reste perdant : mes investissements ici reculent en moyenne de 11 %. Les dividendes (ou intérêts s’agissant de CCI) représentent un rendement moyen de 5 %, et sont insuffisant pour compenser cette perte.
Mes convictions d’alors restent pourtant plus que jamais de mise : PER ridiculement bas, décote impressionnante sur les capitaux propres, croissance du résultat et option gratuite pour un rachat à la valeur comptable des CCI. Mais je dois admettre que ceux qui perçoivent les CCI non pas comme une action mais comme un forme d’obligation perpétuelle avec un rendement qui dépend avant tout du bon vouloir des directeurs de caisse ont un jugement plus pertinent que le mien. Rester ici, risque de supposer beaucoup de patience. Et comme dirait Woody Allen, « l’éternité c’est long, surtout vers la fin ».
Allez, je mets quand même à jour le dossier pour faire un point sur l’activité de ces derniers mois.
Les résultats annuels 2021 moyen par caisse s’élevait à 132 M€, en hausse de 77 % par rapport à 2020, mais aussi en hausse par rapport à l’avant COVID : + 13 % par rapports aux RNC de 2018 et 2019, qui étaient quasiment les mêmes. Le PER moyen sur résultat 2021 est à 5,28.
Forts de ces bon résultats, les Caisses Régionales ont augmenté leur dividendes (ou intérêts s’agissant de CCI) de 2,62 € en moyenne en 2020 à 3,10 € en 2021. Je note toutefois qu’en dépit de la progression du résultat sur l’avant COVID, les dividendes sont eux en baisse. En moyenne, les Caisses Régionales rémunéraient les CCI à hauteur de 3,40 € en 2018 et 3,28 € en 2019 et donc seulement de 3,10 en 2021. Le rendement moyen tourne autour de 4,9 % du cours de bourse. C’est honnête, mais ce serait bien meilleur si le payout ratio était resté stable.
Avec de très bons résultats faiblement distribués, les capitaux propres ont continué à se renforcer : 3,5 Mds en moyenne par Caisse. Le ratio Price to book moyen est désormais de 0,19. CRTO se paie même 0,16 fois sa valeur comptable.
Je passe maintenant aux semestriels, tous publiés entre la fin juillet et début août. En moyenne, et sur l’ensemble des 13 caisses que je suis, le RNC semestriel progresse de 34 %. Une seule caisse voit son bénéfice reculer : il s’agit de CCN. Mention spéciale pour CIV dont le résultat progresse en un an de 81 %. Cette très belle augmentation des bénéfice vient-elle confirmer l’hypothèse que la hausse des taux sera favorable pour les banque ? C’est peut-être un peu tôt pour le dire. Affaire à suivre en tout cas.
Par rapport aux cours de bourse d’avant crise COVID, les CCI ont perdu en moyenne 47 %. Pour retrouver le niveau d’avant crise, il faudrait donc une progression de 91 % !
Bref, pas grand-chose de neuf en un an, sinon des tendance qui se confirment : fondamentaux économiques en nette amélioration, décote démentielle et recul du cours de bourse.
Je signale simplement que certaines Caisses ont voté lors de leur dernière AG un programme de rachat des CCI, dans le but de les annuler. Par exemple Toulouse, CAT31 qui prévoit de racheter à un cours maxi de 150 € pour un cours ce jour à 70 €. Le programme est maintenant mis en œuvre, mais avec seulement quelques dizaines de titres par jour. 3 ou 4 autres sont dans le même cas, dont CRAP et CRBP2.
Pour l’instant, je suis patient. En espérant que le mouvement de ces derniers jours marque un retournement de tendance et ne soit pas seulement un feu de paille.
Snowball
-
- 257
- Messages : 49
- Inscription : 01/01/2022
la décote des CCI s'accroit , investir la chiffre à plus de 80% selon les cas.
-
- 257
- Messages : 49
- Inscription : 01/01/2022
en ce moment le CCI crédit agricole nord de france (isin CNDF)
cote 12,76 euros, une capitalisation de 212 millions pour une trésorerie de 663M et un résultat net 2022 de 169M.
La valeur comptable est de 88 euros par action (CCi n'est pas une action car pas de droit de vote) .
pb : credit immo en baisse de 40% , dividendes divisé par 2 à 0,53 cci.
la décote actuelle est de 85,5 % ça ressemble à une belle anomalie de marché.
cote 12,76 euros, une capitalisation de 212 millions pour une trésorerie de 663M et un résultat net 2022 de 169M.
La valeur comptable est de 88 euros par action (CCi n'est pas une action car pas de droit de vote) .
pb : credit immo en baisse de 40% , dividendes divisé par 2 à 0,53 cci.
la décote actuelle est de 85,5 % ça ressemble à une belle anomalie de marché.
Kaptainkarott,
J'ai eu la même première impression sur d'autres caisses locales (31 et CRAV): une capi< résultats annuels!
Attention, ces caisses mélangent CCI, CCA et parts sociales.
Boursorama annonce une capi de 188M€, ZoneBourse 707M€!
p145 du RF annuel 2022: " La Caisse régionale Nord de France compte 17 109 818 Certificats Coopératifs d’Investissement, ce qui représente 29,11% des titres constitutifs du capital social au 31 décembre 2022."
Le résultat, la trésorerie doivent être partagés avec les autres constituants du capital social.
La lisibilité est altérée par ce mix.
Contrairement à certaines caisses locales, CNDF ne rachète pas ses CCI. Il y en a autant en 2018 qu'aujourd'hui.
Un catalyseur en moins pour le cours de CNDF
Petite remarque sur l'effet du droit de vote sur la valorisation. Je ne vois pas grande différence entre GOOG et GOOGL.
Pour l'histoire, je suis propriétaire de parts sociales à la caisse Nord-Midi Pyrénées.
Ne cherchez pas, elle n'est pas côtée. Lors de la signature d'emprunts professionnels, le conseiller me fait prendre des parts sociales. "Ne vous inquiétez pas, vous récupèrerez la somme quand vous aurez remboursé l'emprunt."
Ces parts sociales ne sont pas rémunérées mais donnent un droit de vote.
Sans commentaire...
Enfin, Kaptainkarott, pouvez-vous me dire comment vous trouvez la valeur comptable de 88€?
J'ai eu la même première impression sur d'autres caisses locales (31 et CRAV): une capi< résultats annuels!
Attention, ces caisses mélangent CCI, CCA et parts sociales.
Boursorama annonce une capi de 188M€, ZoneBourse 707M€!
p145 du RF annuel 2022: " La Caisse régionale Nord de France compte 17 109 818 Certificats Coopératifs d’Investissement, ce qui représente 29,11% des titres constitutifs du capital social au 31 décembre 2022."
Le résultat, la trésorerie doivent être partagés avec les autres constituants du capital social.
La lisibilité est altérée par ce mix.
Contrairement à certaines caisses locales, CNDF ne rachète pas ses CCI. Il y en a autant en 2018 qu'aujourd'hui.
Un catalyseur en moins pour le cours de CNDF
Petite remarque sur l'effet du droit de vote sur la valorisation. Je ne vois pas grande différence entre GOOG et GOOGL.
Pour l'histoire, je suis propriétaire de parts sociales à la caisse Nord-Midi Pyrénées.
Ne cherchez pas, elle n'est pas côtée. Lors de la signature d'emprunts professionnels, le conseiller me fait prendre des parts sociales. "Ne vous inquiétez pas, vous récupèrerez la somme quand vous aurez remboursé l'emprunt."

Ces parts sociales ne sont pas rémunérées mais donnent un droit de vote.
Sans commentaire...
Enfin, Kaptainkarott, pouvez-vous me dire comment vous trouvez la valeur comptable de 88€?
Article bourse direct :https://www.boursedirect.fr/fr/actualit ... 851f8fa88a
Attention le rendement tourne plus au niveau de 4-5% , ils n'ont pas pris en compte la division par deux du dividende distribué en 2023 par rapport à 2022.Credit Agricole Nord de France : un bon point d'entrée ?
Pour la route...
Le secteur bancaire fait de nouveau jaser en bourse, tandis que les décotes se sont récemment creusées sur certains dossiers comme les CI du Crédit Agricole. Ces titres sont dans leur ensemble retombés sur des niveaux historiquement bas, alors que les taux longs ont continué de se tendre sur fond d'interrogations sur le timing de sortie de cycle de hausse des taux directeurs des banques centrales des deux côtés de l'Atlantique... Parmi les dossiers bancaires qui ont perdu de la hauteur en bourse de Paris figure le Crédit Agricole Nord de France qui est l'une des 39 caisses régionales du Crédit Agricole. Avec 3.000 collaborateurs et 1,1 million de clients, cette émanation du "géant vert" est le premier financeur de l'économie régionale, fort d'un réseau de 70 caisses locales et de 230 agences. Son Produit Net Bancaire s'est établi à 455,6 Millions d'euros au 30 septembre dernier, en baisse mesurée de 4,3%. Ce recul reflète le rôle d'amortisseur économique joué par les banques... En effet, si les taux d'intérêt ont augmenté fortement depuis un an, les échéances des crédits à taux fixes des clients n'évoluent pas, alors même que la rémunération de leurs produits d'épargne est plus favorable.
Avec le repli de la consommation et les inquiétudes vis-à-vis de l'avenir, l'épargne des ménages a d'ailleurs globalement progressé sur les derniers mois. Par ailleurs, la Caisse régionale a limité volontairement en 2023 la hausse des prix de ses services à des niveaux inférieurs à l'inflation. Après prise en compte de plus-values sur participation de 2,4 ME, le résultat net social (y compris résultat des titrisations) s'est établi à 114,7 ME, en hausse de 13,8% sur un an. De quoi rassurer les investisseurs les plus fébriles ! Le résultat net consolidé du groupe s'est élevé quant à lui à 129,1 Millions d'euros, en baisse de 21,7% sur un an, en lien principalement avec l'évolution du résultat brut d'exploitation de la Caisse régionale, en repli de 29,8% à 231,4 Millions d'euros au 30 septembre.
Si le contexte économique et géopolitique risque de continuer d'affecter l'activité dans les prochains mois, dans un climat probable de plus faible remontée de taux, la relance des crédits devrait se traduire progressivement par une remontée du rendement du portefeuille de crédit de la Caisse régionale et aider la marge d'intermédiation à se reconstituer selon l'établissement, ce que nous pensons aussi... Avec un rendement qui tourne autour de 8%, le dossier Crédit Agricole Nord de France offre quelques arguments de poids et une décote de taille pour patienter en vue de jours meilleurs, de quoi se constituer une position de moyen terme en fond de portefeuille avec un horizon de placement à deux ans. L'aspect spéculatif lié à un possible retrait de la cote du CI n'est pas à oublier non plus...
Accumuler
Les actionnaires des différentes caisses ou ceux qui les suivent peuvent constater une montée constante chaque jour depuis 1 mois des cours sur l’ensemble de celles ci quelques soit le sens du marché ce qui est un mystère pour moi.
Un fond qui rentre massivement au capital ce qui m’étonne vu la violence de la hausse alors qu’il peut prendre tout son temps étant donné que celles ci végètent depuis le Covid et que plus personne n’en veut.
Un délit d’initié sur une sortie qu’on attend depuis des années?
Ou simplement les caisses qui rachètent leurs propres actions sans se soucier des cours qui reste dans tout les cas super décoté ?
Faites vos jeux et j’espère qu’on en saura bientôt plus!
Un avis?
Un fond qui rentre massivement au capital ce qui m’étonne vu la violence de la hausse alors qu’il peut prendre tout son temps étant donné que celles ci végètent depuis le Covid et que plus personne n’en veut.
Un délit d’initié sur une sortie qu’on attend depuis des années?
Ou simplement les caisses qui rachètent leurs propres actions sans se soucier des cours qui reste dans tout les cas super décoté ?
Faites vos jeux et j’espère qu’on en saura bientôt plus!
Un avis?
Investisseur de Graham-et-Doddsville
-
- 1348
- Messages : 166
- Inscription : 11/11/2019
C'est probablement en partant du même constat que la rédaction d' Investir, dans son numéro 2693 du 16 Août 2025, a consacré son enquête de la semaine à l'ensemble des caisses régionales du Crédit agricole.
Le magazine souligne à nouveau l'organisation particulière des caisses et de la maison mère mais se "mouille" et donne clairement sa préférence à un scénario de sortie de cote. Concernant la hausse des titres des différentes caisses et plus généralement, c'est tout le secteur des bancaires qui monte:
Depuis le début de l'année BNP est à +40%, SG au delà de 100%, Deutsche Bank +90% etc...
Le titre Crédit agricole (la maison mère), coté sur le CAC n'est qu'à un petit +25% donc peut-être juste un rattrapage par rapport aux autres valeurs du secteur (avis qui n'engage que moi
)
Le magazine souligne à nouveau l'organisation particulière des caisses et de la maison mère mais se "mouille" et donne clairement sa préférence à un scénario de sortie de cote. Concernant la hausse des titres des différentes caisses et plus généralement, c'est tout le secteur des bancaires qui monte:
Depuis le début de l'année BNP est à +40%, SG au delà de 100%, Deutsche Bank +90% etc...
Le titre Crédit agricole (la maison mère), coté sur le CAC n'est qu'à un petit +25% donc peut-être juste un rattrapage par rapport aux autres valeurs du secteur (avis qui n'engage que moi

"Acheter aux pessimistes, vendre aux optimistes"