Casino (CO) - Le retournement ?
Bonjour à tous,
Voici mon premier message sur le forum.
Je souhaite vous faire part de mon analyse sur la société CASINO. La règle du forum étant de réserver les analyses pour les sociétés avec une capitalisation raisonnable (- de 1Md€) « sauf exception », je me permets de vous soumettre mon analyse sous la case « exception ».
Cours du titre de Casino au moment de l'analyse : 16.5€
I/ Présentation du groupe :
Le groupe est dirigé par son premier actionnaire à travers la holding cotée Rallye pour 52% du capital : Jean-Charles Naouri.
Casino est un groupe de la grande distribution reposant sur 3 segments.
Le premier regroupe toutes les activités en France sous les marques Monoprix, Vival, Franprix, Spar, Petit Casino, Naturalia, Géant et Leader Price, représentant 14 milliards d'euros de CA et 1.386 Md€ d'EBITA en 2021.
Casino réalise 70% de son CA en France dans les régions IDF et Sud-Est.
Au sein de ce segment on retrouve les filiales GreenYellow (efficacité énergétique et installation/détention de parc photovoltaïque) et RelevanC (exploitation de base de données et régie publicitaire). Casino exploite également 4 magasins au Cameroun.
Un second segment regroupe toutes les activités en Amérique du Sud sous les marques Assai, GPA et Exito (je nomme volontairement que les 3 principales marques). Ce segment réalise 14.4 Mds de CA et 1.035 Md€ d’EBITDA en 2021.
Les filiales d'Amérique du Sud sont cotées en bourse sous le nom de :
- Assaï ( Sendas Distribuidora S.A (ASAI3)) que Casino détient à 41%.
- GPA (Companhia Brasileira de Distribuiçao Netherlands Holdings BV (PCAR3)) que Casino détient à 41%.
- Exito (Almacenes exito S.A (EXITO)) que Casino détient à 97% à travers GPA.
Le groupe est établi dans les pays suivant : Brésil, Colombie, Paraguay et Argentine.
Le troisième segment est Cdiscount. Casino en possède 98% à travers la société cotée Cnova (64.8% détenus directement par Casino et 34% détenus par GPA). Cdiscount est le 2ème site internet avec le plus de visites en France (après Amazon) avec plus de 10 millions de visiteurs uniques par mois en 2021. Cdiscount réalise 2 milliards d'euros de CA pour un EBITDA de 106 M€.
II/ Explication :
1/ France :
Le segment France a connu un recentrage stratégique au cours des 4 dernières années : Cession de la moitié des hypermarchés Géant, cession d'une grande partie des Leader Price à Aldi (valorisée 700 millions d'euros alors que Leader Price était en perte), cession de la filiale Vindémia qui regroupait les actifs de l'Océan Indien, cession de la filiale restauration et de la filiale Banque Casino (Flora Bank).
Ce recentrage s'accompagne d'un effort sur les coûts dans les magasins restants.
Fin 2021, le recentrage est terminé. Casino est désormais positionné sur les segments porteurs (bio, proximité, petite et moyenne surface) pour 76% de son CA contre 60% en 2018. Les hypermarchés restants sont en train de passer en supermarché (annonce de la semaine dernière pour 25% du Parc restant) ou sont désormais à une "rentabilité suffisante" (mots de la direction).
Le recentrage se voit dans les comptes avec une moyenne de 9.1% de marge EBITDA en 2021 contre 8.3% en 2018. C’est 4.5% pour Carrefour en 2021.
Je ne vais pas énumérer toutes les actions de Casino mais voici la plus importante à mon sens :
- Partenariat avec OCADO dans les entrepôts automatiques pour préparer les commandes drives et les livraisons à domicile. Ce partenariat a donné la construction d'un entrepôt ultra-automatisé qui est rentré en service en Mars 2020 à Fleury-Mérogis (le timing parfait, c'était au tout début du 1er confinement). Deux ans plus tard, cet entrepôt est saturé à 100% (ce qui représente 100M€ de CA additionnel). Fort de cette expérience, Casino a créé une filiale pour vendre son expertise dans les entrepôts ultra-automatisé pour la grande distribution. À la question "pourquoi aider la grande distribution et ses concurrents ?" La direction a répondu que ceci est plus avantageux de faire du BtoB que du BtoC en termes de CA et de profitabilité (j’admire le sens des affaires des dirigeants de Casino).
La restructuration étant terminée en 2022, le groupe va ouvrir 800 magasins en France sur les secteurs porteurs (proximité et bio). Casino est prêt pour le retour des touristes en IDF et dans le Sud-Est, la fin du Covid et les restrictions (rayon non alimentaire fermé etc..).
Filiale GreenYellow :
GreenYellow est une filiale de Casino qui intervient sur l'efficacité énergétique des entreprises, la construction, la possession de centrale photovoltaïques et la distribution d'énergie (200.000 clients à travers Cdiscount Energie).
Créée à partir de 0, c'est un pur produit Casino. Pour commencer, GreenYellow s'est "fait les dents" sur l'efficacité énergétique des magasins puis, sur l'installation d'ombrelles sur les parking etc.. Une fois la société prête, ils ont progressivement eu des clients étrangers au groupe Casino.
Aujourd'hui, GreenYellow intervient dans le monde entier et dégage 80 millions d'Ebitda. Avec un carnet de commande multiplié par 4 en 4 ans, GreenYellow prend de plus en plus de dimension au sein du groupe Casino. Lors d'une levée de fond en Février 2022, la valeur d’1.1 Md€ fut retenue pour la part détenue par Casino.
Filiale RelevanC :
Comme pour GrennYellow, c'est une filiale créée à partir de 0 par Casino. RelevanC intervient dans le traitement de données et la publicité ciblée. Même schéma que GreenYellow, RelevanC s'est "fait les dents" sur les données de Casino (carte de fidélité etc..) puis sur la publicité ciblée pour ensuite, trouver des clients extérieurs. Aujourd'hui, c'est une filiale qui réalise 50M€ de CA et 18M€ d'EBITDA (croissance de 50%!!).
2/ Amérique du Sud :
a/ Assai vise 17.5Md€ de CA en 2024 (soit dans 3 ans !) ce qui fait une croissance de 30% par ans. Le format "Cash & Carry" d'Assai est très rentable et, lorsqu'il y a transformation de magasin en Cash & Carry, la fréquentation est multipliée par 4 ainsi que la marge. Assai a ouvert 28 magasins en 2021 et vise 50 ouvertures en 2022.
b/ GPA : Leader sur les marchés porteurs du brésil, continue sa progression sur le premium, la proximité et l'e-commerce.
c/ Exito : Leader en Colombie et Uruguay et toujours en croissance.
Le segment se porte bien et grâce à l'enrichissement de la classe moyenne et le déploiement du réseau. L'e-commerce commence à prendre de plus en plus de place et Casino est bien positionné pour cela.
3/ Cdiscount :
Le modèle économique de Cdiscount est en pleine mutation. Cdiscount passe d'un vendeur sur internet à une place de marché pour vendeur. En 2021, 45% du CA est réalisé par des vendeurs tiers qui utilise le site Cdiscount pour vendre leurs produits contre 32% en 2017. Pour faire simple, Cdiscount passe d'un modèle BtoC à un modèle BtoB.
De plus, Cdiscount se recentre sur les produits à forte récurrence d'achat et avec une forte marge (produit d'entretien, de jardinage etc..).
Fort de son expertise dans le commerce en ligne, Cdiscount propose son savoir-faire à d'autres partenaires à travers la filiale (Octopia et C-Logistics) qui sont aujourd'hui en forte croissance (+32% en un an).
Malgré cela, l'EBITDA est en baisse sur 1 an (106M€ contre 129M€ en 2020) mais, reste en forte hausse sur 2 ans (69M€ en 2019).
Conclusion de cette présentation :
Le groupe Casino repose sur deux piliers qui sont différents.
En France, le groupe évolu sur un marché mature en pleine mutation dans le choix des consommateurs (livraison à domicile, click & collect, bio, proximité etc..). Casino est bien positionné en ayant 76% du CA sur les marchés porteurs contre 40% pour l'ensemble du marché. Casino est moteur sur les innovations (caisses automatiques, abonnement "Casino Max", livraison à domicile, OCADO, etc..) et sa restructuration est terminée. L'ouverture de plus de 800 magasins (soit en franchise ou en propre) va apporter une croissance significative sur le CA et sur les marges.
En Amérique du Sud le groupe est sur un marché en pleine croissance démographique et en pleine urbanisation. Progressivement les "épiciers du coin" deviennent des franchisés Casino. Le modèle est bon et la croissance est au rdv (Objectif de +30% de CA pour Assai sur 3 ans).
Les autres filiales sont en forte croissance et ne sont pas encore valorisées par le marché.
III/ Valorisation de Casino :
- Casino possède une partie des murs de ses magasins (en France et en Amérique du Sud). Au bilan, on est à 1.2 Md€ : par conservatisme, je garde 1 Md€.
- Valeur de la filiale France : Il est assez difficile de valoriser la filiale marque par marque mais, il faut avoir en tête que Leader Price a été vendu pour 700 M€ alors que les magasins étaient déficitaires. Chaque Géant vendu, même déficitaire, l’a été avec une somme importante (multiple exemples dans les communiqués de Casino). Par conséquent et pour faire simple, je vais retenir la valorisation par rapport au CA. Leader Price a été vendu 30% de son CA et Vindémia, filiale dans l'Océan indien qui a la même rentabilité que le groupe Casino, vendue pour 50% de son CA. Je coupe la poire en deux, je retiens 40% du CA pour toute la filiale française.
Soit, 5.6Md€ pour un CA de 14Md€
- GreenYellow : La part de Casino a été valorisée 1.1 Md€ en Février 2022. Je vais retenir 1 Md€ comme valorisation.
- RelevanC est une entreprise technologique et à forte croissance. Si elle était cotée seule sur le NASDAC, elle vaudrait facilement 50 fois son EBITDA, soit 900 M€. Par conservatisme, je retiens 600M€
- C Discount : La valorisation d'Amazon est de 2.6 fois le CA. Pour un CA de 2Md€, Cdicount vaudrait 5 Md€ avec la même valorisation. Je retiens 4 M€ comme valeur car, Cdiscount est beaucoup plus petit qu'Amazon mais plus rentable.
- Amérique du Sud : Je retiens la même valorisation que la filiale France, 40% du CA. Soit 5.6Md€ (14Md€ de CA). Casino détenant 41% de l'ensemble, je retiens 2.3Md€ comme valorisation.
La valorisation totale de Casino est de : 1 + 5.6 + 1 + 0.6 + 4 + 2.3 = 14.5Md€
Je soustrais la dette nette qui est de 5.9Md€, soit une valorisation boursière de 8.6Md€ contre 1.626Md€ (au cours de 16€).
Si la valorisation boursière de casino est à 8.6Md€, l'action coterait à 76.18€/action.
Par conservatisme, je garde un objectif de 70€/action.
Mais alors, pourquoi l'action ne décolle pas et perd 70% de sa valeur en 5 ans ?
Je vois trois raisons à cela.
La première, c'est une attaque spéculative de fond vautour qui, en sortant des études falsifiés, ont fait chuter le cours tout en pariant à la baisse sur le cours de l'action. Nous sommes ici dans le capitalisme dans sa version la plus ignoble. C'est le cabinet Muddy Waters qui a commencé les hostilités en 2018.
La seconde, c'est la communication de Jean Charles Naouri. Le groupe communique peu. J'ai l'impression que Naouri s'en contre fiche des minoritaires. Il est le premier actionnaire et ne semble rendre des comptes au minimum légal.
La troisième c'est que Casino saisie les opportunités du marché. Exemple : stockage de produits à fin Décembre 2021 pour contrer l'inflation des prix du début d'année. Très bonne initiative mais c’est au détriment de l'engagement de faire baisser la dette.
IV/ Conclusion et perceptive :
Pour conclure mon étude sur Casino, je voudrais dire que Casino s'est restructuré en cédant sa partie asiatique en 2018, en cédant les magasins et filiales déficitaires ou sans perceptive de croissance. Casino a continué à innover et à être visionnaire sur son marché. Casino a réussi à créer des filiales à partir de rien (je n'ai pas cité toutes les filiales dans ma présentation). J'ai une grande confiance en Naouri (malgré les défauts évoqués plus haut) et je me fixe comme objectif 70€/action à un horizon de 3 ans maximum.
Pourquoi 3 ans ? Naouri devra remonter avant Février 2025 au minimum 1 Md€ de cash à sa filiale Rallye pour lui permettre de rembourser une échéance significative de dette (1.9Md€).
Si, Naouri veut remonter 1 Md€ de dividende à Rallye, il devra, au minimum verser 2 Md€ de dividende aux actionnaires de Casino car il détient que 52% de Casino, soit 18.44€ par action. Bien entendu, un dividende de 18.44€ n'est qu'une hypothèse.
Dans l'attente que le cours remonte sous l'impulsion de bonnes nouvelles (grosses cession, adossement de Cdiscount, gros dividende etc..), j’ai fait l’acquisition pour 5% de mon patrimoine d’action Casino.
Je prendrais le soin de commenter les publications et l'actualité de Casino sous ce fil.
Merci de m'avoir lu.
Maxime
Voici mon premier message sur le forum.
Je souhaite vous faire part de mon analyse sur la société CASINO. La règle du forum étant de réserver les analyses pour les sociétés avec une capitalisation raisonnable (- de 1Md€) « sauf exception », je me permets de vous soumettre mon analyse sous la case « exception ».
Cours du titre de Casino au moment de l'analyse : 16.5€
I/ Présentation du groupe :
Le groupe est dirigé par son premier actionnaire à travers la holding cotée Rallye pour 52% du capital : Jean-Charles Naouri.
Casino est un groupe de la grande distribution reposant sur 3 segments.
Le premier regroupe toutes les activités en France sous les marques Monoprix, Vival, Franprix, Spar, Petit Casino, Naturalia, Géant et Leader Price, représentant 14 milliards d'euros de CA et 1.386 Md€ d'EBITA en 2021.
Casino réalise 70% de son CA en France dans les régions IDF et Sud-Est.
Au sein de ce segment on retrouve les filiales GreenYellow (efficacité énergétique et installation/détention de parc photovoltaïque) et RelevanC (exploitation de base de données et régie publicitaire). Casino exploite également 4 magasins au Cameroun.
Un second segment regroupe toutes les activités en Amérique du Sud sous les marques Assai, GPA et Exito (je nomme volontairement que les 3 principales marques). Ce segment réalise 14.4 Mds de CA et 1.035 Md€ d’EBITDA en 2021.
Les filiales d'Amérique du Sud sont cotées en bourse sous le nom de :
- Assaï ( Sendas Distribuidora S.A (ASAI3)) que Casino détient à 41%.
- GPA (Companhia Brasileira de Distribuiçao Netherlands Holdings BV (PCAR3)) que Casino détient à 41%.
- Exito (Almacenes exito S.A (EXITO)) que Casino détient à 97% à travers GPA.
Le groupe est établi dans les pays suivant : Brésil, Colombie, Paraguay et Argentine.
Le troisième segment est Cdiscount. Casino en possède 98% à travers la société cotée Cnova (64.8% détenus directement par Casino et 34% détenus par GPA). Cdiscount est le 2ème site internet avec le plus de visites en France (après Amazon) avec plus de 10 millions de visiteurs uniques par mois en 2021. Cdiscount réalise 2 milliards d'euros de CA pour un EBITDA de 106 M€.
II/ Explication :
1/ France :
Le segment France a connu un recentrage stratégique au cours des 4 dernières années : Cession de la moitié des hypermarchés Géant, cession d'une grande partie des Leader Price à Aldi (valorisée 700 millions d'euros alors que Leader Price était en perte), cession de la filiale Vindémia qui regroupait les actifs de l'Océan Indien, cession de la filiale restauration et de la filiale Banque Casino (Flora Bank).
Ce recentrage s'accompagne d'un effort sur les coûts dans les magasins restants.
Fin 2021, le recentrage est terminé. Casino est désormais positionné sur les segments porteurs (bio, proximité, petite et moyenne surface) pour 76% de son CA contre 60% en 2018. Les hypermarchés restants sont en train de passer en supermarché (annonce de la semaine dernière pour 25% du Parc restant) ou sont désormais à une "rentabilité suffisante" (mots de la direction).
Le recentrage se voit dans les comptes avec une moyenne de 9.1% de marge EBITDA en 2021 contre 8.3% en 2018. C’est 4.5% pour Carrefour en 2021.
Je ne vais pas énumérer toutes les actions de Casino mais voici la plus importante à mon sens :
- Partenariat avec OCADO dans les entrepôts automatiques pour préparer les commandes drives et les livraisons à domicile. Ce partenariat a donné la construction d'un entrepôt ultra-automatisé qui est rentré en service en Mars 2020 à Fleury-Mérogis (le timing parfait, c'était au tout début du 1er confinement). Deux ans plus tard, cet entrepôt est saturé à 100% (ce qui représente 100M€ de CA additionnel). Fort de cette expérience, Casino a créé une filiale pour vendre son expertise dans les entrepôts ultra-automatisé pour la grande distribution. À la question "pourquoi aider la grande distribution et ses concurrents ?" La direction a répondu que ceci est plus avantageux de faire du BtoB que du BtoC en termes de CA et de profitabilité (j’admire le sens des affaires des dirigeants de Casino).
La restructuration étant terminée en 2022, le groupe va ouvrir 800 magasins en France sur les secteurs porteurs (proximité et bio). Casino est prêt pour le retour des touristes en IDF et dans le Sud-Est, la fin du Covid et les restrictions (rayon non alimentaire fermé etc..).
Filiale GreenYellow :
GreenYellow est une filiale de Casino qui intervient sur l'efficacité énergétique des entreprises, la construction, la possession de centrale photovoltaïques et la distribution d'énergie (200.000 clients à travers Cdiscount Energie).
Créée à partir de 0, c'est un pur produit Casino. Pour commencer, GreenYellow s'est "fait les dents" sur l'efficacité énergétique des magasins puis, sur l'installation d'ombrelles sur les parking etc.. Une fois la société prête, ils ont progressivement eu des clients étrangers au groupe Casino.
Aujourd'hui, GreenYellow intervient dans le monde entier et dégage 80 millions d'Ebitda. Avec un carnet de commande multiplié par 4 en 4 ans, GreenYellow prend de plus en plus de dimension au sein du groupe Casino. Lors d'une levée de fond en Février 2022, la valeur d’1.1 Md€ fut retenue pour la part détenue par Casino.
Filiale RelevanC :
Comme pour GrennYellow, c'est une filiale créée à partir de 0 par Casino. RelevanC intervient dans le traitement de données et la publicité ciblée. Même schéma que GreenYellow, RelevanC s'est "fait les dents" sur les données de Casino (carte de fidélité etc..) puis sur la publicité ciblée pour ensuite, trouver des clients extérieurs. Aujourd'hui, c'est une filiale qui réalise 50M€ de CA et 18M€ d'EBITDA (croissance de 50%!!).
2/ Amérique du Sud :
a/ Assai vise 17.5Md€ de CA en 2024 (soit dans 3 ans !) ce qui fait une croissance de 30% par ans. Le format "Cash & Carry" d'Assai est très rentable et, lorsqu'il y a transformation de magasin en Cash & Carry, la fréquentation est multipliée par 4 ainsi que la marge. Assai a ouvert 28 magasins en 2021 et vise 50 ouvertures en 2022.
b/ GPA : Leader sur les marchés porteurs du brésil, continue sa progression sur le premium, la proximité et l'e-commerce.
c/ Exito : Leader en Colombie et Uruguay et toujours en croissance.
Le segment se porte bien et grâce à l'enrichissement de la classe moyenne et le déploiement du réseau. L'e-commerce commence à prendre de plus en plus de place et Casino est bien positionné pour cela.
3/ Cdiscount :
Le modèle économique de Cdiscount est en pleine mutation. Cdiscount passe d'un vendeur sur internet à une place de marché pour vendeur. En 2021, 45% du CA est réalisé par des vendeurs tiers qui utilise le site Cdiscount pour vendre leurs produits contre 32% en 2017. Pour faire simple, Cdiscount passe d'un modèle BtoC à un modèle BtoB.
De plus, Cdiscount se recentre sur les produits à forte récurrence d'achat et avec une forte marge (produit d'entretien, de jardinage etc..).
Fort de son expertise dans le commerce en ligne, Cdiscount propose son savoir-faire à d'autres partenaires à travers la filiale (Octopia et C-Logistics) qui sont aujourd'hui en forte croissance (+32% en un an).
Malgré cela, l'EBITDA est en baisse sur 1 an (106M€ contre 129M€ en 2020) mais, reste en forte hausse sur 2 ans (69M€ en 2019).
Conclusion de cette présentation :
Le groupe Casino repose sur deux piliers qui sont différents.
En France, le groupe évolu sur un marché mature en pleine mutation dans le choix des consommateurs (livraison à domicile, click & collect, bio, proximité etc..). Casino est bien positionné en ayant 76% du CA sur les marchés porteurs contre 40% pour l'ensemble du marché. Casino est moteur sur les innovations (caisses automatiques, abonnement "Casino Max", livraison à domicile, OCADO, etc..) et sa restructuration est terminée. L'ouverture de plus de 800 magasins (soit en franchise ou en propre) va apporter une croissance significative sur le CA et sur les marges.
En Amérique du Sud le groupe est sur un marché en pleine croissance démographique et en pleine urbanisation. Progressivement les "épiciers du coin" deviennent des franchisés Casino. Le modèle est bon et la croissance est au rdv (Objectif de +30% de CA pour Assai sur 3 ans).
Les autres filiales sont en forte croissance et ne sont pas encore valorisées par le marché.
III/ Valorisation de Casino :
- Casino possède une partie des murs de ses magasins (en France et en Amérique du Sud). Au bilan, on est à 1.2 Md€ : par conservatisme, je garde 1 Md€.
- Valeur de la filiale France : Il est assez difficile de valoriser la filiale marque par marque mais, il faut avoir en tête que Leader Price a été vendu pour 700 M€ alors que les magasins étaient déficitaires. Chaque Géant vendu, même déficitaire, l’a été avec une somme importante (multiple exemples dans les communiqués de Casino). Par conséquent et pour faire simple, je vais retenir la valorisation par rapport au CA. Leader Price a été vendu 30% de son CA et Vindémia, filiale dans l'Océan indien qui a la même rentabilité que le groupe Casino, vendue pour 50% de son CA. Je coupe la poire en deux, je retiens 40% du CA pour toute la filiale française.
Soit, 5.6Md€ pour un CA de 14Md€
- GreenYellow : La part de Casino a été valorisée 1.1 Md€ en Février 2022. Je vais retenir 1 Md€ comme valorisation.
- RelevanC est une entreprise technologique et à forte croissance. Si elle était cotée seule sur le NASDAC, elle vaudrait facilement 50 fois son EBITDA, soit 900 M€. Par conservatisme, je retiens 600M€
- C Discount : La valorisation d'Amazon est de 2.6 fois le CA. Pour un CA de 2Md€, Cdicount vaudrait 5 Md€ avec la même valorisation. Je retiens 4 M€ comme valeur car, Cdiscount est beaucoup plus petit qu'Amazon mais plus rentable.
- Amérique du Sud : Je retiens la même valorisation que la filiale France, 40% du CA. Soit 5.6Md€ (14Md€ de CA). Casino détenant 41% de l'ensemble, je retiens 2.3Md€ comme valorisation.
La valorisation totale de Casino est de : 1 + 5.6 + 1 + 0.6 + 4 + 2.3 = 14.5Md€
Je soustrais la dette nette qui est de 5.9Md€, soit une valorisation boursière de 8.6Md€ contre 1.626Md€ (au cours de 16€).
Si la valorisation boursière de casino est à 8.6Md€, l'action coterait à 76.18€/action.
Par conservatisme, je garde un objectif de 70€/action.
Mais alors, pourquoi l'action ne décolle pas et perd 70% de sa valeur en 5 ans ?
Je vois trois raisons à cela.
La première, c'est une attaque spéculative de fond vautour qui, en sortant des études falsifiés, ont fait chuter le cours tout en pariant à la baisse sur le cours de l'action. Nous sommes ici dans le capitalisme dans sa version la plus ignoble. C'est le cabinet Muddy Waters qui a commencé les hostilités en 2018.
La seconde, c'est la communication de Jean Charles Naouri. Le groupe communique peu. J'ai l'impression que Naouri s'en contre fiche des minoritaires. Il est le premier actionnaire et ne semble rendre des comptes au minimum légal.
La troisième c'est que Casino saisie les opportunités du marché. Exemple : stockage de produits à fin Décembre 2021 pour contrer l'inflation des prix du début d'année. Très bonne initiative mais c’est au détriment de l'engagement de faire baisser la dette.
IV/ Conclusion et perceptive :
Pour conclure mon étude sur Casino, je voudrais dire que Casino s'est restructuré en cédant sa partie asiatique en 2018, en cédant les magasins et filiales déficitaires ou sans perceptive de croissance. Casino a continué à innover et à être visionnaire sur son marché. Casino a réussi à créer des filiales à partir de rien (je n'ai pas cité toutes les filiales dans ma présentation). J'ai une grande confiance en Naouri (malgré les défauts évoqués plus haut) et je me fixe comme objectif 70€/action à un horizon de 3 ans maximum.
Pourquoi 3 ans ? Naouri devra remonter avant Février 2025 au minimum 1 Md€ de cash à sa filiale Rallye pour lui permettre de rembourser une échéance significative de dette (1.9Md€).
Si, Naouri veut remonter 1 Md€ de dividende à Rallye, il devra, au minimum verser 2 Md€ de dividende aux actionnaires de Casino car il détient que 52% de Casino, soit 18.44€ par action. Bien entendu, un dividende de 18.44€ n'est qu'une hypothèse.
Dans l'attente que le cours remonte sous l'impulsion de bonnes nouvelles (grosses cession, adossement de Cdiscount, gros dividende etc..), j’ai fait l’acquisition pour 5% de mon patrimoine d’action Casino.
Je prendrais le soin de commenter les publications et l'actualité de Casino sous ce fil.
Merci de m'avoir lu.
Maxime
Pouvez-vous détailler ce point ? Cnova n'a donc que 2 % de flottant ?Max01 a écrit :
Le troisième segment est Cdiscount. Casino en possède 98% à travers la société cotée Cnova (64.8% détenus directement par Casino et 34% détenus par GPA).
Sinon j'aime bien Muddy Waters. Ils ont rappelé au marché et à Naouri que la dette à un moment il faut la rembourser ! Cf. Rallye...
Intéressante somme des parties. Bon boulot. L'écart entre cours de course et votre valorisation cible est interpellant.
Toujours garder la pêche !
Bonjour,
En effet, Cnova est détenu à 64.8% directement par Casino et à 34% par GPA (filiale d'Amérique du Sud) que Casino détient à 41%. Le flottant est ridicule et les volumes sont de 2 à 3000 actions échangées par jours pour un total de 340 M d'actions.
Oui c'est bien cela.
Je vois où vous voulez en venir. Dans mon analyse, j'ai valorisé 100% des titres Cnova au lieu de 78.7%.
J'actualise mon analyse en tenant compte de cette erreur. 4 Md€ pour 100% de Cnova représente 3.148Md€ pour 78.7% des titres. Soit un delta de 852M€ ou 7.85€/action.
7.85€ / action correspond, à peu près, à l'arrondi (6.18€/action) de la fin de mon analyse.
Par conséquent, je garde toujours 70€ / action comme objectif.
- les daubasses
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Les capitaux propres sont composés à plus de 50% par des "intérêts ne donnant pas le contrôle" :
Source : https://www.groupe-casino.fr/wp-content ... s_2021.pdf
+ les TSDDI = titres “super subordonnés” à durée indéterminée à retraiter en dette
Regardez le compte de résultats également :
Les intérêts minoritaires sortent avec un beau bénéfice quand la "part du groupe" est largement dans le rouge.
Casino Guichard contrôle ses activités en Amérique du Sud mais ne détient pas toutes les actions :
Source : https://www.groupe-casino.fr/wp-content ... _2021.html
---
Votre hypothèse la plus forte est la valorisation de l'activité retail France et Amérique du Sud à 40% du CA. Pourquoi ne pas comparer avec les acteurs cotés du secteur type Carrefour valorisée 21% le CA ? C'est moins flatteur mais plus prudent.
Source : https://www.groupe-casino.fr/wp-content ... s_2021.pdf
+ les TSDDI = titres “super subordonnés” à durée indéterminée à retraiter en dette
Regardez le compte de résultats également :
Les intérêts minoritaires sortent avec un beau bénéfice quand la "part du groupe" est largement dans le rouge.
Casino Guichard contrôle ses activités en Amérique du Sud mais ne détient pas toutes les actions :
Source : https://www.groupe-casino.fr/wp-content ... _2021.html
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Votre hypothèse la plus forte est la valorisation de l'activité retail France et Amérique du Sud à 40% du CA. Pourquoi ne pas comparer avec les acteurs cotés du secteur type Carrefour valorisée 21% le CA ? C'est moins flatteur mais plus prudent.
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Merci pour cette analyse.
Aujourd'hui, Casino vient de céder ce qui lui restait de titres Mercialys pour 87 M EUR. Ces derniers mois, ils ont vendu rapidement leur participation dans Mercialys.
La reprise des activités hivernales a dû être profitable aux petites enseignes Vival qui sont assez présentes dans les stations de ski.
Le taux de change EUR / BRL va également dans le bon sens cette année (EUR a perdu 20% vs BRL).
L'année passée, le groupe a refinancé sa dette ce qui a entrainé pas mal de coûts financiers, qu'on ne retrouvera pas cette année.
Je vais suivre de prêt les résultats semestriels. J'ai pris une ligne vers 15 EUR quand le marché à sanctionner les mauvais résultats annuels. Casino avait annoncé auparant que l'EBITDA 2021 serait en baisse donc ce n'était pas vraiment une surprise!
Aujourd'hui, Casino vient de céder ce qui lui restait de titres Mercialys pour 87 M EUR. Ces derniers mois, ils ont vendu rapidement leur participation dans Mercialys.
La reprise des activités hivernales a dû être profitable aux petites enseignes Vival qui sont assez présentes dans les stations de ski.
Le taux de change EUR / BRL va également dans le bon sens cette année (EUR a perdu 20% vs BRL).
L'année passée, le groupe a refinancé sa dette ce qui a entrainé pas mal de coûts financiers, qu'on ne retrouvera pas cette année.
Je vais suivre de prêt les résultats semestriels. J'ai pris une ligne vers 15 EUR quand le marché à sanctionner les mauvais résultats annuels. Casino avait annoncé auparant que l'EBITDA 2021 serait en baisse donc ce n'était pas vraiment une surprise!
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4 fonds anglo-saxons sont vendeurs nets à découvert sur Casino Guichard sur 6% du capital. Pas neutre.
Source : https://www.quivad.fr/casino-guichard-perrachon
Pas neutre du tout. Soit ces gros poissons de la finance voient quelque chose que nous ne voyons pas, soit ils se mettent le doigt dans l’œil et peuvent être victimes à horizon plus ou moins court d'un short squeeze sur un flottant de 52% (selon Zonebourse).
Source : https://www.quivad.fr/casino-guichard-perrachon
Pas neutre du tout. Soit ces gros poissons de la finance voient quelque chose que nous ne voyons pas, soit ils se mettent le doigt dans l’œil et peuvent être victimes à horizon plus ou moins court d'un short squeeze sur un flottant de 52% (selon Zonebourse).
-- Chasseurs de décotes depuis 2008 --
[/quote]
Merci pour votre remarque.
J'ai préféré prendre 40% du CA pour ces raisons :
- Vente par Casino de sa filiale asiatique en 2016 pour 1.7 fois de CA de 2015. Une affaire à 11.5% de marge d'Ebitda.
- La vente en 2020 d'Asda par Walmart a été sur une valeur de 64% du CA (6.8Md£ en cash + reprise de 8Md£ de dettes) pour un CA de 23 Md£
- La vente de Leader Price pour 32% de son CA alors que c'est une activité en déficit.
Par conséquent, 40% pour une filiale bénéficiaire me semble correct.
Je remarque que :
- Assai (ASAI3) a une capitalisation boursière de 22 Md BRL, soit une valeur pour les 41% de Casino à 1.763Md€
- GPA (PCAR3) a une capitalisation boursière de 6.8 Md BRL, soit une valeur pour les 41% de Casino à 0.540 Md€
- Existo (EXITO) a une capitalisation boursière de 7560 Md COPE, soit une valeur pour les 39.77% de Casino 0.739 Md€
Lorsque j'additionne les participations de Casino dans les 3 filiales, j'obtiens 3.042 Md€ contre une valorisation de 2.3Md€ dans mon approche. Je suis largement conservateur.
Concernant les porteurs de TSSDI pour un montant de 1 350 M€, en effet, j'ai oublié de les retirer de la valorisation.
Ce qui fait 12.45€ / action. Soit un objectif de 57.5€ / action.
Bonjour les Daubasses :les daubasses a écrit : ↑05 avril 2022, 14:21Votre hypothèse la plus forte est la valorisation de l'activité retail France et Amérique du Sud à 40% du CA. Pourquoi ne pas comparer avec les acteurs cotés du secteur type Carrefour valorisée 21% le CA ? C'est moins flatteur mais plus prudent.
Merci pour votre remarque.
J'ai préféré prendre 40% du CA pour ces raisons :
- Vente par Casino de sa filiale asiatique en 2016 pour 1.7 fois de CA de 2015. Une affaire à 11.5% de marge d'Ebitda.
- La vente en 2020 d'Asda par Walmart a été sur une valeur de 64% du CA (6.8Md£ en cash + reprise de 8Md£ de dettes) pour un CA de 23 Md£
- La vente de Leader Price pour 32% de son CA alors que c'est une activité en déficit.
Par conséquent, 40% pour une filiale bénéficiaire me semble correct.
En effet, Casino ne détient pas toutes les filiales à 100%. J'ai retenu 2.3Md€ pour la valeur des filiales de Casino en Amérique du Sud.les daubasses a écrit : ↑05 avril 2022, 14:21Casino Guichard contrôle ses activités en Amérique du Sud mais ne détient pas toutes les actions :
Casino_contrôle - intérêt.png (8.18 Kio) Consulté 57 fois
Source : https://www.groupe-casino.fr/wp-content ... _2021.html
Je remarque que :
- Assai (ASAI3) a une capitalisation boursière de 22 Md BRL, soit une valeur pour les 41% de Casino à 1.763Md€
- GPA (PCAR3) a une capitalisation boursière de 6.8 Md BRL, soit une valeur pour les 41% de Casino à 0.540 Md€
- Existo (EXITO) a une capitalisation boursière de 7560 Md COPE, soit une valeur pour les 39.77% de Casino 0.739 Md€
Lorsque j'additionne les participations de Casino dans les 3 filiales, j'obtiens 3.042 Md€ contre une valorisation de 2.3Md€ dans mon approche. Je suis largement conservateur.
En effet, c'est - 397M€ de résultat pour l'ensemble du groupe. En 2020, il y a avait une perte de valeur de 508 M€ due à la vente de Leader Price (magasin toujours déficitaire, badwill, etc..). Cela sera terminé dans les comptes de 2022 car le dernier Leader Price a été transféré à Aldi en Novembre 2021.les daubasses a écrit : ↑05 avril 2022, 14:21Regardez le compte de résultats également :
Casino_intérêts ne donnant pas le contrôle - résultats.png (7.79 Kio) Consulté 71 fois
Les intérêts minoritaires sortent avec un beau bénéfice quand la "part du groupe" est largement dans le rouge.
Concernant les porteurs de TSSDI pour un montant de 1 350 M€, en effet, j'ai oublié de les retirer de la valorisation.
Ce qui fait 12.45€ / action. Soit un objectif de 57.5€ / action.
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En effet on a vu mieux en matière d'alignement d'intérêts…Max01 a écrit :La seconde, c'est la communication de Jean Charles Naouri. Le groupe communique peu. J'ai l'impression que Naouri s'en contre fiche des minoritaires. Il est le premier actionnaire et ne semble rendre des comptes au minimum légal.
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Casino accélère dans le domaine du metavers et proposera des NFT à ses clients qui pourront leur faire accéder à des promotions.
Un chef pâtissier va vendre un gâteau digital, qui permettra par la suite aux clients d'accéder à une expérience physique "inédite et exclusive ".
Le club Leader Price s'était déjà engagé dans cette voie en partenariat avec the Sandbox, maintenant c'est au tour de Monoprix.
https://m.zonebourse.com/cours/action/C ... -39993453/
Un chef pâtissier va vendre un gâteau digital, qui permettra par la suite aux clients d'accéder à une expérience physique "inédite et exclusive ".
Le club Leader Price s'était déjà engagé dans cette voie en partenariat avec the Sandbox, maintenant c'est au tour de Monoprix.
https://m.zonebourse.com/cours/action/C ... -39993453/
Je trouve le message de French Graham un peu facile. On ne peut pas reprocher 2.8 milliards de perte "malgré les cessions" alors que les cessions sont en cours sur la période et entrainent des pertes de valeurs et frais de restructuration (Leader-Price est cédé définitivement fin Novembre 2021).
La perte de 2.8 milliards sur la période de 3 ans est due pour 2.5 milliards aux cessions que je détaille ci dessous :
Perte de valeur et pertes opérationnelles des filiales à céder :
2019 :
- 704 M€ perte de valeur sur Leader Price
- 305 M€ perte de valeur sur Via Varejo (Chaine de magasin de vente d'électroménager au Brésil)
2020 :
- 256 M€ de perte opérationnelle de Leader Price sur l'année
- 202 M€ de perte de valeur pour Leader Price
2021 :
- 254 M€ de perte opérationnelle de Leader Price sur l'année.
Frais de restructurations :
Moyenne de 359 M€ sur la période 2014-2018.
2019 : 575 M€
2020 : 678 M€
2021 : inconnu pour l'instant.
Moyenne de 626.5 M€ sur la période 2019-2020. J'applique cette même moyenne sur 2021. Ce qui fait un surplus de 267.5M€ en moyenne par an (626 - 359), soit sur 3 ans 802.5 M€
Donc, le coût de la restructuration (qui est toujours en cours) est de 704 + 305 + 256 + 202 + 254 + 802.5 = 2 523.5 M€.
Bien entendu, j'aimerai que les cessions soient consacrées au désendettement mais la dette est toujours stable sur la période (5.6Md€ en 2019 contre 5.9Md€ en 2021).
Les cessions sur les trois dernières années ont permis de financer les fermetures de magasin déficitaire, le plan Rocade et le développement des filiales (GreenYellow, Cdiscount, etc..) qui ont créées de la valeur de la période.
On remarque la remontée des marges, année par année, pour Casino (8.3% d'EBITDA en 2021 contre 7.6% d'EBITDA en 2019) tandis que Carrefour reste à une marge de 6.1% d'EBITDA en 2019 à 6.2% en 2021.
J'attends toujours LA grosse annonce de désendettement (cession d'une partie de C discount, vente d'Assai etc..) avant Février 2025.
La perte de 2.8 milliards sur la période de 3 ans est due pour 2.5 milliards aux cessions que je détaille ci dessous :
Perte de valeur et pertes opérationnelles des filiales à céder :
2019 :
- 704 M€ perte de valeur sur Leader Price
- 305 M€ perte de valeur sur Via Varejo (Chaine de magasin de vente d'électroménager au Brésil)
2020 :
- 256 M€ de perte opérationnelle de Leader Price sur l'année
- 202 M€ de perte de valeur pour Leader Price
2021 :
- 254 M€ de perte opérationnelle de Leader Price sur l'année.
Frais de restructurations :
Moyenne de 359 M€ sur la période 2014-2018.
2019 : 575 M€
2020 : 678 M€
2021 : inconnu pour l'instant.
Moyenne de 626.5 M€ sur la période 2019-2020. J'applique cette même moyenne sur 2021. Ce qui fait un surplus de 267.5M€ en moyenne par an (626 - 359), soit sur 3 ans 802.5 M€
Donc, le coût de la restructuration (qui est toujours en cours) est de 704 + 305 + 256 + 202 + 254 + 802.5 = 2 523.5 M€.
Bien entendu, j'aimerai que les cessions soient consacrées au désendettement mais la dette est toujours stable sur la période (5.6Md€ en 2019 contre 5.9Md€ en 2021).
Les cessions sur les trois dernières années ont permis de financer les fermetures de magasin déficitaire, le plan Rocade et le développement des filiales (GreenYellow, Cdiscount, etc..) qui ont créées de la valeur de la période.
On remarque la remontée des marges, année par année, pour Casino (8.3% d'EBITDA en 2021 contre 7.6% d'EBITDA en 2019) tandis que Carrefour reste à une marge de 6.1% d'EBITDA en 2019 à 6.2% en 2021.
J'attends toujours LA grosse annonce de désendettement (cession d'une partie de C discount, vente d'Assai etc..) avant Février 2025.
Bonjour à tous,
Casino a publié les chiffres de son premier trimestre 2022. (Je n'ai pas réussi à intégrer le communiqué dans le message..)
Ce que je retiens :
CA groupe à +3.2% au T1 contre -.04% au T4 2021.
CA France en baisse de -1.6% en comparable. L'effet fin du télétravail et retour aux restaurants se font ressentir. La baisse ralentit (-3% au T4 2021) et il y a une augmentation sur les 4 premières semaines du T2 2022 (+2%).
L'ouverture des 700 magasins en 2021 et les 200 au T1 2022 commence à se faire ressentir dans les comptes. Casino confirme son objectif de 800 ouvertures en 2022.
CA Amérique du Sud en forte progression avec +9.7% en comparable tiré par Exito qui performe à +20.8%.
La participation boursière de Casino en Amérique du Sud est de 2.8 Md€ au cours actuel (contre 1.6Md€ pour la capitalisation de Casino)
Pas beaucoup de chiffres pour GreenYellow et RelevanC sauf "bonne dynamique pour GreenYellow et RelevanC". On verra aux semestriels.
Cdiscount : Baisse de 9% du CA due à l'effet de comparaison avec le confinement de début 2021. Vis à vis de 2019, la croissance est de 1%. Le mix produit évolue en passant Cdiscount d'un vendeur sur internet à une marketplace. Les revenus marketings et services aux Marketplaces augmentent. Le nombre d'abonnée à CDiscount illimité augmente également. Je suis un peu inquiet pour Cdiscount qui ne grossit plus mais se transforme. En espérant que la croissance sera de retour...
Concrètement, Casino va globalement bien et va continuer d'aller mieux au fil et à mesure de l'année.
Mon raisonnement est toujours basé sur une opération de désendettement avant fin 2024 pour faire remonter le cash nécessaire à la holding Rallye.
Merci de m'avoir lu,
Maxime
---
Lien : CA T1 2022 - Groupe Casino
[ajout du lien vers le communiqué]
Casino a publié les chiffres de son premier trimestre 2022. (Je n'ai pas réussi à intégrer le communiqué dans le message..)
Ce que je retiens :
CA groupe à +3.2% au T1 contre -.04% au T4 2021.
CA France en baisse de -1.6% en comparable. L'effet fin du télétravail et retour aux restaurants se font ressentir. La baisse ralentit (-3% au T4 2021) et il y a une augmentation sur les 4 premières semaines du T2 2022 (+2%).
L'ouverture des 700 magasins en 2021 et les 200 au T1 2022 commence à se faire ressentir dans les comptes. Casino confirme son objectif de 800 ouvertures en 2022.
CA Amérique du Sud en forte progression avec +9.7% en comparable tiré par Exito qui performe à +20.8%.
La participation boursière de Casino en Amérique du Sud est de 2.8 Md€ au cours actuel (contre 1.6Md€ pour la capitalisation de Casino)
Pas beaucoup de chiffres pour GreenYellow et RelevanC sauf "bonne dynamique pour GreenYellow et RelevanC". On verra aux semestriels.
Cdiscount : Baisse de 9% du CA due à l'effet de comparaison avec le confinement de début 2021. Vis à vis de 2019, la croissance est de 1%. Le mix produit évolue en passant Cdiscount d'un vendeur sur internet à une marketplace. Les revenus marketings et services aux Marketplaces augmentent. Le nombre d'abonnée à CDiscount illimité augmente également. Je suis un peu inquiet pour Cdiscount qui ne grossit plus mais se transforme. En espérant que la croissance sera de retour...
Concrètement, Casino va globalement bien et va continuer d'aller mieux au fil et à mesure de l'année.
Mon raisonnement est toujours basé sur une opération de désendettement avant fin 2024 pour faire remonter le cash nécessaire à la holding Rallye.
Merci de m'avoir lu,
Maxime
---
Lien : CA T1 2022 - Groupe Casino
[ajout du lien vers le communiqué]
Salut a tous,
Pour "jouer" Casino je privilégie l'ogligation CATS FR0010154385. J'en ai achete il ya qq jours à 26%
J'avais écris a ce sujet pendant le covid mais ne retrouve pas l'analyse (rapide)...
En deux mots, c'est une obligation perpetuelle qui paye un coupon variable egal au taux 10ans francais +100bp. Si on recalculait le coupon aujourd'hui 1.5%+1%=2.5%
Elle cote 25% du nominal, donc coupon de près de 10% sur les cours d'achat avec un risque bien moindre que l'action
Je ne vais pas m'étendre sur le sujet, mais c'est une super alternative action, et une bonne approche "daubasse" : decote, risque raisonnable, rendement et potentiel d'appréciation
Pour "jouer" Casino je privilégie l'ogligation CATS FR0010154385. J'en ai achete il ya qq jours à 26%
J'avais écris a ce sujet pendant le covid mais ne retrouve pas l'analyse (rapide)...
En deux mots, c'est une obligation perpetuelle qui paye un coupon variable egal au taux 10ans francais +100bp. Si on recalculait le coupon aujourd'hui 1.5%+1%=2.5%
Elle cote 25% du nominal, donc coupon de près de 10% sur les cours d'achat avec un risque bien moindre que l'action
Je ne vais pas m'étendre sur le sujet, mais c'est une super alternative action, et une bonne approche "daubasse" : decote, risque raisonnable, rendement et potentiel d'appréciation
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Les marchés n’ont jamais tort, les opinions souvent - Jesse Livermore
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Bonjour Fallus (étrange pseudo !?),
Piste intéressante. Là, on ne mise pas sur un retour à la grosse profitabilité mais juste à ce que l'entreprise ne fasse pas faillite.
Attention : avec une obligation perpétuelle = vous n'avez pas de date de rachat / pas de date d'échéance. Donc la décote peut durer longtemps même si la situation financière de Casino s'améliore. C'est donc plus un placement rendement avec un potentiel de revalorisation en option. Mais ne pas trop compter à court terme et moyen terme sur ce dernier aspect "plus-value".
Quel courtier utilisez-vous pour acheter des obligations ?
Autre question : ce sont bien des lots de "1 000" obligations qui sont négociés ?
Piste intéressante. Là, on ne mise pas sur un retour à la grosse profitabilité mais juste à ce que l'entreprise ne fasse pas faillite.
Attention : avec une obligation perpétuelle = vous n'avez pas de date de rachat / pas de date d'échéance. Donc la décote peut durer longtemps même si la situation financière de Casino s'améliore. C'est donc plus un placement rendement avec un potentiel de revalorisation en option. Mais ne pas trop compter à court terme et moyen terme sur ce dernier aspect "plus-value".
Quel courtier utilisez-vous pour acheter des obligations ?
Autre question : ce sont bien des lots de "1 000" obligations qui sont négociés ?
-- Chasseurs de décotes depuis 2008 --
Bonjour,
Oui c'est mon point : on se fout (un peu!) des difficultés de Casino et sa restructuration, ce qu'on veut c'est que ca ne fasse pas faillite
Par ailleurs, en cas de faillite, on passe avant les actionnaires mais après les créanciers classiques (obligation subordonnée). Donc pour s'amuser a calculer une valeur, il faut prendre des données à la casse, rembourser les dettes bancaires puis oblig non subordonnées et en deduire la marge sur cette souche
Voici le detail des dettes
https://www.groupe-casino.fr/investisse ... ligations/
Si je peux repondre a votre objection sur le cote perpetuel, dans le cas de net/net aussi on peut attendre longtemps que les boites procedent a des rachats d'actions, dividendes etc. mais oui vous avez raison
Encore une fois, je le vois comme une alternative action (pas comme un investissement defensif obligataire) : le coupon est plus probable que sur l'action (meme bcp plus), ce que j'aime aussi c'est l'indexation sur le CMS10ans donc il y a un "hedge" sur l'inflation) et oui peut etre qu'un jour le cours reviendra à 50/70/80 quand les difficultés seront passées
En revanche, je mets une proba proche de 0 à ce qu'ils remboursent à 100% un jour car c'est finalement un financement peu cher pour eux : 1/ seulement 100bp de plus que le cout d'emprunt de la France, c'est vraiment peu surtout pour une boite non Investment Grade et 2/ d'autant plus que c'est considéré comme des quasi fonds propres
Pour info Amiral Gestion en détient pas mal il me semble (cf leurs reporting mensuels), sachant qu'eux aussi ont une approche tres value/daubasse ca me conforte dans mon idée
Oui c'est mon point : on se fout (un peu!) des difficultés de Casino et sa restructuration, ce qu'on veut c'est que ca ne fasse pas faillite
Par ailleurs, en cas de faillite, on passe avant les actionnaires mais après les créanciers classiques (obligation subordonnée). Donc pour s'amuser a calculer une valeur, il faut prendre des données à la casse, rembourser les dettes bancaires puis oblig non subordonnées et en deduire la marge sur cette souche
Voici le detail des dettes
https://www.groupe-casino.fr/investisse ... ligations/
Si je peux repondre a votre objection sur le cote perpetuel, dans le cas de net/net aussi on peut attendre longtemps que les boites procedent a des rachats d'actions, dividendes etc. mais oui vous avez raison
Encore une fois, je le vois comme une alternative action (pas comme un investissement defensif obligataire) : le coupon est plus probable que sur l'action (meme bcp plus), ce que j'aime aussi c'est l'indexation sur le CMS10ans donc il y a un "hedge" sur l'inflation) et oui peut etre qu'un jour le cours reviendra à 50/70/80 quand les difficultés seront passées
En revanche, je mets une proba proche de 0 à ce qu'ils remboursent à 100% un jour car c'est finalement un financement peu cher pour eux : 1/ seulement 100bp de plus que le cout d'emprunt de la France, c'est vraiment peu surtout pour une boite non Investment Grade et 2/ d'autant plus que c'est considéré comme des quasi fonds propres
Pour info Amiral Gestion en détient pas mal il me semble (cf leurs reporting mensuels), sachant qu'eux aussi ont une approche tres value/daubasse ca me conforte dans mon idée
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Les marchés n’ont jamais tort, les opinions souvent - Jesse Livermore
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Chez SaxoBank on peut les acheter par 10'000€ de nominal
Chez DeGiro par 1000 il me semble
---
Dernière chose, ce qui pour moi va faire remonter le cours (et meme si cela peut parait contre intuitif pour une obligation), c'est une hausse des taux obligataires
Si les taux francais passent disons à 3/4% (ce qui est loin d'etre impossible), le coupon annuel serait alors de 4/5% sur une base de 100% soit 16%/20% de rendement sur le prix actuel et là je pense que qq opportunistes vont se réintéresser à cette souche
Donc très diversifiant et decorrelant dans un portefeuille
Chez DeGiro par 1000 il me semble
---
Dernière chose, ce qui pour moi va faire remonter le cours (et meme si cela peut parait contre intuitif pour une obligation), c'est une hausse des taux obligataires
Si les taux francais passent disons à 3/4% (ce qui est loin d'etre impossible), le coupon annuel serait alors de 4/5% sur une base de 100% soit 16%/20% de rendement sur le prix actuel et là je pense que qq opportunistes vont se réintéresser à cette souche
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Dernière question : est-ce que les coupons non versés (est-ce déjà arrivé ?) sont capitalisés pour un paiement ultérieur ? Et si oui, dans quelles conditions ?
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J'avoue ne pas avoir lu en détail le prospectus (ce type d'info est forcement dedans), généralement sur ce type d'obligation, oui le coupon peut etre suspendu, MAIS pas si un dividende est versé
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Interest Interruption The Issuer has the option to decide not to pay interest on the Notes on any Interest Payment Date if, during the 12-months period preceding such Interest Payment Date, it has not paid or declared any dividend on its Equity Securities and provided it has not made, during any such period, any payments on (including inter alia by way of redemption, purchase or redemption of) any Equity Securities, as more fully described in "Terms and Conditions of the Notes Interest and Interest Interruption". The interest payment provisions of the Notes are non-cumulative. Accordingly, any interest not paid on the Notes as a result of the valid exercise by the Issuer of such option will be forfeited and accordingly will no longer be due and payable by the Issuer.
Donc oui il y a un risque de non paiement car l'action ne verse pas de div et donc CO pourrait decider de ne pas payer les interets (qui ne se cumulent pas)
En revanche A MA CONNAISSANCE ce n'est pas arrivé et ils ont payé
[Essayez de publier un message regroupant toutes les informations car plusieurs messages à la suite = plusieurs notifications par mail pour tous les abonnés]
Donc oui il y a un risque de non paiement car l'action ne verse pas de div et donc CO pourrait decider de ne pas payer les interets (qui ne se cumulent pas)
En revanche A MA CONNAISSANCE ce n'est pas arrivé et ils ont payé
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les daubasses a écrit : ↑09 mai 2022, 10:59Autre question : ce sont bien des lots de "1 000" obligations qui sont négociés ?
Si je comprends bien (je suis novice en obligations !), la quotité ("Trading Lot") de 1000 ne correspond pas au nombre d'obligations mais au montant en nominal.
Ces obligations ayant un nominal (prix d'émission) de 1000, cela correspond à une obligation.
Avec actuellement un cours de 26,4%, l'achat minimal est de 264 euros.
J'ai testé sur Bourse Direct, j'avoue avoir eu quelques sueurs froides au moment de saisir une quantité de 1000 pour une obligation à 264 euros, j'ai craint de faire le "fat finger" de ma carrière, mais non c'est bien ça :
Oui c’est ça
A quelques exceptions près (les obligations convertibles par ex) les obligations traitent en % du nominal.
Et bien souvent, un nominal au minimum de 100k€ donc les obligations ne sont globalement pas des produits “retail”.
A quelques exceptions près (les obligations convertibles par ex) les obligations traitent en % du nominal.
Et bien souvent, un nominal au minimum de 100k€ donc les obligations ne sont globalement pas des produits “retail”.
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